Le rouge de certains mots est de elisrael.org
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Michel Garroté – Un homme reconnait 18 enfants pour permettre aux mères d’avoir un titre de séjour. En effet, souvenez-vous, la préfecture de police de Paris avait évoqué 16 reconnaissances frauduleuses de paternité imputables à un homme de 47 ans. Les enquêteurs avaient établi qu’entre 2002 et 2009, l’homme avait reconnu 16 enfants nés en France de 15 mères différentes, en situation irrégulière, permettant à ces dernières d’obtenir un titre de séjour. En échange de cette prodigalité il avait perçu des cadeaux dont la nature était restée imprécise. La poursuite des investigations a permis de révéler une fraude supplémentaire concernant la reconnaissance de deux enfants issus de la même mère portant à 18 le nombre d’enfants reconnus par ce père. Le montant total des prestations sociales indûment versées aux mères s’élève à plus de 416’000 €.
Ainsi, l’Europe en général et la France en particulier creusent leur propre tombe. C’est d’autant plus affligeant qu’il suffirait de peu de chose pour mettre fin à ce suicide collectif. Face à ce qui est devenu une colonisation mahométane de peuplement, les pays européens seraient parfaitement capables, s’ils le voulaient vraiment, de prendre des mesures efficaces qui n’ont strictement rien à voir avec le racisme, l’ostracisme et l’exclusion.
Mais avant prendre de telles mesures, encore faudrait-il avoir une vision globale à long terme de l’Europe. Cette vision globale présuppose que l’on ne saucissonne pas la réalité en tranches séparées les unes des autres. La réalité forme un tout. En clair, il s’agit de relier entre eux divers points, jusqu’à obtenir un ensemble qui corresponde à quelque chose de concret.
Ainsi, l’économie, la démographie et la culture doivent être conjuguées pour que se dessine une vision concrète et globale de l’Europe de demain.
Le principal problème économique, c’est le niveau de déficit et d’endettement des pays membres de l’Union Européenne, et non pas, les banques, la finance et la spéculation.
Le principal problème démographique, c’est la quasi-absence de natalité européenne, et non pas, l’immigration en elle-même. Le principal problème culturel, c’est la lente agonie de la culture judéo-chrétienne vécue dans une société libre et laïque, et non pas, l’islam en tant que tel. Pour être tout à fait précis, j’entends par là qu’il ne suffit pas d’être « anti » quelque chose.
Encore faut-il proposer quelque chose, autre chose, quelque chose de mieux que ce qui se déroule en ce moment. Hélas, force est de constater, que de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, en passant par la gauche, le centre et la droite, rien n’est proposé. En tout cas rien qui ne relève du bon sens mis au service du bien commun. La totalité des discours politiques trahissent un terrible manque de culture politique et de culture historique. Les débats télévisés entre journalistes et politiciens sont d’une pauvreté intellectuelle désespérante. C’est tellement vrai, que des politiciens qui jadis nous semblaient médiocres, nous paraissent aujourd’hui brillants, tellement la nouvelle génération politique est pauvre d’esprit.
Fait intéressant, les USA, en raison de la forte immigration de latino-américains catholiques, devenus citoyens américains, sont devenus, un pays où la majorité de la population est désormais favorable à la vie, au choix de la vie et au droit à la vie. Du fait de cette immigration de latino-américains catholiques et du fait que les USA sont majoritairement pro-vie, la minorité musulmane dans ce pays restera une minorité dans dix ans, dans vingt ans et au-delà.
En Europe, la situation est à l’inverse. La majorité des immigrés sont des musulmans. Leur croissance démographique est supérieure à celle des Européens d’origine juive et d’origine chrétienne.
En 2030, les musulmans vont constituer 26,4% de la population mondiale, soit plus de deux milliards de musulmans. Et toujours en 2030, l’Europe comptera 58,2 millions de musulmans, soit 8% de la population européenne totale.
Encore une fois, j’affirme que ce chiffre est minimal et ceci pour plusieurs raisons.
- Primo, ce chiffre n’inclut certainement pas les clandestins musulmans.
- Secundo, ce chiffre n’inclut apparemment pas l’intégration de la Turquie à l’Union Européenne.
- Tertio, au-delà des chiffres projetés sur 2030, il demeure la réalité des faits en 2012, ici et maintenant.
Cette réalité des faits, c’est que l’Europe en 2012 ne fait pas le poids, au plan économique et démographique, face aux unions douanières et aux espaces uniques qui se sont constitués ailleurs. En 2012, l’économie réelle se joue sur des espaces qui totalisent chacun un milliard de consommateurs potentiels en moyenne. C’est loin d’être le cas en Europe. Ajoutez à cela le fait qu’au-delà de 5% de la population, la présence musulmane crée des problèmes d’intégration et de cohabitation. Et ce faisant, vous aurez une idée assez précise de ce qui nous attend bien avant 2030...
Michel Garroté, rédacteur en chef