AU SEUIL DE L’ANNEE 5772 ב''ה
5772… IsraEl ne va pas se laisser raconter des histoires par des peuples qui ont rarement plus de mille ans d’âge : nous savons que 5772 sera une bonne année, parce que le plan prévu En-Haut s’exécute et rapproche notre Délivrance.
Rome (l’empereur Hadrien en l’an 135), aujourd’hui l’Organisation des abomiNations Unies essaient de remplacer IsraEl par une « palestine » ? Nous sommes prévenus depuis 3000 ans par notre Roi David (Psaume 83 : 5) : « Rayons-les du nombre des nations, que le nom d’IsraEl ne soit plus rappelé. »
Cela aura le même succès que la théologie du remplacement d’IsraEl par une Église qui sombre pathétiquement.
Car l’Alliance de l’Eternel avec IsraEl est éternelle. Il la renouvelle avec nous chaque matin où nous tournons nos téfilin’ autour du doigt de notre alliance en répétant les mots de l’Amant : « Je te fiancerai à moi pour l’éternité, je te fiancerai à moi en équité et en jugement, en tendresse et en compassion, je te fiancerai à moi en pleine confiance, et tu connaîtras l’Eternel » (Osée 2 : 21-22)
Il y eut un temps où on lisait la Bible aussi en Angleterre : ainsi Balfour refonda le Foyer National Juif en 1917. Le droit historique pré-existant (et non pas un droit nouveau) du peuple juif sur les deux rives du Jourdain fut reconnu le 25 avril 1920 à la Conférence de San Remo par la Société des Nations. Cette reconnaissance fut renouvelée par l’article 80 de la Charte des Nations Unies en avril 1946, au temps où il n’y existait pas une majorité automatique de dictateurs mahométans.
Mais dès 1923, le pétrole prit le dessus sur la Bible. L’Angleterre préleva les ¾ du territoire initial de sa « Palestine » pour y créer un État réservé aux Arabes et interdit aux Juifs. « Palestine » étant le nom qu’elle réservait au Foyer National Juif, elle ne put le nommer que "Transjordanie".
Un ¼ restait pour les Juifs. C’était encore trop pour Amin al Husseini, ancien officier turc lors du génocide arménien, devenu mufti de Jérusalem. Dès 1920, il prêcha le massacre des Juifs, notamment à Hébron. L’Angleterre tenta d’apaiser Husseini en lui présentant sans succès plusieurs plans de partage du ¼ restant. En 1941 il finit par s’enfuir en Iraq puis en Allemagne où il recruta pour Hitler des SS mahométans en Bosnie. Recherché pour crimes de guerre, il s’échappa avec la complicité de diplomates français et s’installa au Caire en 1945 pour y fonder la Ligue Arabe.
De 1939 à 1948, l’Angleterre avait interdit aux Juifs de se réfugier dans le ¼ restant de leur Pays, se rendant complice de la Shoah.
La pression ennemie a toujours été terrifiante et impressionnante, mais les temps annoncés par nos Prophètes arrivent enfin, inutile de toujours les repousser à plus tard : L’Éternel rassemble ses exilés et Il nous donne l’armée que mes grands-parents morts à Auschwitz et Maïdanek n’avaient pas.
Massada ne tombera pas une 2ème fois. « Toute arme forgée » (Isaïe 54 : 17) par l’Iran explosera sur l’Iran. Lisez Ézéchiel 38 à 48 : vous comprendrez que la neutralisation des 50 000 missiles iraniens du Hezbollah au Liban portera notre frontière au nord du Liban et sur l’Euphrate ; de même que celle des 10 000 missiles du Hamas à Gaza et au Sinaï nous ramènera au fleuve d’Égypte, pour toujours cette fois. C’est ainsi que s’accomplira la promesse qui permettra le partage du Pays entre les douze tribus, et l’espace nécessaire à la construction du Temple. Et la Jordanie servira comme prévu (Ézéchiel 39 : 11-16) de cimetière militaire pour la coalition de Gog.
L’Éternel nous aime et Il ne renonce pas au projet qu’Il poursuit depuis Abraham. IsraEl doit porter Son message et établir une société fraternelle modèle pour l’humanité. « Car c’est de Sion que sortira la Tora et la Parole de l’Éternel de Yérouchalaïm » (Isaïe 2 : 3).
IsraEl a souvent mérité d’être déchue de l’Alliance. Mais l’Amour divin est plus fort que nos défaillances et notre exil qui sont déjà annoncés dans la Tora : « Même alors, quand ils seront dans le pays de leurs ennemis, Je ne les mépriserai pas et je ne les aurai pas en horreur pour en finir avec eux, pour rompre mon alliance avec eux ; car Moi, je suis l’Éternel, leur D.ieu ; et Je me souviendrai en leur faveur de l’alliance faite avec leurs ancêtres, que J’ai fait sortir du pays d’Égypte, sous les yeux des nations, pour être leur D.ieu. Moi, Je suis l’Éternel. » (Lévitique 26 : 44-45)
Dialogue entre l’Éternel et Moïse après la faute du Veau d’Or (Exode 32 : 10-13), mais attendez la fin : « Maintenant laisse-Moi faire, afin que Ma colère s’embrase contre eux, et que Je les anéantisse ; Je ferai de toi une grande nation.
Moïse implora l’Éternel, son D.ieu, et dit : Pourquoi, Éternel, Ta colère éclaterait-elle contre Ton peuple, que Tu as fait sortir du pays d’Égypte, avec grande puissance et à main forte ? Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : C’est pour leur malheur qu’il les a fait sortir, pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de la face de la terre ?
Reviens de Ta colère, renonce à faire du mal à Ton peuple. Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes serviteurs : Tu leur as juré par Toi-même, Tu leur as dit : Je multiplierai votre descendance comme les étoiles des cieux, Je donnerai à votre descendance tout ce pays dont J’ai parlé, et ils l’hériteront pour toujours… »
Nous sommes à présent dans le temps du retour de l’exil. Mais que se passe-t-il ? Le peuple ne s’est pas encore repenti ! Alors voici ce que dit l’Éternel (Ézéchiel 36 : 22, 24, 25) :
« Ce n’est pas à cause de vous, maison d’IsraEl, que Je le fais, mais c’est à cause de Mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous êtes venus… Mais Je vous prendrai d’entre les nations, Je vous rassemblerai de tous les pays, et Je vous amènerai sur votre terre. Puis Je répandrai sur vous des eaux pures… »
En exil, nous avons profané Son saint Nom ! La première explication qui nous vient est : par nos péchés, nous avons rendu un mauvais témoignage devant les païens.
Mais ce n’est pas l’accusation que l’Éternel porte contre IsraEl. Rachi commente : « Quelle est la profanation ? C'est que leurs ennemis déclarent à leur propos : c'est le peuple de L’Éternel, ils sont sortis de Son pays, et L’Éternel n'avait pas le pouvoir de sauver ni Son peuple, ni Sa Terre. » Rachi se base sur le contexte et sur un autre dialogue, lorsque dix des douze explorateurs reviennent en refusant d’entrer dans le Pays promis (Nombres 14 : 12-20) :
« Je le frapperai de peste, et Je le détruirai ; et Je ferai de toi une nation plus grande et plus forte que lui.
Moïse répondit à l’Éternel : Mais les Égyptiens ont entendu que par Ta force tu as fait monter ce peuple du milieu d’eux. Ils l’ont dit aux habitants de ce pays, ils ont appris, Éternel, que Tu es au milieu de ce peuple, que Toi, Éternel, Tu te fais voir face à face, que Ta nuée se tient au-dessus d’eux, que Tu marches devant eux dans une colonne de nuée le jour et dans une colonne de feu la nuit. Alors si tu fais périr ce peuple comme un seul homme, les nations qui ont entendu parler de Toi diront : C’est parce que l’Éternel ne pouvait pas faire entrer ce peuple dans le pays qu’il leur avait promis par serment, qu’il les a tués dans le désert…
Pardonne, je Te prie, la faute de ce peuple, selon la grandeur de Ta bonté, et comme Tu as pardonné à ce peuple depuis l’Égypte jusqu’ici.
L’Éterneldit : J’ai pardonné selon ta parole. Mais, aussi vrai que Je suis vivant, toute la terre sera remplie de Ma gloire. »
Pourquoi dix explorateurs refusent-ils de faire l’alya ? Avec tout IsraEl, enthousiastes, ils avaient accepté la Tora au Sinaï נַעֲשֶׂה וְנִשְׁמָע (Exode 24 : 7) : littéralement « nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ». Cette parole historique est fréquemment donnée comme exemple de confiance complète. Pourquoi celle-ci s’évanouit-elle ?
« Nous ne pouvons marcher contre ce peuple כִּי חָזָק הוּא מִמֶּנּוּ car il est plus fort que… » Et Rachi encore une fois fait remarquer que le dernier mot מִמֶּנּוּ signifie à la fois « que nous » et « que Lui » (L’Éternel). La phrase hébraïque veut dire à la fois, et ce n’est pas un hasard :
· « Nous ne pouvons marcher contre ce peuple car il est plus fort que nous »
· et « Nous ne pouvons marcher contre ce peuple car il est plus fort que Lui » (L’Éternel)
On est d’accord pour des devoirs religieux « dans le désert ». On est prêt à reconnaître אלהים Élohim comme Maitre de l’Univers. Mais L’Éternel a d’autres projets que le désert pour Son peuple. Il veut nous faire entrer ensuite dans le monde pour que tous Le reconnaissent comme יהוה HaChèm’, L’Éternel, le Maître de l’Histoire.
Ce refus des dix explorateurs annonce l’exil futur et la complaisance des Juifs pour leur maintien en exil. Cyrus roi de Perse conclue ainsi le Tanakh (2 Chroniques 36 : 23) « L’Éternel, le D.ieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et Il m’a chargé de lui bâtir une maison à Yérouchalaïm, qui est en Yéhouda. Qui d’entre vous, quel qu’il soit, est de son peuple, que L’Éternel, son D.ieu, soit avec lui, et qu’il monte ! ».
Seulement 42 360 nouveaux immigrants accompagnent Esdras (2 : 64) tandis que leurs frères restent bien installés à Babylone. L’exil à Babylone devait ne durer que 70 ans, selon les annonces de Jérémie 25 : 12, 29 : 10, Zacharie 1 : 12, DaniEl 9 : 2. Il se prolonge encore 2500 ans après.
De même, la Déclaration Balfour de 1917 n’a eu qu’un succès mitigé : six millions de nos frères d’Europe l’ont payé de leur vie durant la Shoah.
L’Alliance du Sinaï a été remplacée par une religion, le judaïsme. Certes, nous avons subi une pression terrible et cette religion a maintenu une certaine cohésion : il reste encore des Juifs 2500 ans après.
Mais cette religion a dû obligatoirement rester une affaire privée, étrangère et sans application dans l’organisation des pays de notre dispersion. Le judaïsme n’a pu conserver que les éléments moraux et a du inventer un nouveau culte, le Temple étant détruit.
La « Palestine » se fait reconnaître alors qu’elle n’est qu’un fruit des manipulations du KGB. Il est donc absolument urgent qu’à présent la nation d’IsraEl cesse d’être méconnaissable. Il manque à notre judaïsme une dimension qui s’est rendue indispensable cet été.
L’économie d’IsraEl a une croissance économique moyenne de 4,5% par an, due à sa spécialisation en produits à haute valeur ajoutée : composants électroniques, ordinateurs, équipements médicaux et scientifiques. Grâce à une politique fiscale bien menée, malgré des dépenses militaires importantes (survivre dans le Proche-Orient…), l’équilibre budgétaire est maintenu depuis huit ans. Le pays a traversé la crise de 2008-2009 sans diminution de son PIB, ni augmentation du taux de chômage actuellement de 6%.
Pourtant IsraEl a vu naître cet été un mouvement de contestation sociale sans précédent. Car le développement de l'économie s'est accompagnée d'une forte montée des inégalités. Les prix de l'immobilier ont bondi de 35% entre 2007 et 2010. Les sommes consacrées par les foyers à leur logement atteignent souvent 50% de leurs revenus. Dix-huit familles contrôlent à elles seules des sociétés générant la moitié du PIB du pays. Jouissant de quasi-monopoles, ces groupes empêchent la concurrence et imposent leurs prix.
Il y a d’abord eu, via Facebook, une campagne de consommateurs (c’était nouveau) qui appelaient à ne plus acheter le célèbre fromage blanc Cottage (hum) dont le prix venait de doubler. La société Tnuva a reculé et le prix a rebaissé.
Puis « la révolte des tentes » a commencé en juillet 2011 à protester contre le niveau des loyers. Des milliers de jeunes se sont installés sur les trottoirs de Tel Aviv, puis d’une quarantaine de localités. Étudiants, mères de famille, retraités, enseignants, médecins se sont unis dans la contestation pour dénoncer globalement le coût de la vie et réclamer davantage de justice sociale.
Un milliardaire « démocrate » (pro-Obama) américain juif (dans l’ordre) qui espérait abattre le gouvernement Netanyahou, a tenté de récupérer le mouvement en y infiltrant des gauchistes, tandis que Ma’hmoud de Ramallah espérait des émeutes à la manière du soi-disant « printemps arabe ». Il n’y eut aucune violence, des négociations sont en cours.
Ceux qui aiment la Tora savent qu’elle vise à organiser une société fraternelle et à abolir la misère. Chabbath n’est pas qu’une prescription religieuse, mais aussi sociale. L’année chabbatique prescrit le repos de la terre et du paysan. Les rabbins n’ont gardé de ce précepte que l’interdiction de commercialiser les fruits et légumes produits par un Juif dans le Pays cette année-là. Ils établissent donc des actes de vente fictive de la Terre d’IsraEl pour une durée d’un an… à un mahométan. Ou alors ils font importer des produits de Jordanie. Où est l’accent sur le partage avec le pauvre, la veuve et l’orphelin ? Pourtant très portés sur la spéculation intellectuelle, ils oublient de réfléchir à une adaptation de la règle antique. Il ne reste plus que 3% d’agriculteurs dans la société actuelle. Pourquoi ces 3% seraient-ils seuls privés de revenus chaque septième année ? De même pour l’obligation de réserver au pauvre la récolte du coin du champ et la gerbe oubliée…
Quelle merveille que l’année de Jubilé, chaque cinquantième année ! Mais nous devons attendre que nos douze tribus soient réinstallées sur leur territoire pour ne plus être étranglés par un prêt à intérêt. Alors chacun reviendra gratuitement à sa propriété familiale.
La fin de l’exil d’IsraEl et l’établissement d’une société fraternelle permettront à toutes les nations d’accéder à la connaissance, non plus seulement de אלהים Élohim, le Maître du monde, mais encore à celle de יהוה HaChèm’, L’Éternel, le Maître de l'histoire, Celui qui se révèle au buisson ardent, qui sort IsraEl de l’esclavage d’Égypte et ainsi dévoile sa Volonté, la signification de la vie humaine et la finalité de l'histoire.
L’effacement de l’identité nationale d'IsraEl et de l’Alliance a obscurci la présence de D.ieu dans le monde et dissimulé sa Volonté. Cet effacement a été responsable du développement à la fois de la bigoterie et de l'incroyance, de l'athéisme et de la crise spirituelle qui sont le lot du monde actuel.
L’Éternel ne supporte plus une telle profanation. « Il sanctifiera son grand Nom. » Et comment se réalisera cette sanctification ? Par Sa victoire totale sur les opposants à Son règne sur Son peuple dans Son Pays, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Car Il a aussi un compte à régler à l’intérieur.
« Ce qui monte dans votre esprit ne se réalisera nullement, lorsque vous dites : Devenons comme les nations, comme les familles des pays, pour adorer le bois et la pierre. Aussi vrai que Je suis vivant, dit le Seigneur, L’Éternel, Je jure que Je règnerai sur vous avec une main forte et un bras étendu, dans une colère débordante, que Je vous ferai sortir d’entre les peuples, que Je vous rassemblerai des pays dans lesquels vous êtes dispersés, avec une main forte et un bras étendu et dans une colère débordante.
Je vous amènerai vers le désert des peuples, et là J’entrerai en jugement avec vous face à face !
Comme Je suis entré en jugement avec vos pères dans le désert du pays d’Égypte, ainsi J’entrerai en jugement avec vous, Parole du Seigneur, L’Éternel ; et Je vous ferai passer sous le bâton de commandement, et vous introduirai dans le lien de l’alliance ; et Je séparerai d’entre vous les rebelles et ceux qui se sont révoltés contre moi : Je les ferai sortir du pays dans lequel ils séjournent, mais ils n’entreront pas dans la terre d’IsraEl ; et vous saurez que Je suis L’Éternel. » (Ézéchiel 20 : 32-38)
« Je vous donnerai un cœur nouveau, et Je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau ; J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et Je vous donnerai un cœur de chair ; et Je mettrai mon Esprit au dedans de vous. Je ferai que vous marchiez dans Mes statuts, et que vous gardiez Mes ordonnances et les pratiquiez. Et vous habiterez dans le pays que J’ai donné à vos pères, et vous serez Mon peuple, et Moi Je serai votre Dieu. » (Ézéchiel 36 : 26-28)
Le temps approche de cette transplantation cardiaque, dans le désert des peuples. Ce texte est la réplique de Jérémie 31 où l’Eternel annonce la Nouvelle Alliance, qui est en fait la réitération de l’Alliance du Sinaï (les préceptes de la Tora) avec les Maisons d’IsraEl et de Yéhouda réunies. Revoyez aussi ci-dessus Lévitique 26 : 44-45.
La Arava, au sud des frontières de Canaan, se prépare à être ce « désert des peuples ». Région vide (pourvue en eaux souterraines), éloignées des grandes villes du centre d’IsraEl ciblées par les missiles, à l’écart aussi de la dangereuse frontière égyptienne, Sapir et la Arava ont reçu la visite des ministres du Logement Ariel Attias et de la Défense passive Matan Vilnaï le 11 juillet dernier.
Ils sont venus repérer des lieux appropriés d’évacuation de la population du nord et du centre d’IsraEl en cas de guerre (tirs massifs de missiles sur la population civile) et de tremblements de terre. L’édification de villes de tentes est prévue aux alentours de Sapir, entre Ein Yahav et ‘Hatseva.
Il nous devient de plus en plus évident qu’IsraEl a rendez-vous avec son Roi ICI, dans la Arava. Les tentes de cet été à Tel-Aviv y viendront, et notre Père nous apprendra, comme au temps de Moïse, à établir une société fraternelle. Le Prophète Elie sera là aussi, qui réconciliera les générations.
Ce sera aussi le temps de la réconciliation entre IsraEl et ceux qui resteront des nations :
« Que le fils de l’étranger qui s’est rallié à l’Éternel ne dise pas : L’Éternel m’a entièrement séparé de son peuple… Les fils de l’étranger qui s’attachent à l’Éternel pour le servir et pour aimer le nom de l’Éternel, pour être ses serviteurs, quiconque observe Chabbath pour ne pas le profaner, et ceux qui tiennent ferme mon alliance, Je les ferai venir à ma montagne sainte, et Je les rendrai joyeux dans ma maison de prière… car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. Le Seigneur l’Éternel, qui rassemble les exilés d’IsraEl, dit : J’en rassemblerai encore d’autres vers lui, sur les siens déjà rassemblés. » (Isaïe 56 : 3-8)
Nous prions pour tenir jusqu’au bout… et continuons d’agrandir notre maison d’accueil pour Souccoth (du 12 au 20/10)… et le temps du désert des peuples.
« Ils bâtiront ce qui était ruiné dès longtemps, ils relèveront les désolations anciennes, ils renouvelleront les villes ruinées, les lieux désolés de génération en génération. Les étrangers se tiendront là… » (Isaïe 61 : 4-5)
Les générations futures diront qu’il s’est fait ici une œuvre historique et prophétique.
Merci à ceux qui nous aident en main d’œuvre et en argent.
De Sion, Michael et Ola vous souhaitent une bonne et douce année 5772, dans la certitude d’être en l’Eternel à l’abri de tout mal.
Adapté d’Abraham Livni, « Le retour d'Israël et l'espérance du monde », Éditions du Rocher, 1999, pp. 185-186