3 novembre 2008
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Voici un article de Catherine Glick,
une journaliste israelienne patriote comme il y en a peu en ce moment.
Il rejoint nos etudes bibliques sur Amaleq, IsmaEl et Edom.
Notre annee 2008 nous rappelle, a nous Juifs, l'annee 1938 :
Nous revivons l'abandon des Juifs par l'Occident face a la barbarie,
hier nazie, aujourd'hui islamique.
70 ans, ceci parlera aux lecteurs des prophetes bibliques.
Lisez Zacharie, debut du chapitre 12.
La grande difference entre les souffrances est toutefois, baroukh HaChem,
que nous sommes passes des douleurs de l'agonie
a celle de l'accouchement du Machia'h. Nous n'avons pas peur.
Lisez cet article, il vous revele ce que vos media vous cachent,
dans vos pays gouvernes par des "amis d'IsraEl".
LES IRONIES DE LA COLLUSION DE L'OCCIDENT AVEC LES ARABES ET L’IRAN
Caroline Glick The Jewish World Review, 7 octobre 2008
Adaptation française de Sentinelle 5769 ©
Dans une lettre au journal italien, Corriere della Sera, en août dernier, l’ancien président italien et sénateur à vie, Francesco Cossiga, a reconnu qu’au début des années 1970, le premier ministre d’alors, Aldo Moro, avait signé un accord avec l’OLP de Yasser Arafat et les organisations affiliées, qui permettait aux Palestiniens d’accueillir des terroristes, de diriger des bases et de stocker des armes en Italie, en échange d’une immunité contre des attaques en Italie et les intérêts italiens dans le monde.
Cossiga a aussi reconnu que, même quand des Palestiniens ont assassiné des Italiens, le gouvernement les protégeait encore. En vérité, il admet, pour la première fois, que la plus grande attaque terroriste jamais survenue sur le sol italien – l’attentat à la bombe de la gare de Bologne en juillet 1980, qui tua 85 personnes – était l’oeuvre de terroristes affiliés à l’OLP du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), de Georges Habache. Lors de l’attentat, Cossiga était premier ministre d’Italie.
Aussitôt après sa perpétration, il accusa les néo-fascistes de cette atrocité. Selon ses termes à l’époque :
« Contrairement au terrorisme de gauche, qui frappe au cœur de l’Etat à travers ses représentants, le terrorisme fasciste préfère le massacre, parce qu’il provoque la panique et des réactions impulsives ».
En août 1980, il affirma que c’était l’œuvre du FPLP, et prétendit que la bombe avait explosé par mégarde. C'est-à-dire que les Palestiniens n’avaient pas l’intention de tuer des non-Juifs, aussi les autorités italiennes les avaient-elles protégés.
Vendredi [3 octobre 2008], Cossiga s’est étendu sur ses révélations au Corriere della Sera, dans un entretien avec Menachem Ganz, correspondant à Rome du Yediyot Aharonot. Cossiga a admis que la permissivité de l’Italie ne concernait pas seulement des cibles israéliennes auxquelles le FPLP pouvait s’attaquer en toute impunité, mais également des cibles juives.
C’est ainsi que, dans le cas d’au moins un et probablement deux incidents, il y eut collusion entre les Italiens et les Palestiniens dans leurs attaques contre des Juifs. Le 9 octobre 1982, six terroristes ouvraient le feu sur des fidèles qui quittaient la grande Synagogue de Rome. Des dizaines de Juifs furent blessés et le petit Stefano Tache, 2 ans, fut assassiné. Quelques heures avant l’attaque, le détachement de la police italienne, chargé de la sécurité de la synagogue, avait été retiré. Puis, en décembre 1985, des terroristes palestiniens ouvrirent le feu contre un comptoir de vente de billets de l’aéroport de Rome. Dix personnes furent blessées. Sept autres personnes furent assassinées lors d’une attaque simultanée contre le comptoir de vente de billets de l’aéroport de Vienne. Selon Cossiga, les services de renseignement italiens avaient reçu un avertissement préalable concernant l’attaque, mais n’avaient pas pris la peine de faire part de l’information à Israël.
Cossiga a expliqué au Yediot : « Aucune cible italienne n’a été frappée. Ils ont attaqué la compagnie israélienne à l’aéroport. Les personnes assassinées étaient toutes des Israéliens, des Juifs, et des Américains ». Puis, il y eut le détournement du bateau de croisière italien, Achille Lauro, au large des côtes égyptiennes, en octobre 1985. Des terroristes palestiniens dirigés par Abou Abbas réquisitionnèrent le bateau. Ils tirèrent sur Léon Klinghoffer, un passager juif américain handicapé en chaise roulante, et le jetèrent par-dessus bord alors qu’il était encore vivant. Les Egyptiens libérèrent les pirates, et les envoyèrent en Libye par avion. Des jets américains obligèrent l’avion à atterrir sur une base de l’OTAN en Sicile. Les Italiens refusèrent d’autoriser les Américains à mettre les pirates en prison et libérèrent Abbas. Les Italiens assimilèrent cette confrontation à une victoire sur les brutes américaines. Mais cela équivalait en réalité à une capitulation face aux meurtriers palestiniens. Comme Cossiga l’expliqua : « Du fait que les Arabes pouvaient nuire à l’Italie davantage qu’aux Américains, l’Italie leur a cédé ».
Cossiga prétend que l’accord entre son pays et les Palestiniens s’est récemment étendu jusqu’à y inclure le Hezbollah. Après la Deuxième Guerre du Liban, l’Italie a accepté de commander la force de la FINUL, chargée d’empêcher le Hezbollah de reprendre le contrôle du Sud-Liban et de bloquer ses efforts de réarmement. Pourtant, Cossiga affirme : « Je peux affirmer, avec une certitude absolue, que l’Italie a conclu un accord avec le Hezbollah, suivant lequel les forces de la FINUL ferment les yeux sur le réarmement du Hezbollah tant qu’aucune attaque n’est perpétrée contre les soldats de notre force ». Ganz note avec regret que, bien que les déclarations de Cossiga aient amené la communauté juive italienne à exiger que le Premier ministre, Silvio Berlusconi, enquête sur la collusion du gouvernement avec des terroristes palestiniens, il est improbable qu’une telle enquête ait lieu.
Ganz explique que Berlusconi lui-même n’est pas à l’abri de l’antisémitisme qui a mené ses prédécesseurs à s’abstenir de protéger les citoyens juifs d’Italie. Quand il s’adresse aux Italiens juifs, Berlusconi parle souvent du gouvernement israélien comme « votre gouvernement », révélant ainsi son adhésion à l’idée que les Juifs ne sont pas de vrais citoyens dans quelque pays que ce soit, à l’exception d’Israël. La croyance antisémite selon laquelle tous les Juifs sont sionistes, et donc que tous les Juifs sont un enjeu équitable dans la guerre contre Israël - qui n’est rien d’autre qu’un épisode de la guerre ancestrale contre les Juifs - permet aux antisémites de masquer le fait que leur rhétorique anti-Israël est simplement une resucée de leur haine anti-juive.
Des gens comme les chefs iraniens, Mahmoud Ahmadinejad, et Ali Khamenei, les terroristes palestiniens de l’OLP et leur progéniture du Hamas et du Hezbollah, limitent presque toujours leurs menaces aux « sionistes », de manière à faire croire qu’ils ne sont pas vraiment antisémites. Cette tromperie subtile est avidement adoptée par leurs compagnons de route en Occident, depuis les Professeurs d’université comme Juan Cole, Steven Walt et John Mearsheimer, jusqu’aux décideurs politiques comme Brent Scowcroft et Zbigniew Brzezinski, en passant par les décideurs occidentaux et les chefs d’Etats européens, avec une quantité alarmante de politiciens américains. Cette tromperie est comparable à l’évolution de l’antisémitisme.
Tout au long de l’histoire, les antisémites ont utilisé la haine antijuive comme un moyen de rallier leurs troupes. En attaquant les Juifs en tant qu’ennemi collectif, des tyrans ont fourni à leur peuple un coupable, faible et commode, à agresser pour détourner la critique de leurs propres échecs, ou pour cacher les véritables ennemis à des publics pacifistes, non enclins au combat. L’antisémitisme fait appel aux plus bas instincts du peuple. Mais les gens n’aiment pas reconnaître à quel point ils haïssent les Juifs, et les Juifs ont toujours préféré nier qu’ils sont haïs.
Ainsi, les dirigeants antisémites ont déguisé leur recours aux bas instincts en prétendant qu’ils font vraiment appel à des aspirations sublimes. Dans le cas des nazis par exemple, Adolf Hitler et Josef Goebbels en appelèrent à la fierté allemande et à l’amour de la patrie. Aujourd’hui, la gauche en appelle aux aspirations du peuple à la paix et la justice. Ce n’est qu’en permettant, et même en rendant possibles la mort des Juifs et la destruction de l’Etat juif, que la « paix » pourra être assurée et que les Palestiniens pourront se voir rendre « justice ».
Cette stratégie séduit des décideurs politiques européens et américains, à un degré plus ou moins important pour deux raisons. D’abord, comme le ministre francais des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, l’a dit clairement dans un entretien avec Haaretz [2], vendredi [3 octobre 2008], alors que l’Occident comprend que les djihadistes islamistes cherchent à détruire l’Europe et les Etats-Unis, ils croient – en partie parce que leur propre antisémitisme les conduit à exagérer la puissance juive – qu’ils s’en tireront en chouchoutant les Arabes et l’Iran, parce qu’Israël les protégera. Faisant allusion au programme d’armes nucléaires de l’Iran, Kouchner déclara que nul n’est vraiment inquiet de la menace iranienne, parce que chacun croit qu’Israël attaquera l’Iran à leur place. Selon ses termes : « Je ne crois pas honnêtement qu’un arsenal nucléaire conférera la moindre immunité à l’Iran. D’abord, vous [Israël] les frapperez avant qu’ils n’acquièrent des armes nucléaires. Parce qu’Israël a toujours dit qu’il n’attendra pas que la bombe soit prête. Je pense que les Iraniens le savent. Tout le monde le sait ».
Ce qu’il y a d’ironique dans cette opinion, c’est qu’elle démontre l’inversion de la rhétorique antisémite. Il y a cinq ans, l’ancien premier ministre malaisien, Mahathir Mohammed déclarait, devant un auditoire approbateur de chefs d’Etats islamiques (1) : « Les Juifs dirigent le monde par substitution. Ils font combattre et mourir les autres pour eux ». Mais la croyance de l’Occident, selon laquelle Israël le protégera contre l’Iran montre que c’est le contraire qui est vrai. L’Occident est absolument certain qu’Israël est son substitut, et que les Juifs combattront et mourront pour le protéger du terrorisme mondial et du djihad.
La seconde raison pour laquelle les champions occidentaux de la « paix » ont choisi de vendre Israël et les Juifs aux djihadistes, c’est que, en tant qu’antisémites, les « antisionistes » occidentaux craignent la puissance juive, et donc veulent que nous soyons faibles. Il en est ainsi depuis 40 ans, les gouvernements européens et le département d’Etat des USA ont financé des groupes antisionistes en Israël, tels La Paix Maintenant, B’tselem, et Four Mothers. C’est au point qu’ils rendent Israël responsable du terrorisme palestinien.
Et même quand Israël succombe à toutes leurs exigences de retraits territoriaux, ils parviennent toujours à en demander davantage. Dans le même entretien avec Haaretz, Kouchner a, d’une part, félicité le Premier ministre, Ehud Olmert, et la ministre des affaires étrangères, Tzipi Livni, de leur volonté de céder Jérusalem, la Judée et la Samarie aux Palestiniens, mais il a prétendu que ce n’était pas encore suffisant. Israël doit aussi accepter l’immigration sans contrôle de descendants hostiles des Arabes qui quittèrent Israël en 1948. C’est-à-dire qu’Israël doit donner son accord à sa propre destruction de façon à ouvrir la voix à la « paix ». Selon ses propres termes : « Le problème principal, ce sont les réfugiés et Jérusalem, mais plus encore les réfugiés. Olmert et Livni ne perçoivent pas cela ».
Pour sa part, Kouchner est certain que Livni en viendra à reconnaître le besoin d’autoriser des Arabes hostiles nés à l’étranger à s’installer ici. Et d’affirmer : « Je pense qu’elle changera. C’est toujours le cas des gens en charge de la politique et de la vie ». Kouchner a calmé les craintes de destruction nationale, chez les journalistes, en prétendant qu’il ne parle probablement pas de plus de 100.000 immigrants arabes hostiles. Mais ça, c’est aujourd’hui.
Si Livni forme un gouvernement et se range à cet avis, faites confiance à l’Occident pour expliquer que mettre des limites « arbitraires » à l’immigration arabe est une atteinte aux droits de l’homme, et que le racisme sioniste d’Israël contraint les Arabes et l’Iran à tuer des Juifs et des Occidentaux dans le monde entier.
Et cela nous amène à ce qui est peut-être la plus grande ironie de situation dans la collusion de l’Occident avec les Arabes et l’Iran dans leur guerre contre les Juifs. Le résultat logique des deux illusions jumelles de l’antisémitisme à savoir, que les Juifs sont omnipotents et que le nombre de Juifs doit être limité, c’est la destruction d’Israël. Si cela se produit, l’Occident se retrouvera pris dans les mâchoires des djihadistes islamistes à qui ils ont jeté les Juifs en pâture depuis quatre décennies.
La subversion de « l’élite » israélienne par l’Occident a créé une situation dans laquelle beaucoup de dirigeants israéliens ont adopté ses vues antisémites sur Israël. Des dirigeants comme Livni et Olmert, ainsi que les médias et le monde académique en Israël, ont largement accepté la conception qu’Israël est responsable du djihad mondial. Aujourd’hui, ces dirigeants érigent la faiblesse juive en idéal. Tant que ces "élites" soutenues par l’Occident resteront au pouvoir, plus grandes seront les chances qu’Israël n’attaque pas l’Iran, et qu’il permette sa propre destruction dans l’intérêt de la poursuite de la "paix" avec des terroristes palestiniens. Et si Israël est détruit, l’Occident ne pourra pas s’en remettre à nous, Juifs, pour combattre et mourir encore pour eux. Ils seront entièrement seuls. -
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Note et commentaire du Traducteur Sentinelle 5769:
(1) Déclaration de Mahathir Mohammed au sommet de la Conférence Islamique (OCI) de Kuala Lumpur, en 2003 [3]. Lors d’une conférence sur le Moyen-Orient, donnée en décembre 2003 à l’Ecole Militaire de Paris, et organisée par la F.M.E.S (Fondation Méditerranéenne d’Etudes Stratégiques) cercle militaire et diplomatique pro-arabe créé par l’Amiral Lanxade, ancien chef d’Etat-major particulier de François Mitterrand, le "célèbre" géopoliticien, Pascal Boniface [4], directeur de l’IRIS [Institut de Relations Internationales et Stratégiques], déclara au sujet de ce personnage : « Mahathir n’a prononcé "que" 43 mots (?!?) antisémites, lors de la conférence de l’OCI de 2003 ». Une 'sentinelle' présente dans la salle lui fit remarquer n’avoir entendu que trois mots antisémites « Mort aux Juifs ! » à Paris, lors d’une manifestation récente à la Bastille, où Mouloud Aounit, président du MRAP, ne pipa mot. Cela jeta un froid dans l’assistance, peuplée d’ambassadeurs de pays arabes et d’officiers français, à qui il fut aussi rappelé que la voûte de l’entrée menant à cette salle de conférences était ornée d’une grande plaque à la mémoire du capitaine Alfred Dreyfus.
C’était aussi, au lendemain d’un attentat contre la synagogue de Garges-les-Gonesses, qui avait conduit le président Chirac à stigmatiser (?) l’antisémitisme. Depuis, la situation de l’antisémitisme en France et en Europe n’a fait que s’aggraver lourdement, menant aux assassinats de Sébastien Sellam et d’Ilan Halimi, et à des agressions antisémites presque quotidiennes dans certaines localités bien françaises.
Mahmoud Ahmadinejad, d’abord blâmé au niveau international pour ses déclarations génocidaires contre Israël, est aujourd’hui acclamé à l’Assemblée Générale de l’ONU : ses propos se sont totalement banalisés. L’Occident se croit immunisé, alors qu’en réalité, il est anesthésié, étouffé lentement pas le politiquement correct, et hanté par la crainte d’être taxé d’"islamophobie", et - pourquoi ne pas le dire ? - par sa couardise face à des « petites frappes terroristes » qu’il encourage, y compris en les finançant. C’est l’Union Européenne qui paie les salaires des fonctionnaires, aux effectifs pléthoriques, de l’Autorité Palestinienne, et on se demande bien pourquoi, à l’heure des coupes budgétaires sombres sous nos climats. La crise économique grave qui pointe à l’horizon ne doit pas nous disposer à l’optimisme : la rage antisémite se donne libre cours sur les sites djihadistes, offrant aux frustrations des simples d’esprit une nouvelle pâture. Que D. nous aide à ne pas flancher devant le déferlement de haine qui se prépare !
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Commentaires directement aupres de elisrael777@gmail.comBonne lecture, et n'ayons pas peur.
Pour notre Pere celeste, les nations ne sont que fetu de paille et le souvenir d'Amaleq sera efface.
Published by Michael & Ola
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dans
Tora - Peuple et Terre d'IsraEl