6 mai 2007
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בס''ד
L’invention de l’écriture alphabétique
coïncide avec la prohibition des images
L’alphabet grec, d’où vient l’alphabet latin, trouve son origine dans celui des navigateurs phéniciens. Ainsi on a longtemps cru que l’invention venait du Liban, jusqu’à ce que l’archéologue F. W. M. Petrie déchiffre en 1905, dans les mines d’émeraudes de Sérabit-el-Khadem dans le Sinaï, les premières inscriptions alphabétiques, datées d’il y a 33 siècles, que l’on nomma proto-sinaïtiques. Ces inscriptions sont en hébreu. Est-ce une coïncidence ?
L’homme avait commencé à écrire en dessinant – d’une manière convenue - des objets, puis des signes de moins en moins figuratifs. Une telle convention de communication compte des milliers de signes, et nécessite de l’imagination quand il s’agit de dessiner des idées. Passer au stade encore moins figuratif et encore plus abstrait, en abandonnant de tels systèmes (hiéroglyphes égyptiens, cunéïformes sumériens, idéogrammes chinois), c’est s’alléger d’un lourd apprentissage. Mais il faut chercher à cette révolution d’autres motifs que la paresse. Le paresseux préfère généralement son inertie et sa routine, à une révolution intellectuelle.
Nous pouvons donc nous demander :
1. Qu’est-ce qui a bien pu pousser des mineurs d’émeraudes, pas des intellectuels, à se passer des services d’un écrivain public expert en hiéroglyphes ?
2. Pourquoi ont-ils préféré tracer des dessins d'objets dépouillés à l’extrême, dont le modèle commençait par un certain son, pour en forger des consonnes, et ainsi décrire et écrire à volonté, les choses, non plus telles qu’ils les concevaient, mais telles qu’ils les entendaient ?
3. Quel événement historique a pu être assez déterminant, quel texte écrit a pu être assez capital et particulier, pour qu’un peuple inaugure une nouvelle ère de communication en s’abstenant de « façonner les images de choses qui sont dans les cieux, sur la terre ou sous la terre » ?
1. Qu’est-ce qui a bien pu pousser des mineurs d’émeraudes, pas des intellectuels, à se passer des services d’un écrivain public expert en hiéroglyphes ?
2. Pourquoi ont-ils préféré tracer des dessins d'objets dépouillés à l’extrême, dont le modèle commençait par un certain son, pour en forger des consonnes, et ainsi décrire et écrire à volonté, les choses, non plus telles qu’ils les concevaient, mais telles qu’ils les entendaient ?
3. Quel événement historique a pu être assez déterminant, quel texte écrit a pu être assez capital et particulier, pour qu’un peuple inaugure une nouvelle ère de communication en s’abstenant de « façonner les images de choses qui sont dans les cieux, sur la terre ou sous la terre » ?
Cet événement est le don de la Tora qui, dans Chemoth / Exode 20 :4 (la seconde des Dix-Paroles [1]) prohibe impérativement toute image, en vue du premier culte en esprit et en vérité.
Qui est l’auteur du nouveau système d’écriture ? Quelques scribes aussi géniaux qu’inconnus ?
Non, l’auteur se désigne Lui-Même : « L’écriture est écriture de D.ieu » [2] .Le lieu (le Sinaï), l’époque (il y a 33 siècles), la motivation (anti-images), tout nous conduit directement à l’écriture de la Tora, premier texte d’importance pour l’humanité.
Cet article est tiré de notre étude « Apprends-nous à compter nos jours », contactez-nous par e-mail au elisrael777@gmail.com
Published by Ben Yaaqov
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dans
Tora - Peuple et Terre d'IsraEl