la « guématria »
· Les lettres hébraïques ont une valeur numérique.
Grâce à cette valeur numérique, la « guématria » fait ressortir des correspondances qui autrement resteraient inaperçues, sans rapport avec les abus de certains Nostradamus informatisés actuels.
· Le mot אָב (av) = « père » vaut (1 + 2) = 3.
Le mot אֵם (ém’) = « mère » vaut (1 + 40) = 41.
Leur somme 44 est la valeur du mot יֶלֶד (yéléd) = « enfant » (10 + 30 + 4).
· אֱלֹהִים (Elohim’) = « D.ieu » a un Nom qui vaut
(1 + 30 + 5 + 10 + 40) = 86.
Dans ce mot, la première lettre א (aléph) et la dernière ם (mém’) forment le mot אֵם (ém’) = « mère ». Hasard ? Mais la différence entre 86 (אֱלֹהִים Elohim’ = « D.ieu ») et 41 (אֵם ém’ = « mère »), c’est 45, valeur numérique de אָדָם (adam’) = « homme » (1 + 4 + 40).
Elle rappelle le caractère maternel de la tendresse divine.
Ceci s’exprime en philosophie par l’idée de « Tsim’tsoum’ » (diminution), et s’illustre arithmétiquement de la façon suivante :
אֱלֹהִים Elohim’ D.ieu (86) crée le monde en se retirant, de manière à lui permettre d’exister. Il donne la liberté à l’être humain (Adam' 45), en abandonnant une part de sa souveraineté. Pour donner et maintenir la vie, Il fait place à l’être humain à l’intérieur de Lui-Même, comme une mère (41) à l’enfant attendu.
· אֱלֹהִים (Elohim) désigne dans le premier verset de la Tora D.ieu vu comme Créateur. Comme Il met en place un système de lois naturelles dans le but d'assurer le bon fonctionnement de l'univers, la valeur numérique des lettres hébraïques
- du mot אֱלֹהִים (Elohim)
- et du mot הטֶבַע (ha-tév’â = « la nature » : 5 + 9 + 2 + 70) est équivalente (86).
· יהוה (le Tétragramme “YHVH” indicible, dont nous remplaçons la prononciation par HaChèm' ou Adonaï) est le Nom sous lequel se présente D.ieu vu comme Sauveur. Pour tempérer ses propres décisions de Justice, il intervient dans notre vie, nous fait grâce, nous pardonne, et même nous délivre surnaturellement.
La valeur numérique de יהוה (“YHVH”) est (10 + 5 + 6 + 5) = 26.
26 est la somme de :
אֶחָד (éhad = un) dont la valeur est (1 + 8 + 4) = 13,
auquel s’ajoute אַהַבָה (ahava = amour) dont la valeur (1 + 5 + 2 + 5) est aussi 13.
Le D.ieu Sauveur est donc Unité et Amour. Il se révèle à Moché (Moïse) au buisson ardent, et annonce l’entrée dans l’histoire de Celui que nous ne connaissions auparavant que de loin, comme “Grand Architecte de l’Univers”.
· Est-ce fortuit, si le nom de אֱלִיעֶזֶר Eli’êzer (dont la valeur numérique est 318) est mentionné à proximité du nombre (318) de disciples d’Avram’ / Abraham (Béréchith / Genèse 14 : 4 et 15 : 2) ?
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