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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 09:22
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LA DECLARATION BALFOUR

 

1917-Balfour-blog.JPG

 

Durant la 1ère guerre mondiale, le 2 novembre 1917, les Anglais avaient promis aux Juifs la « Palestine », ainsi que l'avaient appelée l'Empereur romain Hadrien depuis l'an 135 (pour faire oublier le nom d'IsraEl, Psaume 83 : 5).

Cette promesse britannique se fondait en partie sur un réveil biblique protestant. Le soutien juif à l'effort de guerre allié  donnait à cette idée un fondement politique.

Au lendemain de la 1ère guerre mondiale, la Société des Nations (à laquelle succèdera l'Organisation des Nations Unies en 1945) fixe à la « Palestine » un territoire clairement défini sur les deux rives du Jourdain : 116 000 km² qui, aujourd'hui, englobent IsraEl et la Jordanie.

En avril 1920, la conférence de San Remo confirme la Déclaration Balfour et décide que « le mandat sur la Palestine sera exercé par la Grande-Bretagne, pour le compte de la Société des Nations et conformément à l’article 22 du Pacte » de cette organisation.

Elle doit favoriser « l’établissement du Foyer National pour le peuple juif… faciliter l'immigration et encourager l'implantation des Juifs dans le pays, y compris sur les terres appartenant à l’Etat et les terres inutilisées. »

La délégation arabe, loin d’émettre la moindre objection, fête cet accord comme un succès. C’est le temps – bref – de la lune de miel judéo-arabe.

Quatre mois plus tard, l’article 95 du traité de Sèvres entérine purement et simplement les décisions prises à San Remo. Il faut encore attendre deux ans pour que l’Angleterre fasse ratifier le mandat par le Conseil de la SDN.

Le texte définitivement approuvé le 24 juillet 1922 impose à la puissance mandataire de « placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques permettant d’établir le Foyer national juif » (art. 2). Son article 4 prévoit la création d’une Agence juive, émanation de l’Organisation sioniste, qui représentera les Juifs auprès de l’administration britannique. Celle-ci aurait pour tâche de « faciliter l’immigration juive » (art. 6) et de mettre en place « un système agraire visant notamment à promouvoir la culture intensive des terres ».

Enfin, l’article 27 dispose que « toute modification des termes du mandat devra être soumise à l’approbation du Conseil de la Société des Nations ». Nous verrons ce qu'il adviendra de cette prescription en 1939.

 

UNE DISPUTE ENTRE BEDOUINS

Or, au commencement de la 1ère guerre mondiale, Hussein Ibn Ali, chef du prestigieux clan bédouin Hachémite, celui de Mahomet, est "Chérif" - gardien officiel - des lieux saints musulmans de la Mecque et Médine, alors sous l'autorité de l'Empire Turc Ottoman.

Les Britanniques (Lawrence d'Arabie) lui avaient fait la promesse d’un Royaume arabe en contrepartie de son ralliement à leur guerre contre les Turcs.

Mais un autre clan bédouin est jaloux des Hachémites : celui des Séoud qui contrôle l'Est de la Péninsule Arabique, berceau du courant  wahabite, l'islam sunnite le plus radical.

 

Non seulement Abd el Aziz ibn Séoud, imam’ des Wahabites, refuse de se rallier à la cause alliée et à la bannière du clan hachémite, mais, irrité par les faveurs (armes et argent) que la Grande-Bretagne fait pleuvoir sur Hussein Ibn Ali, il le chasse de La Mecque et s'en proclame à sa place gardien. Il deviendra roi d’Arabie séoudite.

Peu de temps après, des compagnies américaines - et non britanniques - y obtiendront des concessions pétrolières.

Au début de 1921, le clan hachémite et son nouveau chef, Abdallah, fils de Hussein ibn Ali, héritier de la promesse britannique d’un Royaume arabe – mais la Péninsule Arabique est confisquée par les Séoud… - se réfugie avec quelques centaines de Bédouins armés en « Palestine » sous mandat britannique et campe du côté Est du Jourdain.

On imagine son dépit. Que deviennent les promesses de l’Angleterre à sa famille ?

 

Winston Churchill alors Ministre des Colonies lui offrira alors un lot de consolation, qu’il fera payer… aux Juifs.

 

L'ETAT "PALESTINIEN" ARABE EXISTE DEPUIS 1921

Dans ses mémoires, Churchill conte qu’il a créé la Transjordanie « au cours d'une belle matinée de 1921... et d'un trait de plume ». Ce trait de plume Nord-Sud prolonge le cours du Jourdain :

·         La partie droite, 77% de la « Palestine » du Mandat, 89 000 km², s’appellera « Transjordanie ». Les Juifs n’auront plus le droit de s’y installer.

·         A gauche, les 23% restants, 27 000 km² entre Méditerranée et Jourdain, seront pour le Foyer National Juif (si les Arabes veulent bien…)

L'intention du Ministre Britannique des Colonies, ce 27 mars 1921, est de « répartir ses œufs dans plusieurs paniers ». Qui sait, des difficultés peuvent survenir de la part des Arabes nationalistes à propos du Foyer National Juif, de Séoud l'islamiste radical déjà allié des Américains, des Français qui tiennent à leur influence en Syrie et au Liban, etc. Mieux vaut confier un panier au clan hachémite, qui ne peut que lui être reconnaissant.

Voici le Foyer National Juif en 1920, selon le Mandat de la Société des Nations :

1920-mandat.jpg

 

... et voici ce qu'il en reste, après que l'Angleterre en ait soustrait un Etat "Palestinien" arabe le 27 mars 1921, Etat qu'elle nomme l'Emirat de Transjordanie et qui deviendra en 1948 le Royaume Hachémite de Jordanie :

1923-mandat.JPG

 

 

Le découpage anglais de la « Palestine » en un secteur arabe et un autre juif aurait dû avoir l’avantage de régler le problème politique des Arabes de « Palestine ». Car cette Transjordanie devient, face au « Foyer national juif », la « Palestine » arabe, un pays trois fois et demi plus grand que celui attribué aux Juifs et où pourra s’exercer leur droit à l’autodétermination.

Le choix du nom de « Transjordanie » plutôt que « Palestine arabe » est toutefois à l’origine du mythe selon lequel les Arabes « Palestiniens » sont privés d’une patrie et se trouvent à l’état de réfugiés, alors que la majorité d’entre eux n’a jamais quitté son pays d’origine : la « Palestine » orientale, actuellement connue sous le nom de Jordanie.

 

Est-ce pour autant une raison de partager le Pays que D.ieu a donné à Son peuple, et sa capitale, la Ville du Grand Roi ? Elle est citée plus de 700 fois dans la Bible hébraïque, mais nulle part dans le Coran.

 

 


 

Extrait de "Consolez, consolez mon peuple", que vous pouvez vous procurer en contactant elisrael777@gmail.com

 

 
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Published by Michael & Ola - dans Tora - Peuple et Terre d'IsraEl