Tout a commencé lundi lorsqu'un commando du Conseil de la Choura des moudjahidines Al Quds (CMQ), une organisation inconnue jusqu'alors, a attaqué des ouvriers israéliens érigeant la nouvelle barrière de sécurité courant le long de la frontière avec l'Égypte.
Deux kamikazes ont tué un conducteur de camion israélien avant d'être abattus par des soldats de l'État hébreu. Leurs complices se sont enfuis.
À tort ou à raison, Israël accuse les organisations palestiniennes de la bande de Gaza d'avoir participé à l'organisation de cette attaque.
Son armée a donc lancé des représailles contre des cibles qualifiées de terroristes situées dans l'enclave.
Une agression à laquelle le Hamas et les Comités de résistance populaire (CRP) ripostent depuis trois jours en multipliant les tirs de roquettes sur l'État hébreu.
Outre les exploitations agricoles frontalières, de grandes villes telles Ashkelon et Beer Sheva ont été touchées par des missiles Grad de fabrication soviétique.
Hier, l'aviation israélienne a mené une dizaine de raids sur la bande de Gaza.
À Rafah (sud de l'enclave), Ghaleb Armilat, un cadre des CMQ circulant à moto, a été tué par un tir direct.
Son chef, Mohamad Rashuan, qu'Israël présente comme l'un des organisateurs de l'attentat de lundi, a lui été grièvement blessé.
Le Hamas a annoncé, hier en fin de journée, qu'il acceptait une trêve avec Israël.
(mais les tirs de missiles depuis Gaza continuent jusqu'à ce 21 juin au matin)