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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 17:02

בעזה''ש

Avons-nous conscience que Chabbath est une révolution ?

Si vous avez retenu de Chabbath que c'est d'abord une liste d'interdictions, venez en passer un dans notre oasis, vous vous rapprocherez ainsi de Moïse lui-même et des prophètes bibliques.

Avec un cœur nouveau et un esprit nouveau, faisons la volonté divine pour une bonne raison : D.ieu nous aime, célébrons Chabbath par amour pour Lui.

Au seuil du Pays promis, Moïse nous dit que ce n'est pas avec nos pères que le D.ieu Toujours Présent1 a contracté alliance. « C'est avec nous-mêmes, nous qui sommes ici, aujourd'hui, tous vivants. » (Deutéronome 5 : 3). À la suite de cela le Décalogue nous est rappelé.

Trois commandements, les 6ème, 7ème et 8ème, ne comportent en hébreu que deux mots :

לֹא תִּרְצָח                            Tu n'assassineras pas

לֹא תִּנְאָף                 Tu ne commettras pas d'adultère

לֹא תִּגְנֹב                                   Tu ne voleras pas



Le plus long est le 4ème : « Garde le jour de Chabbath pour le sanctifier, comme te l'a ordonné ton D.ieu Toujours Présent. Six jours tu travailleras, tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est Chabbath pour ton D.ieu Toujours Présent.

Tu n'y feras aucun ouvrage, ni toi2, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni tes autres bêtes, non plus que l'étranger qui est dans tes portes ;car ton serviteur et ta servante doivent se reposer comme toi.

Ainsi tu te souviendras que tu as été esclave au pays d'Égypte, et que ton D.ieu Toujours Présent, t'en a fait sortir d'une main puissante et d'un bras étendu. C'est pourquoi ton D.ieu Toujours Présent, t'a ordonné de garder le jour de Chabbath. » (Deutéronome 5 : 12-15).

Pourquoi ce 4ème commandement est-il le plus détaillé ? Pourquoi vient-il avant l'interdiction de l'assassinat, de l'adultère et du vol ?

POURQUOI TANT INSISTER SUR CHABBATH ?

Chabbath est le 7ème jour pour le Créateur. Mais il est le premier pour Adam et Eve. D.ieu ne nous a pas créés pour nous envoyer au travail tout de suite. Il nous a d'abord invités chez Lui. Avant notre départ pour le travail, Il nous propose un câlin sur Ses genoux. La Tora est l'inverse d'une religion du travail et du mérite. Cette invitation est vraiment pour nous, « nous qui sommes ici, aujourd'hui, tous vivants » comme dit Moïse. Revenez, dit D.ieu, revenez.

Comment s'y prend-Il ? En fixant notre rendez-vous, le repère principal du calendrier, à chaque septième jour, Il passe par dessus la nature, le soleil pour le jour et l'année, et la lune3 pour le mois. Il veut que nous reconnaissions que Lui est D.ieu, au dessus de tout. Mettons de côté nos habitudes.

לקדש (léQaDèCH) « sanctifier » Chabbath, c'est le mettre à part. Cesser tout travail à l’approche de la nuit de vendredi soir, pas seulement pour une soirée mais pour un jour entier, c’est témoigner qu'Il a créé l’univers en partant de rien, que Son Esprit domine la matière, qu’Il est le Maître de notre force de travail et de notre vie.

La קדושה (QéDouCHa), la sanctification de Chabbath qu'Il attend de nous consiste à nous écarter en ce jour des contingences matérielles, à réduire toutes nos activités extérieures.

Il n'a pas créé l'homme, mais le couple humain. Si nous sommes mariés, Il nous demande de nous consacrer à nos קדושים (QiDouCHim') notre mariage4 et notre famille. Chabbath, ce sont des moments pour se ressourcer ensemble, prendre du recul sur les six jours passés, et aussi de la hauteur sur les six jours à venir.

Si tu vis seul(e) (ce qui est mieux que d'être mal accompagné), Chabbath est une bénédiction particulière pour toi. « Qu'il ne dise pas, l'eunuque, 'hélas, je ne suis qu'un arbre desséché' car ainsi s'exprime le Toujours Présent : aux eunuques qui gardent Mes Chabbaths, qui se complaisent à ce que J'aime, qui s'attachent à Mon alliance, à eux, J'accorderai dans Ma maison et dans Mes murs un monument et un titre5 qui vaudra mieux que des fils et des filles, un nom éternel qui ne périra pas. » (Isaïe 56 : 3-5) Tu as besoin de cette bénédiction particulière, car faire la fête seul(e), c'est vrai, ce n'est pas évident. Ton D.ieu a préparé pour toi une joie spéciale pour ce jour. Il t'envoie d'IsraEl par ces lignes la certitude noble que tu es capable de sanctifier Chabbath comme il faut, comme en IsraEl. Prépare ta maison, prépare toi, habille toi joliment, mijote un repas d'exception, sors du vin, une jolie nappe, des fleurs, des chandelles. (Même un homme seul peut faire ça, dit Ola, auteure de ce paragraphe, Ola qui a longtemps vécu seule). Si tu peux inviter quelqu'un qui a le même esprit pour Chabbath, tant mieux. Sinon reste seul(e) avec ton D.ieu dans la joie. Chante les Psaumes, danse, sens-toi libre, tu as un invité invisible.

D.ieu connaît nos objections : « J'ai un travail urgent à finir, j'ai besoin d'argent ». Il y répond : « Ton D.ieu te bénira dans tout ce que tu entreprendras » (Deutéronome 14 : 29). As-tu confiance en Lui ?

Dans Exode 31 : 15, Il ne dit pas : « pendant six jours tu travailleras... », mais « pendant six jours יֵעָשֶׂה מְלָאכָה le travail sera fait ». La phrase est au passif. Ce n'est pas que le travail se fasse tout seul, mais tu travailles bien mieux l'esprit détendu : travailler est une occupation, mais ne doit pas devenir une PREoccupation, ce serait une idole.

D.ieu va très loin pour nous convaincre lorsqu'Il conclut le 4ème commandement (Exode 20 : 11) : « וַיָּנַח (vayana'h) Il s'est reposé le septième jour » D.ieu n'a évidemment nul besoin de se reposer. Rachi nous dit pourquoi ce langage humain est utilisé ici, dans le contexte de la législation révélée : parce que l'imitation du maître est le meilleur mode d'apprentissage.

Nous verrons plus loin que quand Genèse 2 : 2 parle du début de la création (et pas encore de la relation de D.ieu à l'homme), il n'est pas écrit « D.ieu s'est reposé », mais simplement « Il cessa. »

Faire profiter de Chabbath les esclaves6 a été une révolution sociale. Et Chabbath n'est encore que la base du "Système Sept" de la Tora. Chaque 7ème année, D.ieu ordonne d'annuler les dettes et de ne pas travailler la terre, dont les fruits sont ainsi mis à la disposition des pauvres. Après sept fois sept ans, au Jubilé, les esclaves sont libérés et chaque ferme revient à la famille qui l'a reçue lors du partage de Josué. (Et nous languissons après le prochain Jubilé des six millénaires...)

Le commandement de Chabbath et de l'année chabbatique est si important que son viol a pour sanction l'exil (2 Chroniques 36 : 20-21) : « (Nabuchodonozor) exila à Babylone le reste [échappé] à l’épée ; ils furent ses esclaves à lui et à ses fils, jusqu’à l'avènement du roi de Perse ; ainsi se réalisa la parole du Toujours Présent, annoncée par Jérémie : « Le pays fera Chabbath pendant soixante-dix ans pour compenser les années chabbatiques qui n'ont pas été observées ». Moïse nous avait prévenus : « La terre sera abandonnée d’eux, et elle voudra ses Chabbaths, dans sa désolation, eux une fois partis... » (Lévitique 26 : 43)

La Bible est, paraît-il, le livre le plus diffusé au monde. Le dessin des Tables de l'Alliance a été copié par la révolution française et sa déclaration des droits de l'homme. Mais son calendrier ne donnait aux ouvriers qu'un jour de repos sur dix.

La chrétienté et l'islam ont adopté la semaine, mais l'ont décalée l'une vers dimanche, l'autre vers vendredi. Chabbath reste donc, comme le dit le Toujours Présent dans le Livre de l'Exode (31 : 13) « un signe entre Moi et les enfants d'IsraEl ».

LE MOT "CHABBATH" EST EXPLIQUÉ dans Genèse 2 : 2 : « וַיִּשְׁבֹּת (Vayichbot) Il cessa au septième jour tout son ouvrage qu'Il fit, car en lui שָׁבַת (chavat) Il cessa... »

Les trois lettres שבת signalées en gras sont la racine du verbe "cesser" et du nom "Chabbath". On trouve le même verbe quand D.ieu annonce à Noé (Genèse 8 : 22) : « Tant que dureront tous les jours de la terre, semis et moisson, froid et chaleur, été et hiver, jour et nuit לֹא יִשְׁבֹּתוּ (lo yichbotou) ne cesseront plus jamais ».

שַׁבָּת Chabbath veut dire "cessation". « En six jours, le Toujours Présent a fait les cieux et la terre, et au septième jour שָׁבַת וַיִּנָּפַשׁ (chavat vayi-nafach) Il a cessé et s'est retiré en Lui-Même. » (Exode 31 : 13).

Le verbe וַיִּנָּפַשׁ (vayi-nafach) employé ici signifie que D.ieu a opéré Sa propre contraction (צימצום tsimtsoum), qu'Il s'est retiré en Lui-Même נֶפֶשׁ (néfèch, "âme") Suprême.

Il cherche à être aimé de nous, et nous a créés libres d'aimer, libres comme Lui, à Son image. C'est pour cela qu'Il s'est retiré et a voulu nous faire de la place.

« en lui [Chabbath] Il cessa tout l'ouvrage

אֲשֶׁר בָּרָא אֱלֹהִים לַעֲשׂוֹת

que créa Elohim pour faire. »

« D.ieu a créé pour faire », (Genèse 2 : 2, les traducteurs refusent cette phrase bizarre), cela veut dire que depuis que D.ieu est entré dans Son Chabbath, c'est à nous de continuer. En un sens, si le Créateur "se repose", c'est sur l'homme.

Nous avons notre responsabilité dans le parachèvement de l'entreprise commencée par Lui durant Ses six jours. Cette responsabilité découle de la liberté et de l'espace qu'Il nous donne. Avec la proclamation du septième jour commence l'histoire humaine. Les générations vont alors se succéder, Adam et Ève, Caïn et Abel, Noé et le déluge, la Tour de Babel, les patriarches ; et Chabbath n'est plus mentionnée. Il faudra attendre la sortie d'Égypte, pour redécouvrir Chabbath, comme l'une des premières lois données à la nation d'Israël.

Chabbath est liée dans l'histoire d'Israël avec la nourriture : la manne. En sortant d'Égypte, nous avons été pris en charge économiquement par D.ieu, qui a fourni eau, pain et protection. Nous voici dans une sorte de bulle de bénédiction qui rappelle le jardin d'Éden. Là aussi Adam et Ève n'avaient pas à se soucier de leur besoins premiers, puisque le monde fonctionnait en libre service. Nous avons dû apprendre dans le désert à faire tout notre travail (sortir du camp, ramasser la manne puis la faire cuire), mais seulement durant six jours. Le sixième jour seulement (vendredi), la ration de pain céleste est double : une pour le jour même et l'autre pour Chabbath. Ainsi Dieu envoie sa bénédiction au rythme du septième jour.

« Les enfants d'Israël virent et ils se dirent l'un à l'autre, "qu'est-ce que c'est ?" car ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit : c'est le pain que le Toujours Présent vous a donné en nourriture" .

Le mot מן "manne" ne désigne pas seulement un objet, c'est surtout une question. Rachbam, petit fils de Rachi, indique qu'il signifie "quoi" en égyptien (en hébreu מה "ma"). La nourriture renvoie donc au questionnement.

Chabbath est le jour privilégié où l'homme, détaché de l'obligation de produire a le temps de se poser des questions et aussi de faire "réponse" et "retour". En hébreu, ces deux mots n'en sont qu'un : תשובה (téchouva) de la racine שוב (chouv) "revenir" ce qui veut dire aussi "retour vers D.ieu", et "repentance". À la fin des temps, au retour de l'exil, : « וְשַׁבְתָּ (véchavta) Tu reviendras jusqu'à ton D.ieu Toujours Présent » (Deutéronome 2 : 30). Or ושבת (véchavta) peut aussi se lire (l'hébreu s'écrivant sans voyelles) véChabbath : "et Chabbath".

COMMENT VIVRE CHABBATH SELON LA TORA ?

« Considérez que le Toujours Présent vous a donné Chabbath. C'est pourquoi Il vous donne, au sixième jour, la provision de deux jours. Que chacun demeure où il est, que nul ne sorte de son habitation le septième jour. » (Exode 16 : 29)

« Ce que vous avez à cuire, cuisez-le, à faire bouillir, faites-le bouillir aujourd'hui et toute la provision restante, gardez-la en réserve pour demain. » (Exode 16 : 23).

« Six jours tu travailleras et le septième jour tu cesseras7. Tu interrompras labourage et moisson. » (Exode 34 : 21). Ceci est transposable aux autres métiers.

Mais au Sinaï, Moïse n'a pas reçu seulement les Tables de l'Alliance. D.ieu lui a demandé aussi de faire construire le Michkan', sanctuaire mobile8, ainsi que de faire fabriquer les objets du culte (Exode 25 à 31 : 119).

À la fin de la description du sanctuaire à construire, on remarque un mot au verset 13 « ...cependant mes Chabbaths vous garderez, car c'est un signe entre moi et vous pour vos générations, afin de savoir que Je suis le Toujours Présent qui vous sanctifie. » Le mot "cependant" indique clairement qu'on suspendra la construction à Chabbath. 

C'est à partir de ce mot "cependant" qu'on a recensé 39 travaux nécessaires à la construction de ce Sanctuaire, travaux interdits à Chabbath. À partir de ces 39 travaux ont été développés des travaux dérivés, puis se sont ajoutées des "haies de protection" destinées à éviter la transgression. Il ne faut pas, en effet, prendre les préceptes divins à la légère. D.ieu est Saint et veut que nous soyons saints. Mieux vaut donc faire plus d’efforts de fidélité que pas assez.

Or les Sages n’ont pas choisi fortuitement l’image de la haie. Notre maison est entourée de haies que nous taillons régulièrement, de peur qu'elles ne nous cachent le ciel. Nous devons éviter le risque de perdre le cap de l'intention divine et de nous enliser dans la sclérose.

Le Rav Léon Achkénazi, surnommé Manitou, disait ainsi qu’il ne fallait pas que "la cacherouth (les lois alimentaires juives) vous cache la route".

« La parole de HaChém’ n’a été pour eux que

צַו לָצָו צַו לָצָו קַו לָקָו קַו לָקָו

tsav latsav tsav latsav qav laqav qav laqav

ordre sur ordre, ordre sur ordre, ligne sur ligne, ligne sur ligne ; une vétille par-ci, une vétille par-là, de sorte qu’en marchant, ils trébuchent en arrière et se brisent, s’engagent dans le piège et s’y embarrassent. » (Isaïe 28 : 13).

À Chabbath, D.ieu nous demande simplement de cuire nos repas avant Chabbath et de nous abstenir de tout gagne-pain afin de faire la Fête avec Lui.10

Quelle est la fonction du Michkan' ? « Ils me feront un Sanctuaire et Je résiderai.... » Aujourd'hui encore, beaucoup sont tentés de lire comme suite "je résiderai dedans".

Sa fonction la plus évidente est de célébrer l'unité du peuple devant D.ieu. C'est la dimension extérieure, spatiale du Sanctuaire. 

Mais D.ieu ne continue pas Sa phrase ainsi en disant "je résiderai dedans". Il dit "Ils me feront un Sanctuaire et je résiderai בְּתוֹכָם en eux" (3ème personne du pluriel, Exode 25 :8).

Il nous est plus difficile de laisser D.ieu résider en nous, qu'à D.ieu d'avoir fait descendre Sa gloire à la dédicace du Michkan' et du Temple de Salomon, au point qu'au début, personne ne pouvait y entrer.

Nous avons déjà connu trois échecs, d'abord au temps des Juges quand les Philistins ont emporté l'arche, ensuite quand le Temple de Salomon a été détruit par Babylone, et encore au temps des Romains, quand les factions juives se déchiraient dans la haine gratuite.

L'exigence divine de soumettre les travaux du Michkan' au rythme de Chabbath nous démontre clairement que D.ieu veut en priorité résider dans notre cœur. C'est plus urgent que dans le plus beau des sanctuaires.

Chabbath est le Sanctuaire de D.ieu en nous, dans la dimension du temps. Le temps nous est intérieur, c'est la dimension de notre être.

Le Temple à venir, nous étant extérieur dans la dimension de l'espace, ne sera rebâti à Yérouchalaïm que quand le D.ieu qui est en quête de nous (parce qu'Il nous aime) résidera en nous. C'est Son projet de "culte en esprit et en vérité" déclaré depuis le Sinaï. 

La circoncision ordonnée dès Abraham doit nécessairement être, non pas remplacée (hérésie connue), mais confirmée par la circoncision du cœur enseignée par Moïse : « Ton Dieu Toujours Présent circoncira ton cœur et celui de ta postérité, pour que tu aimes ton Dieu Toujours Présent de tout ton cœur et de toute ton âme, et assures ton existence. » (Deutéronome 30 : 6, voir aussi 10 : 16)

De même, Jérémie 31 : 33 annonce la réïtération de l'Alliance du Sinaï avec IsraEl et Yéhouda pour inscrire la Tora dans nos cœurs. Offrons, non pas la mort d'un autre, mais notre propre vie pour y réaliser la volonté divine et Il « pardonnera nos fautes et en effacera jusqu'au souvenir » (31 : 34)

C'est aussi l'enseignement d'Ézéchiel (11 : 19-20) : « Je leur donnerai un seul cœur et Je mettrai en vous un esprit nouveau ; J'ôterai le cœur de pierre de leur corps et Je leur donnerai un cœur de chair, afin qu'ils suivent Mes lois, qu'ils observent Mes prescriptions et les accomplissent. Ils seront pour Moi un peuple et Je serai pour eux un D.ieu. »

La révélation du D.ieu d'IsraEl, la Tora est simple et ne se réduit pas à un code de règlements. Il n'y est question que d'amour et de délices.

« Si tu cesses de fouler aux pieds Chabbath, de vaquer à tes affaires en ce jour qui M'est consacré, si tu considères Chabbath comme un délice, la sainte journée du Toujours Présent comme digne de respect, si tu le tiens en honneur en t'abstenant de suivre tes voies ordinaires, de t'occuper de tes intérêts et de prononcer des paroles vaines, alors tu trouveras tes délices dans le Toujours Présent, Je te ferai chevaucher sur les hauteurs de la terre et Je te nourrirai de l'héritage de ton père Jacob... C'est la bouche du Toujours Présent qui le dit. » (Isaïe 58 : 13-14)

Et cette révélation va s'étendre au-delà de ce qu'il est permis d'imaginer :

« Observez la justice et faites le bien; car mon secours est près de venir et mon salut de se manifester… Heureux qui respecte Chabbath et ne le profane pas, et qui garde sa main de toute action mauvaise ! Que l'enfant d'étranger qui s'est rallié au Toujours Présent ne dise pas : "Certes, le Toujours Présent m'exclura de son peuple!"

... les enfants d'étrangers qui rejoignent le D.ieu Toujours Présent, se vouant à son culte, aimant son nom et devenant pour lui des serviteurs, tous ceux qui observent Chabbath et ne le profanent pas, qui persévèrent dans Mon alliance, Je les amènerai sur Ma sainte montagne... car Ma maison sera dénommée Maison des prières pour toutes les nations."

Parole du Souverain, du Toujours Présent, qui rassemble les dispersés d'IsraEl: "II en est d'autres que Je recueillerai en même temps que seront recueillis les siens." (Isaïe 56 : 1-8)

Chabbath est tout simplement  l'image de notre avenir commun, lorsque le D.ieu d'IsraEl viendra à Yérouchalaïm délivrer le monde du mal et y établir Son règne.

Ce Chabbath des millénaires se prépare aujourd'hui, au sixième jour (quand nous mijotons de bonnes actions) :

מִי שֶׁטָּרַח בְּעֶרֶב שַׁבָּת יאכַל בְּשַׁבָּת

« Qui s'est donné de la peine la veille de Chabbath aura de quoi manger à Chabbath. » (Talmud Avoda Zara 3 a)

« Constamment, de nouvelle lune en nouvelle lune, et de Chabbath en Chabbath, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit le Toujours Présent. » (Isaïe 66:23)

CHABBATH CHALOM !

1 השם 'HaChem" signifie "Le Nom", au-dessus de tout nom. Nous ne prononçons pas le Tétragramme YHVH. Ce Nom en quatre lettres est la 3ème personne du singulier de l'aspect inaccompli de la conjugaison du verbe "être présent". הוה (HoVéH) est le nom hébreu du temps présent en conjugaison. La traduction "Le Toujours Présent" rend mieux compte du dynamisme de l'Intervenant Divin que le titre "l'Éternel" à la connotation figée et glaciale. Voir notre lettre précédente.

2 "Ta femme" n'est pas mentionnée, car D.ieu s'adresse autant à l'un qu'à l'autre. Vous ne faîtes qu'un.

3 Voir dans nos brochures « Apprends-nous à compter nos jours » la comparaison des trois calendriers, le biblique, le chrétien et le mahométan, et leurs arrière-plans idéologiques.

4 קדושים (QiDouCHim') "sanctifications" = mariage juif

5 יד ושם (yad va-Chem), littéralement "une main et un nom"

6 La Tora n'a pas aboli l'esclavage, mais l'a vidé de sa substance. L'esclavage n'a été aboli aux Etats-Unis qu'après la guerre de sécession (1865). Il est encore pratiqué dans plusieurs pays mahométans.

7 En cas de risque pour la santé ou la vie d'une personne, nous avons, non pas le droit, mais le devoir de repousser les commandements de Chabbath. Car « וָחַי בָּהֶם (vé'haï bahem) vous vivrez par eux » (Lévitique 18 : 5), c'est-à-dire que vous ne mourrez pas à cause d'eux.

8 משכן "Michkan" vient de la racine שכנ = résider. Ce sanctuaire mobile est aussi nommé « Tabernacle ».

9 Simultanément, le peuple en bas du Sinaï adorait le veau d'or. D.ieu préparait avec Moïse au sommet du Sinaï le "remède" (le culte du Michkan) à la "maladie" (le veau d'or).

 

10 Ciel ! J'ai oublié de vous dire d'aller à la synagogue à Chabbath ! Sans doute parce qu'aujourd'hui, j'ai voulu aller à l'essentiel. Et je pense que l'essentiel est bien ici...

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 18:03

 

ב''ה

Quelques réflexions sur Eikha, le Livre des Lamentations, (chap 3, v 18-28) pour ce jour de 9 Av.

Le destin d'IsraEl a été terrible, et nous ne sommes pas sortis d'affaire. Cette journée est faite pour qu'on s'en pénètre.

 

°°°°°°°

 

"J'ai dit : 'C'en est fait de mon avenir et de ce que je pouvais espérer de HaChèm’.'  Rappelle-toi ma misère et mon abandon : je ne connais que poison et absinthe. En évoquant ces souvenirs, mon âme s'affaisse en moi.

(mais….)

Voici la pensée qui s'éveille en moi, et c'est pourquoi j'espère.

חַסְדֵי יהוה כִּי לֹא תָמְנוּ כִּי לֹא כָלוּ רַחֲמָיו ׃

Les bontés de HaChèm’, non elles ne sont pas taries,

non ses matrices ne sont pas épuisées.

חֲדָשִׁים לַבְּקָרִים רַבָּה אֱמוּנָתֶךָ ׃

Elles se renouvellent chaque matin, immense est ta fiabilité.

חֶלְקִי יהוה אָמְרָה נַפְשִׁי עַל כֵּן אוֹחִיל לוֹ ׃

Ma part c'est 'HaChèm’, dit mon âme, c'est pourquoi j'espère en Lui.'

טוֹב יהוה לְקוָֹו לְנֶפֶשׁ תִּדְרְשֶׁנּוּ ׃

Il est bon, HaChèm’, pour ceux qui espèrent en Lui, pour l'âme qui Le recherche.

טוֹב וְיָחִיל וְדוּמָם לִתְשׁוּעַת יהוה ׃

C'est une bonne chose d'attendre en silence le secours de HaChèm’ ;

טוֹב לַגֶּבֶר כִּי יִשָּׂא עֹל בִּנְעוּרָיו ׃

Il est bon (aussi) pour l'homme de porter le joug dès sa jeunesse ;

יֵשֵׁב בָּדָד וְיִדֹּם כִּי נָטַל עָלָיו ׃

Qu’il s'assied solitaire et reste silencieux, lorsqu'Il le lui impose."

 

°°°°°°°

 

Les grands empires et nombre de nations connues dans l'antiquité sont disparus. La France et l'Occident tout entier sont en train de couler. Les fidèles victimes de Mahomet s'entretuent très bien, entre eux, sans nous.

Et nous ? Nous sommes le pays et le peuple le plus détesté au monde. Nous en prenons notre parti. IsraEl à présent ne rasera plus les murs, et seuls ceux qui ont encore l'exil au coeur mendient l'amour des païens.

En fait, Celui qui nous a faits nous éprouve, comme l'orfèvre sépare le métal précieux des scories… par le feu.

Il nous a amenés jusqu'ici, pas pour nous jeter, pas pour nous détruire.

Les termites qui nous attaquent périront.

 

Aujourd'hui, moi l'Hébreu, je fête mon anniversaire.

J'ai quatre mille ans.

Pourquoi parler aujourd'hui d'anniversaire ?

Que disent nos Sages ?

Que c'est justement en ce jour de toutes les catastrophes

que naît celui d'entre nous nous qui nous conduira victorieusement, le Machia'h.

 

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Published by Michael & Ola - dans Nourriture biblique
25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 10:44
ב''ה
שנה טובה
 
Chana tova, Bonne année !
 
אָבִינוּ מַלְכֵּנוּ
Avinou, Malkénou[1], Notre Père, notre Roi…
Pour mieux comprendre Celui que nous appelons "Notre Père", nous devons comparer la fonction de notre Unique Créateur avec les rôles de Ses mandataires, nos deux Procréateurs.
"Faisons l'homme בְּצַלְמֵנוּ     כִּדְמוּתֵנוּ     à notre image, comme notre ressemblance", dit la Tora. D'accord, Voltaire, "nous le lui avons bien rendu". Si nos représentations anthropomorphiques sont utiles, elles ne doivent pas devenir des pièges.
La Tora accepte ce risque, "elle parle[2] le langage des hommes", du "doigt de D.ieu", de "son bras étendu", de "sa main", et annonce que "ses pieds se poseront…" etc.
Michel-Ange dans sa fresque du plafond de la Chapelle Sixtine (1512) illustre la conception la plus courante de "Notre Père" :
la créature d’un côté face au créateur de l’autre.
Michel+Ange2.jpg
 
L'artiste est immense, mais sa théologie n'est rien d'autre que païenne gréco-latine. Elle réduit le Créateur à un procréateur surhumain, et fatalement, elle inspire subliminalement les idées de tous. N'oublions jamais que le mot français "Dieu" vient de "Deus" et du "Zeus" grec. Nous utilisons certes le mot "D.ieu" pour être compris, mais nous en changeons l'écriture afin de nous souvenir que Celui de la Tora n'est pas ce faux dieu païen.
 
La réflexion sur notre Père céleste doit se tenir en terrain hébreu en tenant compte de ce que :
·        rien n'existe en dehors de D.ieu, puisque Il est partout, à l’infini,
·        donc que l'univers n'a pu sortir hors de Lui.
 
La seule image qui vient à Rabbi Yits’haq Louria (1534-1572), c'est que le Créateur, qui n'a pas fait sortir l'univers de Lui-Même vers un dehors qui n’existe pas, s'est retiré un peu en Lui-Même, par צִמְצֻם     (tsimsoum), contraction. Et c'est dans ce creux ménagé en Lui qu’Il a créé l'univers.
 
D.ieu nous aime et les êtres qu'Il crée sont semblables à Lui, capables d'aimer. Comme on ne force pas l’amour, alors Il nous laisse libres de choisir entre notre bon et notre mauvais penchant. Il va jusqu'à renoncer –provisoirement- à régner en tout lieu. De là découle la terrifiante existence du mal, contrepartie de ce qu'est Son Amour vrai.
 
Ce creux aménagé par D.ieu en Son sein est l'image de la liberté humaine. C’est là que se trouve le monde, c’est du milieu de Lui-Même que D.ieu a "disparu". Le mot עוֹלָם     (‘ôlam) traduit par "univers" et "éternité" nous l'enseigne, sa racine veut dire "disparaître, se cacher".
 
En principe[3], ici et durant le temps de Sa patience et de la gestation de l’humanité nouvelle, D.ieu disparaît et laisse chacun(e) faire ce qu'il veut. Seule la Tora en hébreu nous révèle qu'Il se cache ici mais qu'Il est partout.
 
Ce n’est pas qu'une théorie philosophique, voyons-en les conséquences très pratiques :
 
Que vous évoque l’image du monde placé dans une sorte de poche qu’a ménagée le D.ieu infini à l’intérieur de Lui-Même ? Une image inverse de celle de Michel Ange, où l'homme est face à D.ieu. Le Créateur est comme une mère qui fait de la place en elle-même pour y installer un autre être, à qui elle donne la vie ; c’est pour cela que l'hébreu de la Tora parle de רַחֲמִים[4] (ra’hamim’), ce qu'André Chouraqui traduit littéralement par "matrices", alors que les autres écrivent "compassion" ou "miséricorde".
 
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Un anthropomorphisme de plus, direz-vous… Bien sûr, mais s'il "parle" mieux du réel ?...
 
Si vous voulez savoir où en est la grossesse, regardez du côté d'IsraEl. La gestation approche du terme, nous en sommes aux douleurs. Comme le dit le Rav Kook, ce ne sont pas celles de l’agonie mais de l’accouchement, pour un reste d'humanité que l'Eternel Se prépare. Il commence dans Son peuple et par Son Pays[5]. Enfin va apparaître l’humanité conforme à l’image divine, et on verra ce qu’était l’embryon :
 
·        A-t-il choisi d’aimer ? Il naîtra viable au sein de la famille divine, comme fils ou fille du D.ieu Vivant,
 
·        A-t-il préféré son ego ? Il n’aura rien fait pour naître viable. Il sera mort-né.
 
Ceci, c’est pour le point de vue éthique[6].
 
L’autre aspect de l’image de Rabbi Louria est sécuritaire. Nous sommes en Lui, sous contrôle. Quoi qu’il arrive, si je vis de la vie divine, aucun mal n’est irrémédiable. Même si je subis des épreuves, même si mon enveloppe est détruite, le souffle de vie divine qui m'anime ne peut être anéanti. D.ieu me rendra la vie, et cette fois je ne subirai plus d’atteinte.
 
C’est dans ce sens que nous vivons dans une totale sécurité, ici en IsraEl, dans les années actuelles où nous sommes submergés par des flots de haine. Car l'Eternel contrôle tout et c’est même Lui qui organise le piège… dont nous sommes l'appât :
 
"Je ferai de Yérouchalaïm une coupe donnant le vertige à tous les peuples d’alentour… une pierre lourde à soulever pour toutes les nations…" (Zacharie 12).
 
"En ces jours-là et en ce temps-là où Je rétablirai les captifs de Yéhouda et de Yérouchalaïm, Je rassemblerai toutes les nations, et Je les ferai descendre dans la vallée de 'L’Eternel-Juge', et là J’entrerai en jugement avec elles au sujet de Mon peuple et de Mon héritage, IsraEl, qu’elles ont dispersé parmi les nations ; et elles ont partagé Mon pays…" (Joël 4 : 1-2 ou 3 : 6-8)
 
"Lorsque j’erre, Toi ! Lorsque je médite, Toi !
Seulement Toi, encore Toi, toujours Toi !
Toi ! Toi ! Toi !
Lorsque je me réjouis, lorsque je m’attriste, Toi ! Seulement Toi, encore Toi, toujours Toi !
Toi ! Toi ! Toi !
Tu es le Ciel ! Tu es la Terre !
Toi dessus ! Toi dessous !
Dans chaque direction, à chaque issue !
Seulement Toi, encore Toi, toujours Toi !
Toi ! Toi ! Toi !"
Rabbi Lévi Yits’haq de Berditchev
 
La Tora va très loin pour fonder notre certitude : si nous vivons de la vie de D.ieu (dans Son amour, et que notre comportement le reflète), alors elle dit quenous sommes une part de Lui[7].
 
Le Rav Dufour[8] relève dans le dernier chant de Moïse (Deutéronome 32 : 9, Ha'âzinou) :
 
 חֵלֶק יהוה עַמּוֹ     (‘hélèq HaChèm ‘âmmo). Le premier niveau de traduction est valable : "la part de l’Éternel est son peuple", c'est-à-dire qu'Il s'est réservé IsraEl comme "une part pour lui et pas pour les autres".
 
Mais la grammaire nous invite à aller plus profond. Comme חֵלֶק     (‘héléq = part) n’est pas précédé de l’article défini, au lieu de "la part", on traduit "une part" : IsraEl est donc une part de D.ieu.
 
C'est pour cela que nous écrivons "IsraEl", avec la majuscule de El (Dieu en hébreu) au milieu de notre nom, pour préciser que sans El, Isra… rien.
HaChèm dit au verset suivant (Deut. 32 : 10) qu’Il nous garde "comme la prunelle de Son œil" ; et Zacharie (3 : 8) "Celui qui vous touche, touche la prunelle de son œil."
 
C'est tellement incroyable, qu'Isaïe (26 : 19) confirme à un degré inimaginable l’union de D.ieu avec ceux qu’Il aime / avec ceux qui L’aiment (corrigez les traducteurs imprécis, limités, infidèles ou timorés) :
 
"Ils vivront tes morts, נְבֵלָתִי     (névélati) mon cadavre, ils se lèveront, éveillez-vous et chantez de joie, vous qui résidez dans la poussière, car rosée de lumières est ta rosée, et la terre jettera dehors les trépassés".
 
Les morts d'IsraEl sont… "le cadavre de D.ieu". Et bien que la nation d'IsraEl soit menacée d'extermination nucléaire dans la passivité générale, nous seuls détenons la certitude de survie (pas comme d'autres peuples et pays que vous connaissez).
 
Le prophète Osée (13 :14) en atteste : "De la main du chéol Je les rachèterai, de la mort Je les délivrerai, où est ta peste, mort, où est ton fléau, chéol…"
 
Conclusion : il est temps que tout être humain connaisse l’intelligence, la puissance et l’amour du Créateur. Nous les constatons dans la nature vierge, là où la rébellion du mal n’a pas opéré de destructions. 
 
Le projet divin initial se réalisera : "Si je mène une femme jusqu'au terme de sa grossesse, demande l’Éternel, vais-je empêcher l'enfant de naître ? Si c'est moi qui prépare une naissance, dit ton D.ieu, ce n'est pas pour la rendre impossible !" (Isaïe 66 : 9)
 
Et pourtant, malgré cette allusion supplémentaire, nous ne prions pas "notre Mère qui es aux cieux". Pourquoi ?
 
Si IsraEl préfère appeler D.ieu "Père" plutôt que "Mère", ce n'est pas parce que nous en sommes encore au modèle patriarcal machiste oppresseur des femmes.
 
C'est plutôt parce que la relation d'un père à son enfant tient à un lien de parole, à un pacte qui est fait entre un homme -la plupart du temps le géniteur- et son enfant. Ce lien de parole est signifié pour l'Hébreu par בְּרִית מִילָה     l'Alliance de la מִילָה     Mila. Cet homonyme hébreu signifie à la fois "circoncision" et "mot". Nous entrons dans l'Alliance, non déjà à la sortie de la Mère, mais seulement au 8ème jour, au mot du Père.
 
Qu'il soit le géniteur ou non, il y a toujours dans la paternité quelque chose de l'adoption. On est toujours sûr de l'identité de la mère (sauf dans le cas d'une mère porteuse) : c'est observable au moment de l'accouchement. Mais il peut y avoir doute sur celle du père. Notre père est l'homme désigné comme tel par notre mère. C'est une question de confiance, une question de parole donnée.
 
Tu n'hérites pas de ta relation avec D.ieu par tes gênes, ton sang ou ta naissance, ni même par l'éducation reçue.
 
D.ieu n'est ton Père que si tu L'appelles par ce nom, si tu Le reconnais comme tel. Es-tu prêt(e) à entrer en dialogue avec Lui dans une relation de confiance ? Adresse-toi à Lui et dis אָבִינוּ      "Notre Père". C'est alors que ta façon de Le considérer va changer.
 
Vois plutôt tout ce à quoi tu es appelé(e) par le fait de n'être pas "naturellement" relié(e) à Lui, dès la naissance, par on ne sait quel cordon ombilical spirituel. Tu as à entrer en contact, tu as à tisser avec Lui une trame, une histoire commune, tu as à recevoir tendresse et protection en même temps.
 
Tu as aussi à montrer du respect envers Celui qui garde autorité sur ton existence, tu es appelé(e) à la reconnaissance pour Celui qui pourvoit à tes besoins alors que tu n'es pas capable de vraiment vivre par toi-même. D'ailleurs Il est d'accord pour que tu Lui en fasses chaque jour la liste…
 
Réalisons-nous la chance qui est la nôtre ? Nous pouvons nommer le Créateur de l'Univers אָבִינוּ      "notre Père" ! Peu de croyants ont cette chance sur cette terre, en particulier les mahométans.
 
Mais de plus, le nom hébreuאָב      (av) = "père" réserve des surprises : si "Maman" est le premier mot que j'ai prononcé,אָב      (av) est composé des deux premières lettres, et de ce fait, c'est le premier mot du dictionnaire. Ensuite il s'écrit comme אֵב     (èv) = "jeune pousse". Les deux mots ont pour racine trilittère communeאבב     = "faire pousser". Le père hébreu se définit comme celui qui fait grandir les jeunes pousses.
 
Un des dérivés les plus connus de la même racine est אָבִיב     (aviv), la saison des jeunes pousses, le printemps, le "temps de notre libération de l'esclavage d'Egypte" (Exode 13 : 4). Pensez-y en arrivant à l'aéroport deתֵל אָבִיב      (Tel-Aviv), la Colline du Printemps.
 
Un autre dérivé sur lequel nous reviendrons : "Pauvres" se dit אֶבְיוֹנִים     (évionim, Ebionites), comme les jeunes pousses qui peinent à grandir.
 
Si l'hébreu relie par la racine (!) אָב      (av) le "père" et אֵב    (èv) la "jeune pousse", c'est pour rappeler[9] que chaque père humain, à l'image de son Père céleste, doit prendre soin des petits et ceux-ci lui en témoigner de la reconnaissance.
 
En prononçant ce nom de "Père" à l'attention de D.ieu, mesure aussi le bonheur d'être riche d'autant de frères et de sœurs. Tu n'es pas seul(e). Un(e) inconnu(e) vient vers toi, il n'est pas un ennemi, vous appartenez à la même famille, ton Père te l'envoie.
 
Notre D.ieu et Père veut que Ses enfants vivent ensemble sans se diviser pour des questions de religions et d'idéologies. Le projet divin avec toutes les nations est fondé sur l'alliance de Noé. D.ieu lui ordonne de ne pas consommer de sang, symbole de la vie à respecter. Par cette alliance, chaque être humain peut être fils et fille de D.ieu.
 
L'alliance de l'église avec l'empire au 4ème siècle a interdit IsraEl de parole. Les Juifs se sont alors repliés sur eux-mêmes. Mais ce temps se termine.
 
L'Eternel ressuscite IsraEl. Jamais autant de non-Juifs ne sont retournés à leur vraie Source. "C'est de Sion que sortira l'Enseignement et la Parole de l'Eternel de Jérusalem." (Isaïe 2 : 3). "Dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui saisiront le coin du vêtement d'un homme juif, en disant 'Nous voulons aller avec vous, car nous avons entendu dire que Dieu est avec vous.'" (Zacharie 8 : 23)
 
Quelle place tient aujourd'hui IsraEl parmi les enfants de Noé ? Afin de transmettre Son message, l'Eternel, D.ieu d'ordre, déclare IsraEl "Mon fils premier né"[10]. Loin d'être du chouchoutage ou de "l'orgueil de race", cette responsabilité nous a valu depuis Pharaon une cascade de souffrances et de jalousies mal placées, à chaque génération.
 
Vous-même n'êtes pas juif ? Prenez-vous conscience que la révélation biblique est inséparable de la mentalité et du contexte hébreux ? Sortez de la routine bimillénaire, venez vous rafraîchir à la Source hébraïque.
 
A Kippour comme à Roch haChana, nous célébrons notreמֶלֶךְ  (Mélékh) notre Roi. Que veut dire מֶלֶךְ selon le Rav Shimshon Raphael Hirsch ?
 
  • מֶלֶךְ (Mélékh) Roi débute avec מ. Cette lettre est en hébreu la particule qui indique l'origine. Nous venons DE Lui.
  • Le centre de מֶלֶךְ est ל. C'est la particule qui indique la destination. Nous allons VERS Lui.
  • מֶלֶךְ (Mélékh) Roi s'achève par כ. Cette particule exprime la comparaison. N'aspirons qu'à être COMME Lui, à faire Sa volonté dans notre vie.
 
 
Pour l'année 5773, c'est notre programme en trois lettres et c'est celui que nous vous souhaitons.
1.    מ Que tout en nous vienne DE notre Roi,
 
2.    ל que toutes les ressources qu'Il nous donne soient pour Lui, VERS notre Roi,
 
3.    כ et qu'en tout ce que nous deviendrons cette année, nous participions au projet de notre Roi : "Faisons l'homme בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ à notre image, COMME notre ressemblance."
 
La distance entre vous et nous a diminué. Grâce à Internet et à Skype[11]étudiez avec nous l'hébreu chez vous sans vous déplacer, à vos rythme et niveau personnels, en leçons particulières. La langue originale du message divin peut seule vous révéler les richesses et la simplicité de celui-ci. Elle vous permettra d'en finir avec les fausses traductions bibliques et les fausses doctrines.
 
Cette année 5773 nous approche de la Délivrance. Abrège le temps  אָבִינוּ מַלְכֵּנוּ Avinou, Malkénou, Notre Père, notre Roi…
 
 
 
[1] "Avinou, Malkénou, Notre Père, notre Roi" est la prière des 10 jours de Roch haChana à Kippour.
 
[2] Talmud, Zereâïm 31b
 
[3] En principe… sauf lorsqu'Il opère un miracle.
 
[4] Dans Genèse 43 : 14 il est écrit :
וְאֵל שַׁדַּי יִתֵּן לָכֶם רַחֲמִים
Cela est traduit par "Que le D.ieu Tout-Puissant vous fasse trouver compassion". Or dans ce verset, vous avez רַחֲמִים (ra'hamim) = matrices (compassion) et שַׁדַּי אֵל, El Chaddaï. אֵל (El) = "D.ieu" et שַׁדַּי (Chaddaï) veut dire à la fois "mes seins" et "celui qui dit 'cela suffit'". Cela ne vous donne pas envie de lire la Bible en Version Originale ?
 
[5] "Mon Pays" dit D.ieu à propos d'IsraEl, dans Isaïe 14 : 25, Jérémie 2 : 7 et 16 : 18, Ezéchiel 36 : 5, 38 : 16, Joël 1 : 6 et 4 : 2.
 
[6] Cette image a le mérite de représenter la petitesse de l'univers et de l'humanité AU SEIN DE l'Eternel dans Son infinitude. On ne peut même pas dire "par rapport à"
 
[7] Un conjoint aimant parle de sa "moitié".
 
[8] Sur modia.org, voir aussi l’enseignement du Rav Horowitz dans Apprends-nous à compter nos jours n°1 p. 37-38.
 
[9] C'est le message d'Elie annonçant le Messie, voir le dernier verset de Malakhi : ramener le coeur des pères vers les fils et celui des fils vers les pères.
 
[10] Exode 4 : 22
 
[11] Contactez nous pour toutes précisions. Skype est un logiciel gratuit qui, grâce à une webcam, permet de communiquer gratuitement d'ordinateur à ordinateur. Cliquez :
http://www.skype.com/intl/fr/get-skype/ 
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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 18:30
         ב''ה
Des milliers de nouveaux réfugiés clandestins arrivent à pied d’Érythrée et du Soudan jusqu’à Eilat et ‎Tel Aviv. Ils ne sont pas juifs. Il y a parmi eux des chrétiens, des musulmans et ‎des ‎animistes. Ils fuient l’esclavage, car même musulmans, il suffit qu’ils soient noirs pour que l’islam les ‎voue à l’esclavage[1]‎. ‎Ils ont entendu parler d’une Terre Promise et traversé l’Égypte. Ils passent la Mer ‎Rouge (le Canal de Suez) et abordent le ‎désert du Sinaï.‎ Cela vous rappelle quelque chose ?‎
Mais Amaleq rôde encore dans le Sinaï : il leur faut d’abord éviter les bédouins qui les rançonnent. Faute ‎de payer, les « seigneurs du ‎désert » les violent, avant de leur réserver un sort inimaginable.‎ S’ils ‎parviennent à échapper aux bédouins, ils doivent enfin éviter le « tir aux pigeons » des soldats égyptiens ‎en faction à la ‎frontière israélienne. Et s’il en est arrivé quarante mille en IsraEl, combien étaient-ils ‎avant leur exode ?‎
Des bédouins du Sinaï trafiquent la drogue et les prostituées en direction d’IsraEl, surtout depuis ‎qu’IsraEl a remis le Sinaï à l’Égypte en ‎‎1982 et que l’Égypte s’est, selon le traité de paix, engagée à ne ‎plus y masser de troupes. ‎
Lors de la campagne récente de l’OTAN en Libye, les bédouins du Sinaï ont assuré le transport des ‎missiles (des stocks de Kadhafi) que les rebelles libyens en manque de liquidité ont vendu aux terroristes de Gaza. ‎
À la faveur de l’anarchie passagère que connaît l’Égypte ‎depuis son changement de dictature, la ‎télévision égyptienne et CNN révèlent une nouvelle activité ‎‎de bédouins du Sinaï. ‎Des médecins ‎égyptiens leur proposent de fructueuses affaires. Ils arrivent de leurs cliniques du Caire en véhicules ‎tout-terrain à ‎compartiment réfrigéré. Ils choisissent parmi les prisonniers africains ceux qui semblent ‎solides et en bonne santé. Ils les anesthésient : ils doivent rester vivants. Puis ils procèdent à l'ablation ‎des deux reins, des deux cornées, du foie et du cœur pour finir ‎par une transfusion sanguine. Ce qui ‎reste de l’être humain est enfin ‎abandonné aux vautours. En l’absence de croisiéristes occidentaux sur ‎le Nil, le tourisme égyptien se recycle ‎dans le médical. ‎
La situation ‎de ces malheureux, autant que l’endroit où ils souffrent, ceci nous rappelle évidemment ‎notre sort il y a 3500 ans et même celui de nos grands-parents sur les tables d’opération du Docteur ‎Mengele, à Auschwitz. ‎
 refugies+africains.JPG
Grâce à ces Africains, nous nous sentons moins seuls, face à la ruée attendue de l’islam et aussi face à ‎celle qui nous surprendra toujours, celle de chrétiens[2] ou d’ex-chrétiens toujours prêts à accuser IsraEl ‎de colonialisme, d’apartheid, d’infanticide rituel à la manière de France-Télévisions[3]‎ ou, à défaut d’empoisonnement de puits, du vol de l’eau[4] des « pauvres P ». Car chaque ‎rescapé(e) de l’esclavage islamique témoigne que l’IsraEl actuel, très imparfait, est son abri et le soldat ‎‎d’IsraEl son libérateur !‎

Mais nous attendons la Délivrance pour tous, celle de la Bible hébraïque qui se prépare ici, en IsraEl. Pas question « d’aller au ciel ». C’est l’Éternel qui vient ici établir Son règne « sur la terre comme au ciel ».‎ La Délivrance annoncée par les Prophètes bibliques n’est pas la « fin du monde » que les Mayas attendent pour 2012.
C’est le changement radical dans la société humaine et la guérison divine de la nature.
Écologistes et économistes, s’ils sont moins précis que les Mayas quant à la date, n’en sont pas moins anxieux. Nicolas Hulot, le prophète des verts nous rappelle ‎Pharaon. Rassasié de cauchemars, il finit par appeler à la cour un esclave hébreu pour comprendre ‎clairement quel mal risque ‎de le frapper.‎ Il est donc temps que nous rappelions ce que notre D.ieu nous ‎a annoncé depuis les temps anciens.‎
Il se déroule à notre époque des événements, des signes des temps qu’il est ‎impossible de ne pas considérer comme des ‎avancées concrètes vers la Délivrance.

‎1.‎ La restauration d’IsraEl
« Qui a entendu pareil fait ? Qui a vu de telles ‎choses ? Un pays naît-il en un seul jour ? Une nation naît-elle en une seule ‎fois ? Car aussitôt que Sion ‎a été en travail, elle a enfanté ses fils. Amènerais-Je jusqu’au moment de l’accouchement, et Je ne ‎‎ferais pas enfanter ? dit l’Éternel. Moi, J’amènerais la crise (de l’enfantement) et Je ne ferais pas la ‎délivrance ? dit ton ‎D.ieu. » (Isaïe 66 : 8-9) ‎
L’Éternel rassemble tous nos rescapés de l’Europe, du monde islamique et de ‎l’URSS effondrée sur elle-même.
« Je ferai venir du levant ta postérité, et du ‎couchant Je te ‎rassemblerai. Je dirai au nord : Donne, et au Yémen : Ne retiens pas ; amène Mes fils de loin, et Mes ‎filles des extrémités du monde… » (Isaïe 43 : 6) ‎
Être juif, il n’y a pas si longtemps, ce n’était plus qu’une religion, une origine. L’Éternel ne l’entend pas ‎ainsi. Il a fait alliance, selon Sa promesse à Abraham, Isaac et Jacob avec la nation qu’Il a formée à ‎partir d’une classe d’esclaves. Aujourd’hui, Il la restaure.

‎2.‎ IsraEl est sur la carte ‎
‎« On rebâtira ce qui était détruit depuis l’antiquité, on relèvera les décombres du passé, on restaurera ‎des villes détruites, les ‎éboulis des siècles écoulés. » (Isaïe 61 : 4)
« Dorénavant Jacob prendra racine, ‎IsraEl fleurira et poussera, et remplira de fruits la face du monde. » (Isaïe 27 : 6).
Les boycotteurs d’IsraEl se priveront facilement d’oranges Jaffa. Qu'ils soient cohérents et s’interdisent aussi d’autres fruits produits par des Juifs : la digitaline, l’insuline, les tests de détection de la syphilis et de la diphtérie, les vitamines et la streptomycine, le vaccin contre la polio et la tuberculose, les dernières découvertes en explorations non invasives ainsi que les tests-diagnostics précoces du cancer.


‎‎3. Le retour des enfants perdus ‎
L’Éternel appelle, un à un, des descendants des Juifs assimilés en Europe et des confins du ‎monde : « Dresse-toi des signaux, place-toi des poteaux, mets ton cœur au chemin battu, au chemin ‎par lequel tu es venue. » (Jérémie 31 : 21).
Et ceci même si leurs parents leur ont caché leur origine : « Je ferai marcher les aveugles par un chemin qu’ils n’ont pas connu, par des sentiers qu’ils n’ont ‎pas connus Je les conduirai. » (Isaïe 42 : 16) « Tenez-vous sur les chemins, et regardez, et enquérez-‎vous touchant les sentiers anciens, quelle est la bonne voie ; et marchez-y, vous trouverez du ‎repos pour vos âmes. » (Jérémie 6 : 16)‎

‎4. L’intérêt de nombreux non-juifs pour IsraEl ‎
Le quotidien de nos ancêtres pendant des millénaires était persécutions, conversions forcées, pogroms, ‎expulsions. Même si nos ennemis sont encore actifs, nous avons enfin des amis non-juifs. Et si de ‎nombreux Juifs délaissent l’Éternel, des non-Juifs Le recherchent :
« Les ‎enfants d’étranger qui s’attachent à l’Éternel pour Le servir et pour L’aimer, pour ‎être Ses serviteurs, quiconque garde Chabbath sans le profaner, ceux qui tiennent ferme ‎Mon alliance, Je les ferai venir à Ma montagne sainte, et Je les rendrai joyeux dans Ma maison de ‎prière : leurs offrandes élevées et leurs immolations seront agréées sur Mon autel, car Ma maison ‎sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. L’Éternel qui rassemble les ‎exilés d’IsraEl, dit : J’en rassemblerai encore d’autres sur lui, avec les siens déjà rassemblés. » ‎‎(Isaïe 56 : 2-8)
« En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui, ‎saisiront le pan du vêtement (les franges « tsitsith ») d’un homme juif, disant : Nous irons avec vous, ‎car nous avons ouï dire que D.ieu est avec vous. » ‎(Zacharie 8 : 23)‎

‎5. La haine de Sion grandit.‎
Nous avons enfin des amis, mais la vieille haine ne faiblit pas ; elle prend depuis 1967 le nom ‎involontairement prophétique d’antisionisme. Se rallier à ce mouvement est considéré comme un ‎test du respect des droits de l’homme et du combat contre le colonialisme. Les conquêtes arabo-mahométanes et le néo-colonialisme occidental ? Peu importe à l’antisioniste ! L’important, c’est qu’il puisse donner une nouvelle ‎présentation à sa haine des Juifs que le « politiquement correct » l’obligeait à ‎réprimer, en raison de ‎l’ignominie de la Shoah. ‎
L’universalité de cette haine nous évoque la « guerre de Gog et Magog » annoncée pour la fin des temps (Ézéchiel, ch. 38-39). Présentée comme une coalition contre un peuple d’IsraEl vivant rassemblé dans son pays, çà paraissait improbable jusqu’à une époque récente. Ézéchiel (38 : 8 et 11) précise qu’IsraEl vivra en toute sécurité. Là encore… et pourtant nos visiteurs savent qu’on éprouve ici un sentiment de sécurité incomparable par rapport à l’Europe. Un détail supplémentaire ajoutait à l’utopie : Gog vient « pour faire du butin » (v. 5). Or, tout récemment, IsraEl suscite une ‎immense convoitise due à la découverte à proximité de ses côtes de gisements de gaz supérieurs aux ‎réserves de la Péninsule Arabique. ‎
Que penser des noms des peuples désignés dans la coalition de Gog d’Ézéchiel 38 ? Plusieurs sont cités dans Genèse ‎‎10 : 6. Il est difficile de les identifier tous. De plus, aucun « Gog » ne figure dans la Bible hébraïque[5].
Envisageons alors G.O.G. comme une collectivité désignée par un sigle de 3 lettres, semblable à celui qui finit ce ‎paragraphe. La 1ère et la 3ème lettre du nom G.O.G.  ‎גוג ‏  ‎ est l’initiale  ‎ג ‏  ‎ du mot  ‎גוי ‏  ‎ (goï) = « Nation ». La lettre ‎médiane est la conjonction de coordination  ‎ו ‏  ‎ (vav) = « et ». G.O.G. signifie donc « Nation & Nation », ‎c’est-à-dire « Organisation des Nations Unies », O.N.U.‎
Ceci est lié à une étude précédente : dans Ézéchiel 38 : 3, le nom  אובאמה   « Obama » se forme avec chaque septième lettre à partir du mot « Président[6] ».
« La parole de l’Éternel me fut ainsi adressée : Fils d'homme, tourne toi vers Gog au pays de Magog…
נְשִׂיא ראשׁ מֶשֶׁךְ ותֻבָל וְהִנָּבֵא עָלָיו וְאָמַרְתָּ כה אָמַר אֲדנָי יהוה
  … président de la première puissance mondiale, et prophétise sur lui. Tu diras : ainsi parle le Souverain, l’Éternel… »

‎6.‎ Le D.ieu d'IsraEl, en restaurant Son peuple, ruine la théologie du remplacement‎
IsraEl ressuscité, c’est un « sacré » coup pour les deux empires, tant politiques que ‎religieux, qui se racontent depuis des siècles, l’un qu’il est sous la « Nouvelle Alliance », l’autre, ‎celui du bédouin, qu’il apporte au monde l’ultime prophétie.
« Voici, des jours viennent, dit l’Éternel, où J’établirai avec la ‎maison d'IsraEl et avec la maison de Yéhouda une nouvelle ‎alliance, non selon l'alliance que Je fis avec leurs pères, au ‎jour où‎  ‏ ‏Je les pris par la main pour les faire sortir du pays ‎d'Égypte, Mon alliance qu'ils ont rompue, quoique Je les ‎eusse  ‏ épousés[7], dit l’Éternel. Voici l'alliance[8] que J'établirai avec la maison d'IsraEl, ‎après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai Ma Tora  au dedans ‎d'eux, Je l’écrirai sur leur cœur, Je serai leur D.ieu, et ‎ils seront Mon peuple. Ils n'enseigneront plus chacun son ‎prochain et chacun son frère, en disant : ‘Connaissez l’Éternel’. Car ils Me connaîtront tous, depuis le ‎petit d'entre eux jusqu'au grand, dit l’Éternel. »
IsraEl est-elle rejetée à cause de son infidélité pour être remplacée par l'église ? Après ses versets 31-34, le ch. 31 de Jérémie enchaîne (34-37) :
« Je ‎pardonnerai leur iniquité, Je ne me souviendrai plus de leur ‎péché‏.‏ Ainsi dit l’Éternel, qui donne le soleil pour la lumière du jour, ‎les ordonnances de la lune et des‏ ‏étoiles pour la lumière de ‎la nuit, qui soulève la mer, et ses flots mugissent, l’Éternel ‎des armées est Son nom, si jamais ces ordonnances s'en ‎vont de devant Moi, dit l’Éternel, alors la postérité d'IsraEl cessera ‎aussi d'être une nation devant moi pour toujours !‎‏ ‏Ainsi dit ‎l’Éternel : Si on mesure les cieux en haut, et qu'on sonde les ‎fondements de la terre en bas, alors aussi pour Moi, Je ‎rejetterai toute la postérité d'IsraEl, à cause de tout ce qu'ils ont ‎fait, dit l’Éternel‏.‏ »‎
Les chrétiens pensent souvent qu’Édom, c’est l’Arabie. Les Écritures nous apprennent que « Ésaü, c’est Édom. » et qu’Édom est surtout l’esprit de rivalité d’Ésaü envers Jacob.
Ce qui intéresse Ésaü le profane, ce n’est pas la responsabilité du fils aîné de poursuivre la mission du Père. C’est le pouvoir, la gloire et les richesses dès ce monde-ci qu’il imagine être la « bénédiction ». Rébecca, la mère d’Ésaü et de Jacob, sait, elle, par révélation avant la naissance des jumeaux, que l’aînesse doit aller à Jacob. C’est lui qui écoute Abraham « dans la tente ». Il est porteur non seulement de la vocation, mais aussi il cherche la révélation du savoir qui peut changer le monde : la Tora (= l'enseignement divin).
Laissons à Édom l'expression « peuple élu » qui n'évoque que chouchoutage. Ce qu'a vécu IsraEl depuis 3000 ans en est bien loin.
Quand Rome[9]‎ se prétend « Israël spirituel », elle confirme qu’elle est ‎en fait « Édom spirituel ». L’église a cédé son pouvoir à l’Union Européenne. C’est pourquoi, par la théologie du remplacement qui a ses suites en politique, au moyen de la violence d’Amaleq, l’Occident chrétien appuie l’islam d’Ismaël dans son refus de rendre la Terre d’IsraEl à la Nation d’IsraEl.
Mais devant nos yeux, l’Éternel, le D.ieu d’IsraEl défait l’œuvre de l’empereur romain Hadrien. En l’an 135 de l’ère chrétienne, il avait nommé ‎notre pays « Palestine » selon le Psaume 83 : 4 : « Ils ont dit : Venez, et exterminons-les, de sorte ‎qu’ils ne soient plus une nation et qu’on ne fasse plus mention du nom d’IsraEl. »‎
Relisez le livre le plus court de la Bible hébraïque : Abdias[10]. Demandez-vous si ce message n’est tourné que vers l’antiquité révolue de la peuplade arabique d’Édom. Il annonce plutôt ce qui est en train d'arriver au grand concurrent spirituel de Jacob-IsraEl. Le rétablissement d’IsraEl, c'est le jugement de la puissance hégémonique héritière de Rome, l'Occident chrétien puis ex-chrétien.
7. Le jugement d'Édom s'exécute devant nous
Justice immanente : après avoir exterminé 6 millions de Juifs éduqués et pacifiques, « l’Ésaü spirituel » qui s'est pris pour « l’IsraEl spirituel » se suicide en accueillant 60 millions de ‎mahométans pas toujours très instruits et parfois agressifs. ‎
Certes vous connaissez de braves ‎musulmans ni violents, ni fanatiques. Mais ils ont trop peur, même en France, de manifester contre ‎leurs meneurs radicaux qui eux ne font qu’imiter ‎fidèlement Mahomet. Car le problème, ce ‎n'est pas les gens, c'est L'IDÉOLOGIE !‎
Les dirigeants occidentaux post-chrétiens proclament la séparation de l’Église et de l’État. L’un des remèdes à la faillite de l'Italie et la ‎Grèce[11] sera de supprimer les privilèges médiévaux des églises. Mais la religion du bédouin est « plus égale que les autres » car partout en ‎Europe, des mosquées sont construites avec l’argent public.
Le pire est le déni des politiciens et ‎l’indifférence[12] ‎envers les abominations mahométanes : partout des chrétiens sont assassinés en Égypte, ‎Nigeria, Pakistan, Turquie…
Des guerres intérieures vont se multiplier en Europe. 750 zones de non-droit rien qu'en France ont leurs dépôts d'armes. On ne peut plus revenir sur la naturalisation de dizaines de millions d’immigrants, encore moins les expulser.
‎La France des 35 heures et Édom tout entier sont surendettés, proches de la ‎faillite, le chômage ne cesse de progresser...

Mais ses dirigeants font la leçon à IsraEl sur un ton ‎arrogant, et financent massivement « l’Autorité Palestinienne ».
Cela nous fait froid dans le dos de rappeler qu’en 1944, l’Allemagne perdait la guerre mais trouvait pourtant des trains pour transporter nos grands-parents à Auschwitz ! 

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Le naufrage économique ‎accouplé à la dépravation morale et à l’imbécillité crasse de sa bureaucratie européenne non élue qui ‎réglemente tout[13]‎ sont les signes les plus clairs que la fin est proche.

8. La prophétie biblique annonce-t-elle l’islam ?
Les milieux chrétiens abordent généralement la prophétie en oubliant l'islam. Or son 1 milliard ½ d’adeptes prompts à s’enflammer en fait une puissance spirituelle incontournable à notre époque.
DaniEl (2 :31-45) voit l'histoire du monde comme une statue dont le corps précieux et les jambes en fer sont supportés par des pieds composés d'un alliage absurde de fer et d’argile, alliage qui figure une alliance improbable.
Le fer, c'est l'Occident et sa brillante civilisation commencée avec la Grèce et Rome et perpétuée par l'Europe et le monde anglo-saxon, dans tout ce que le fer évoque de rationnel, technique, solide et efficace. Mais le grand soleil, son symbole, lui laisse un manque : l'aliment de son âme qu'il cherche sous la lune la nuit dans ses rêves.
Le fer ne trouve à s'allier que l'argile, symbole malléable des idéologies humaines. Comme Rome a fait le choix d'Ésaü en rejetant Jacob-IsraEl et qu'elle a des problèmes avec son christianisme qui ne la satisfait pas (nous verrons plus loin pourquoi), elle cherche une solution dans trois idéologies qui ont poussé sur son terrain.
Au 7ème siècle, un bédouin récite ce qu'il a retenu (il était illettré) d'une lecture transversale d'un catéchisme mal digéré. Au nom du prophète arabe, les valeureux guerriers de l'islam sont invités à satisfaire à l'échelon mondial leur soif de razzia et leur boulimie sexuelle. Ses bandes conquièrent en peu de temps le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et l'Europe du Sud auparavant entièrement christianisés (adieu Galates, Éphésiens, Colossiens, Thessaloniciens...). Les guerriers du djihad ont un message très simple : « Accédez facilement au bonheur en vous soumettant. De plus, l’église vous enseignait un Dieu unique en trois personnes, un Christ en deux natures et une mère de Dieu vierge perpétuelle. Ces mystères vous fatiguent et nous pouvons vous soulager d'une grande tension intellectuelle. Vous n’avez qu’à répéter après l’imam : 'Il n’y a de Dieu qu’allah et Mahomet est son prophète'. » Les disputes théologiques – assassinats inclus - ont ainsi amené le christianisme à sa propre perte.
Au 20ème siècle, Hitler et Staline emmèneront les foules dans de semblables rêves d'âge d'or, au profit soit de la race aryenne, soit des prolétaires de tous les pays. Aujourd'hui, l'islam redevient conquérant comme à ses premiers jours, soutenu par la soif occidentale de pétrole et de pétrodollars, renforcée par l'anti-judaïsme invétéré (relooké en antisionisme) des pays chrétiens et ex-chrétiens. (Mais le pétrole islamique s'épuise, et Qui se tient derrière IsraEl ?)
On retrouve le même esprit dans les trois mouvements fanatiques islamo-nazis et marxistes : celui d'Amaleq. « Souviens-toi de ce que t’a fait Amaleq, en chemin, quand vous sortiez d’Égypte, comment il te rencontra dans le chemin, et se jeta sur tous les faibles qui se traînaient en queue après toi. Tu étais las et harassé, et lui ne craignait pas D.ieu. » (Deutéronome 25 :17-18)
Le Cantique de Moïse (Exode 15 : 14-15) nous dit que les Philistins, Édom, Moab et les peuples de Canaân ont été « saisis de terreur » à l’approche des Hébreux, à cause de la façon dont D.ieu les avait fait sortir d’Égypte. La particularité d'Amaleq, petit-fils d'Ésaü, est purement et simplement qu’à la différence des autres peuples : « lui ne craignait pas D.ieu ».
Il n’a pas comme eux la même conscience du réel. Les autres savent ce qu’ils ont à perdre : vie, liberté, richesses, territoire. Mais Amaleq n’a peur de rien. Son imagination l’entraîne au-delà du réel.
Se répétant que « les autres l’humilient », il se consacre à rechercher des compensations dans l’ordre de l’imagination, au lieu de travailler sur lui-même et sur le monde existant. C'est pourquoi il ne produit rien.
Le problème pour la grande idole que voit DaniEl, c'est que ses pieds composés du mélange fer-argile provoquent son effondrement dès que la minuscule pierre IsraEl est lancée par LA main divine invisible. C'est ce qui se produit en notre génération.
Nos trois études "Apprends-nous à compter nos jours" portent sur les calendriers grégorien, islamique et biblique et recherchent les conceptions du monde et de la vie correspondantes.
Le symbole lunaire figure sur les drapeaux de plusieurs pays musulmans. La référence exclusive à la lune dans leur calendrier a des conséquences inattendues. Le cycle lunaire dure environ 29 jours ½. Douze mois lunaires ne comptent donc que 354 jours. Par rapport à un cycle des saisons d’environ 365 jours ¼, le retard de l’« année » islamique est d’environ 11 jours, soit 88 jours en 8 ans : une date donnée change alors de saison.
Une religion qui institue un tel calendrier révèle que :‎
‎1.‎       Ses promoteurs ne se sont pas souciés des nécessités de ‎la vie pratique. Car indépendamment des rites religieux (ramadan, etc.), les travaux basiques agricoles (semailles, récoltes) ‎nécessitent un calendrier en lien avec les saisons qui ‎rythment l'ensoleillement, les pluies, la température.‎
‎2.‎       Sa conservation à l'époque actuelle permet de mesurer le ‎poids du dogme religieux face à la réalité. Ceci explique le marasme des sociétés mahométanes, le clientélisme des clans, les dictatures, l’improductivité intellectuelle, l’esclavage des femmes, une culture fanatique de violence et de peur, le luxe inouï des uns face à la terrifiante misère des autres, selon que le sous-sol contient ou non du pétrole.
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Observez un détail. Le croissant de lune dessinée sur le drapeau n’est pas celui de la nouvelle lune[14] qui s’accroît durant la première moitié de son cycle, pour arriver à être pleine au bout de deux semaines. Le croissant des drapeaux de l’islam est en fait un « décroissant », c’est le dernier quartier annonçant les nuits sans lune...
9. A présent, le soleil de l’Occident suicidaire ex-chrétien décline ; il a achevé sa course.
Le christianisme fondé, non pas par notre prédicateur galiléen, mais par les (bien nommés) « Pères de l’église » a été fortement influencé par l'ancien culte solaire de Mithra. Ils l'ont nommé « Christ ». « Sunday » est devenu le « Jour du Seigneur » d’une semaine falsifiée, sans rien de la profondeur spirituelle de Chabbath[15]. Le 25 décembre perpétue l’ancienne fête mithriaque du « Soleil Invaincu ». Pâques, en anglais, c’est « Easter » : ce nom vient d’Astarté, la déesse-mère. Foi de petits lapins et d’œufs en chocolat, symboles des cultes de fécondité ! Il ne faut pas gratter beaucoup pour découvrir sous l'église, tant au sens propre qu'au sens symbolique, les anciens lieux de sacrifices pré-chrétiens restés païens. Ils ont simplement changé d’enseigne : Notre-Dame par ci, une Vierge Noire par là.
Certes, il y eut des tentatives de réformes... au bout de 1500 ans. Mais peu de choses ont changé, car les réformateurs ont gardé la théologie de la substitution : l'église, - protestante cette fois - remplaçant IsraEl. Car il aurait fallu un ressourcement plus radical : la doctrine du remplacement est inséparable du « Nouveau Testament[16] ». 

Qui s'est soucié de trier dans cette littérature parfois contradictoire afin de reconstituer ce que les premiers disciples de Yéchouâ, évidemment tous juifs, avaient pu écrire ?[17] 

Combien admettent que les promesses bibliques concernent le rassemblement des ‎exilés d’IsraEl ? Ce n'est que par leur solidarité avec IsraEl qu'ils ont un avenir : « J’en rassemblerai encore d’autres sur lui, avec les siens déjà rassemblés. » ‎‎(Isaïe 56 : 8)[18].
La Tora, l'enseignement que D.ieu a confiée à la nation d'IsraEl, est plus simple que la religion à mystères qui prétend la remplacer. Au lieu de culpabiliser ses fidèles, la Tora ne discourt pas sur un salut mais enseigne la vie en D.ieu : c'est ce que prêchait autrefois un rabbin à Capharnaüm » : « Faîtes Téchouva, revenez  à D.ieu ! » à la suite d'Ézéchiel (ch. 18 répété au 33) qui conclut « Revenez et vivez ! »
La prédication de la morale chrétienne a porté essentiellement sur le plan individuel. Le discours de culpabilisation a mis particulièrement en valeur l'abstinence sexuelle (contre nature et opposé au premier commandement de Genèse 1 : 28 « Fructifiez et multipliez »). Il fallait à tout prix obtenir l'adhésion au « mystère du salut », un salut offert par la foi dans le sacrifice d'une autre personne, alors que les chapitres 18 et 33 d'Ezéchiel enseignent bien la responsabilité personnelle tout le long de notre vie. 

L'accent mis sur une perfection morale individuelle a amené à négliger l'établissement d'une société juste et même à se désintéresser de l'avenir du monde. Le but, c'est d'être enlevé au ciel, alors que Yéchouâ annonce aux pauvres qu'ils hériteront de la terre

La Bible hébraïque présente des femmes priant pour avoir des enfants (Sarah, Rebecca, Rachel, Léa, Anne, la Sunamite, etc.) Le « Nouveau Testament », lui, célèbre la virginité perpétuelle. Dommage, car  la Tora qui a été la première à sanctifier la sexualité dans le cadre de la pureté familiale n'omet pas de nombreuses  lois sociales : Chabbath, année sabbatique, jubilé, coin du champ, etc.
Ce discours de culpabilisation n'est plus reçu : l'église est démasquée. La culpabilisation n'était qu'un moyen religieux de contrôle personnel au niveau des confesseurs et de certains pasteurs, et d'oppression politique. La nuit est venue. Les églises sont vides, elles serviront bientôt progressivement de mosquées. Le christianisme a écarté des millions de gens de la Bible hébraïque ou leur a proposé des traductions biaisées avec des commentaires sortis du contexte. Il a empêché IsraEl d'annoncer l'Alliance de D.ieu avec Noé et toute l'humanité en l'enfermant au ghetto. 

Ce n'est qu'aujourd'hui qu'on peut entendre en public la voix d'IsraEl. Certes, les habitudes prises pour la conservation d'une identité juive face au prosélytisme réduisent encore souvent l'enseignement des rabbins au repli sur soi et au ritualisme. Mais nous sommes sortis de l'exil et nous voulons mettre l'éthique avant ce ritualisme afin qu'IsraEl soit enfin une lumière pour les nations.
Il est temps, car l’Occident titube dans une perte totale de repères : c’est « l’évolution des mœurs » : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres » (Isaïe 5 : 20).
Il faut cette plongée dans שחור  (cha’hor) le noir, pour que puisse surgir  שחר  (cha’har) l’aurore, l’éclair de  שחרור  (chi’hrour) la Délivrance.
Encore une fois, cette Délivrance se prépare ici, en IsraEl. Pas question « d’être enlevé pour aller au ciel ». Essayez d'oublier les scénarios du formatage ecclésiastique. C’est l’Éternel qui vient ici établir son règne « sur la terre comme au ciel », selon la prière de Yéchouâ.‎ Les Prophètes bibliques n’annoncent pas la « fin du monde » mais le changement radical dans la société humaine et la guérison divine de la nature.

10. Que devons-nous faire, après la fin du "soleil" occidental et de la "lune" mahométane ?
« Le soleil ne sera plus pour toi la lumière du jour. L’éclat de la lune ne t’éclairera plus. C’est l’Éternel qui sera ta ‎lumière pour toujours… » (Isaïe 60 : 19)
« Il arrivera, en ce jour-là, qu’il n’y aura pas de lumière, les luminaires seront obscurcis.‎ Ce sera  יוֹם אֶחָד  Jour Un connu de ‎l’Éternel, ni jour ni nuit.‎  וְהָיָה לְעֵת עֶרֶב יִהְיֶה אוֹר  Il y aura au temps du soir la lumière. Et l’Éternel sera roi sur toute la ‎terre, l’Éternel sera UN et Son nom sera UN. » (Zacharie 14 : 6-7)‎
Dans un contexte rappelant la veille de la 2ème guerre mondiale (fanatisme islamo-nazi, crise économique, phobie d'IsraEl, armes de destruction massive), le grand chambardement ET LA LUMIERE DIVINE QUI SUIVRA est ressenti ici comme imminent : le Rav Dynovisz calcule la valeur numérique de l’expression qui dit quand ceci se produira : לְעֵת עֶרֶב‏ « au temps du soir »
ל = 30  ע = 70  ת = 400  ע = 70  ר = 200  ב = 2
Total : 772. Et il compare cette somme avec  ‎ ‎תשע''ב  , car c’est ainsi en abrégé qu’est écrit dans notre calendrier le millésime de l’année 5772.
Notre année a commencé le 29 septembre 2011 et se terminera le 16 septembre 2012. Est-ce pour cette année ? Nous verrons bien.
Soyons particulièrement attentifs ‎à Pourim, le 8 mars 2012, celui de cette année… ou d’une proche année à venir. Le premier Pourim qui s’est préparé en Perse (l’Iran de l’actualité) a vu Hamann pendu à la ‎potence qu’il avait préparé pour le Juif Mardochée : tout bascule à Pourim. Que les ayatollahs soient avertis.‎
Faut-il pleurer sur cet Occident ?
Se battre pour le sauver ?
Gardez le meilleur de ce que dit un rabbin de Capharnaüm :
« Faites-vous des bourses qui ne vieillissent pas, un trésor qui ne défaille pas, dans les cieux, d’où le voleur n’approche pas, et où la teigne ne détruit pas ; car là où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » (Luc 12 :33-34)
Tant que l'euro (imprimé sans limite) vaut encore quelque chose, tant que les épargnants ne s’agrippent pas aux grilles des banques en faillite, tant que les fonctionnaires ne sont pas jetés au travail au noir par les retards de virement de salaires, tant que les retraités aux pensions amputées ne s’alignent pas, honteux, devant les chaudrons fumants des soupes populaires, tant que les supermarchés ne sont pas pillés par des nécessiteux, tant que des foules affamées ne sont pas chargées par des cohortes policières, il reste peu de temps pour être un bon banquier.
Ceci correspond au commandement de « préparer nos repas AVANT Chabbath » (Exode 16), Chabbath étant l’annonce du Monde à Venir.
Et ayons les yeux fixés sur ce qui va se passer bientôt en IsraEl.
PS : Pour commander nos publications citées et pour toute précision,
« Apprends-nous à compter nos jours »
« La Bible parle de la France »
« Consolez, consolez mon peuple »
« Paroles de Rabbi Yéchouâ »
passez sur le blog www.elisrael.org
et cliquez sur le bouton "Contact" du cadre en haut à droite "Présentation".

[2]          A l’exception d’une poignée de chrétiens amis d’IsraEl.‎ (Nous écrivons « IsraEl » pour faire ressortir « El » le Nom divin.)
[3]          Cf le reportage sur le soi-disant assassinat le 30 septembre 2000 de Mohammed al-Durah, un enfant de Gaza, par ‎des soldats israéliens. Sa diffusion a provoqué des événements sanglants : Yossef Avrahami et Vadim Norzhich, ‎deux réservistes de l’armée israélienne, ont été lynchés à Ramallah le 12 octobre 2000. La vidéo diffusée sur Internet ‎de la décapitation au couteau le 1er février 2002 du journaliste américain juif Daniel Pearl comportait des photos de ‎Mohammed al-Durah.
[4]              http://www.terredisrael.com/ressource-eaux-MO-4.php
[5]          sauf un obscur descendant de Ruben : 1 Ch. 5 : 4
[6]          Notre traduction tient compte du contexte moderne auquel la prophétie antique la destine. Voir notre BONNE NOUVELLE D’ISRAEL de septembre 2009 et http://www.elisrael.org/article-notre-certitude-84928872.html
[7]          Ce dernier groupe de mots « quoique Je les ‎eusse épousés » est modifié par l’Épitre aux Hébreux (8 :9) en « et moi je les ai délaissés », qui approfondit plus loin (v.13) : « En disant : 'une nouvelle', il a rendu ancienne la première : or ce qui devient ancien et qui vieillit, est près de disparaître. » Tout est là : c'est l'aiguillage qui va vers Auschwitz...
[8]          Autrement dit, on reprend les mêmes et on recommence. L’Éternel fait, non pas une alliance autre avec un autre peuple, mais Il la réitère avec « l'épouse de sa jeunesse » : « Pour un petit moment, je t'ai abandonnée, mais avec une grande compassion, je veux te  rassembler » (Isaïe 54 : 7) Voir « Consolez, consolez mon peuple » n°2
[9]          Rome dans la prophétie englobe le catholicisme, l’orthodoxie gréco-russe et le protestantisme qui a bâclé sa réforme : tous se prennent pour « le nouveau peuple de Dieu. »
[10]         Voir notre étude La Bible parle de la France.
[11]         Ni le ‘Saint-Siège’ qui a conclu un concordat en 1929 avec Mussolini, ni le patriarcat orthodoxe premier propriétaire ‎en Grèce ne paient de taxes sur leurs propriétés. Ici en IsraEl, ces églises protestent contre la « judaïsation de ‎Jérusalem » se joignant aux revendications de la Conférence islamique. Çà leur sert à mettre la pression sur notre ‎administration afin d’obtenir l’exonération de taxe immobilière (arnona) et l’extra-territorialité pour leurs immenses ‎propriétés immobilières. Rien qu’à ‘Jérusalem-Ouest’, le patriarcat grec chrétien orthodoxe possède des quartiers ‎‎entiers de la ville : l’État d’IsraEl lui paie le loyer des terrains sur lesquels sont construites la Knesset, la résidence ‎des présidents et la grande synagogue ! Le prédicateur galiléen n’avait rien pour reposer sa tête. Quel témoignage...
[12]         « Le contraire de l'amour n'est pas la haine, c'est l'indifférence. ‎Le contraire de l'art n'est pas la laideur, c'est ‎l'indifférence. Le contraire de la foi n'est pas une hérésie, c'est l'indifférence. Et ‎à l'opposé de la vie n'est pas la ‎mort, c'est l'indifférence. » (Élie Wiesel)
[13]         De 1988 à son abrogation au 01/07/2009, la directive européenne n°1677/88 a régulé la forme, la qualité et l'apparence de tous les fruits et légumes à l'intérieur des frontières de l'Union européenne, et notamment la courbure des bananes et des concombres (moins de 10 millimètres tous les 10 centimètres). A présent, en application de la directive européenne du 16 novembre 2011 signée de José Manuel Barroso, affirmer sur un produit que l’eau prévient la déshydratation, est désormais punissable de deux ans de prison.
[14]         Pour savoir si la lune est croissante, tracer une ligne entre ses « cornes ».  Si c’est un P, c’est le premier quartier. Si c’est un d, c’est le dernier quartier.
[15]         Chabbath est le jour de délices où nous dégusterons les plats que ‎nous aurons préparés d’avance : on nous parle ici, non de rites, ‎mais des préparatifs pratiques et sociaux que nous aurons faits pour le Monde à Venir. ‎
[16]         Le contenu du « Nouveau Testament » en grec n'a été défini qu'au concile de Carthage en l'an 397.
[17]         Voir notre livre : « Paroles de Rabbi Yéchouâ »
[18]         Notre blog s’appelle אל ישראל : elisrael parce qu'en hébreu, cela peut s’entendre et se lire à la fois : « D.ieu d’IsraEl » et « vers IsraEl ». Le seul moyen d’aller vers « El », le vrai D.ieu, c’est en se rapprochant d’IsraEl.
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Published by Michael & Ola - dans Nourriture biblique
20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 17:57

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Joyeux Tou biChevath  !


Comme la Terre appartient à D.ieu, Il décide (Lévitique 19 : 23-24) que :

-     on ne mangera pas les fruits des arbres des trois premières années,

-     ceux de la quatrième année seront mis à part (qodèch) pour des réjouissances,

-     à partir de la cinquième année nous pourrons les consommer et en disposer librement.


Nous observons à présent la remontée de sève de la fin de l’hiver, au 15ème jour du 11ème mois, le mois de CTou-6-et-9.gifhevath.

Le « Tou » de « Tou biChevath » vient de l’antiqu e utilisation des lettres hébraïques comme chiffres. Quinze s’écrit en deux lettres : Tèth et Vav, prononcé comme un mot : « Tou ».


La date du 15 Chevath fixe l’âge de tous les arbres en IsraEl et délimite une véritable année fiscale, celle de la dîme des récoltes fruitières.


Mais Tou biChevath est loin de n’avoir que cet aspect : c’est la fête où on plante de nouveaux arbres dans toute la Terre d’IsraEl, seul endroit au monde où le désert recule et reverdit.


Notre pays est resté à l’abandon durant les siècles où la plus grande partie de notre peuple était en exil : des écrivains étrangers et visiteurs célèbres du 19ème siècle en témoignent clairement, notamment Chateaubriand, Lamartine, Flaubert et Mark Twain.

Tou biChevath est donc une célébration du renouvellement du mariage de notre Terre avec sa Nation comme de celui de D.ieu avec son peuple, ainsi que l’annonce le Prophète Isaïe (62 : 4-5) :

On ne dira plus de toi « la Délaissée » et pour ta terre on ne dira plus « Solitude ». Mais on t’appellera « Mon-Désir-en-Elle » et ta terre « L'Epousée »; car le désir de HaChèm’ se porte vers toi et ta terre sera épousée. Comme un jeune homme s’unit à une jeune fille, tes fils s’uniront à toi ; et de la joie que le fiancé a de sa fiancée, ton D.ieu se réjouira de toi.


Cette célébration est proclamée :

-     face à toutes les nations qui voudraient nous chasser de cette terre,

-     face à tous les politiciens juifs déjudaïsés et dans l’illusion d’en négocier le partage, alors que nous ne sommes que gérants, D.ieu étant le propriétaire,

-     Face à la moitié des Juifs encore installés à Babylone, qui ne veulent pas comprendre que l’Europe et l’Amérique se perdent dans l’islamiquement correct. Si les Juifs ne reviennent pas ici très vite par amour, leurs survivants arriveront dans la terreur.

Tou biChevath est enfin la proclamation que l’idée originellement juive de « messie » n’a pas de part avec quelque dualisme philosophique séparant esprit et matière.

Le vrai Messie hébreu n’apporte pas un salut seulement individuel, spirituel et désincarné. Il vient pour cette Terre et ses habitants. Notre attente n’est pas d’être enlevés au ciel pour nous y installer, mais de participer au royaume de D.ieu sur la terre, comme il existe déjà au ciel, en y faisant ici Sa volonté.

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Published by Michael & Ola - dans Nourriture biblique
17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 16:32

ב''ה

 קוֹל קוֹרֵא בַּמִּדְבָּר פַּנּוּ דֶּרֶךְ ה' יַשְּׁרוּ בָּעֲרָבָה מְסִלָּה לֵאלֹהֵינוּ׃ ‎

« Une voix crie : dans le désert déblayez le chemin de l’Éternel,

tracez droite dans la Arava une route pour notre D.ieu. » (Is 40)‎

 

Quand les traductions disent « Jour des Expiations » ou « du ‎Grand Pardon », il faut préciser que le verbe racine de ce mot, ‎כפר‎ (KPR), a le sens‎ premier de « calfater, couvrir ». Il apparaît ‎pour la première fois dans la Tora à propos de l'enduit de ‎bitume destiné à rendre étanche l'arche de Noé :

 ‎‎בַּכֹּפֶר‎  ‎וּמִחוּץ‎ ‎מִבַּיִת‎  ‎אֹתָהּ‎  וְכָפַרְתָּ‎

baKoPhèR < oumi’houts < mibaïth < otah < vaKhaPhaRtta

de bitume < et à l’extérieur < à l’intérieur < celle-ci < Calfate-la

‎« Calfate-la ‎ à l’intérieur et à l’extérieur avec du bitume. » ‎‎(Genèse 6 : 14)‎

 

Voici la clé pour comprendre ce jour, le plus important de l’année hébraïque. Son extrême sérieux n'en fait pas un jour de deuil (comme le 9 Av, en été, souvenir de la destruction des deux Temples). C’est celui de la joie de la libération. Avant l'exil, tous les cinquante ans, on y proclamait le début de l’année de Jubilé. Les esclaves étaient libérés et chaque famille revenait à sa propriété, même si celle-ci avait été vendue pour solder des dettes.

L’idée d’« expier » nous met sur une fausse route, tout comme la traduction traditionnelle « faire propitiation ». De quelle sacristie sort le mot « propitiatoire », quand il est question du couvercle de l’arche d’alliance  כַפֹּרֶת  (KaPoReth), qui a la même racine ?

En plus du sens de « couvrir », la racine כפר (KPR), peut aussi signifier « effacer » : אֲכַפְּרָה פָנָיו  (aKhaPeRa phanav) « J’effacerai (la colère) de son visage » se dit Jacob en envoyant des cadeaux à son frère Esaü (Genèse 3 : 20).

כפר (KPR) est utilisé à propos de l'autel (Exode 29 : 36) : on l’enduit de sang afin de le « sanctifier », c’est-à-dire de le mettre à part. On ne peut parler d’expiation ou de purification, comme si l’autel avait quelque tare ou souillure.

כפר (KPR) se trouve aussi dans les Proverbes (16 : 6) : « Une faute  יְכֻפַּר  (KhouPaR) sera couverte par bonté et vérité » que l’on pourrait aussi comprendre par « Bonté et vérité procurent Kippour ». Ceci rappelle que si on a fait du tort à son prochain, il faut lui demander pardon avant le jour de Kippour, car aucun rite religieux n’efface le tort qu’on a pu lui faire.

Quant aux fautes envers D.ieu, comment en obtenir le pardon ? Kippour est-il l’unique jour de l’année où D.ieu pardonne ? En fait, Il nous pardonne dès que nous faisons « téchouva », d’une manière personnelle et intime, que nous revenons à Lui et mettons en pratique ce qu’Il attend de nous.

Le mot « téchouva » est très concret, tout comme « Kippour » qui dérive d’« étanchéité ». Téchouva vient du verbe racine  שוב  (chouv) qui signifie « revenir ». « Si le méchant revient de sa méchanceté et pratique la droiture et la justice, il vivra à cause de cela. » (Ezéchiel 33 : 19)

Kippour est la cérémonie de réconciliation entre D.ieu et Son peuple, cérémonie qui apporte non pas le pardon déjà obtenu par la téchouva, mais qui confirme publiquement et célèbre ce pardon. La « couverture », l’étanchéité que décrit la Tora-en-hébreu (Lévitique 16) vise à annuler le sentiment de culpabilité qui nous amènerait à ressasser nos fautes et nous paralyserait (« Je ne me pardonnerai jamais… ») On ne peut aimer son prochain comme soi-même que si on n’a pas un problème de haine de soi et si notre culpabilité est « couverte ». Sinon on se sent tellement indigne que l'on est incapable de servir.

Le lecteur de la Bible sans « lunettes hébraïques » ne peut l’interpréter que dans un contexte de paganisme gréco-romain additionné de mithra et des cultes à mystères. On le voit bien dans la fausse traduction[1] par « sacrifice » du mot hébreu  קָרְבָּן   (qorban’).

D.ieu ne manque de rien et n'a pas besoin de nos offrandes, qu'elles consistent en animaux ou autre. Les offrandes qui étaient présentées dans le Temple, comme tous les commandements, n'étaient pas faites pour D.ieu. Elles étaient faites pour nous.

Le mot  קָרְבָּן   (qorban’) vient de  קרב  (qarav = approcher) et veut dire « rapprochement ». Se rapprocher de D.ieu quand on regrette de n’avoir pas appliqué Son « mode d’emploi de la Création », c’est la même idée que « téchouva » = retour.

Le sang offert est l’image de ce rapprochement, de l’offrande de ma vie. C'est un contresens barbare que d'enseigner la valeur salvatrice du sang. La Tora exclut d’apaiser la colère d’un Moloch irrité ou du vaudou. "Seigneur" n’est pas "Saigneur".

« Je ne prendrai pas de taureau de ta maison, ni de boucs de tes enclos. Car chaque animal de la forêt est à moi, les bêtes sur mille montagnes. Je connais chaque oiseau des montagnes et ce qui se meut par les champs est à ma portée. Si j’avais faim, je ne te le dirais pas ; car le monde est à moi, et tout ce qu’il contient. Mangerais-je la viande des taureaux, boirais-je le sang des boucs ? Offre à D.ieu la louange, et acquitte tes vœux envers le Très-Haut. Invoque-moi au jour d’angoisse : je te délivrerai, et tu me glorifieras.

Mais D.ieu dit au méchant : Qu’as-tu à faire de rabâcher mes décrets, et de porter mon alliance (seulement) dans ta bouche ? » (Psaume 50 : 9-16)

« Car tu ne désires pas de sacrifice immolation, sinon j’en donnerais ; tu ne veux pas d’offrande montante : Les immolations de D.ieu sont un esprit brisé. Ô D.ieu ! Tu ne mépriseras pas un cœur brisé et abattu. » (Psaume 51 : 18-19)

Après la destruction du Temple, Osée (14 : 3) a transcendé le signe du sang qui risquait une réduction ritualiste : « Prenez avec vous des paroles, et revenez à l’Eternel, Dîtes-Lui : Pardonne toute faute, accepte le bien, nous offrirons les taureaux de nos lèvres »

Michée (6 : 6-8) écrit aussi : « Avec quoi m'avancerai-je vers l’Eternel, m'inclinerai-je devant le D.ieu d'en haut ? M'avancerai-je vers lui avec des offrandes montantes, avec des veaux âgés d'un an ? L’Eternel prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers, à des myriades de torrents d'huile ? Donnerai-je mon premier-né pour ma transgression, le fruit de mon ventre pour le péché de mon âme ?

- On t’a dit, homme, ce qui est bien. Ce que l’Eternel recherche de ta part, ce n’est rien d’autre que de pratiquer la justice, d’aimer la bonté, et de marcher humblement avec ton D.ieu. »

Notre D.ieu est Celui de la Vie. Ce n’est pas le sang et la mort de ses créatures que le vrai D.ieu désire ; c’est que nous Lui remettions notre vie, car Il est le D.ieu des vivants. « La tsédaqa[2] sauve de la mort. » (Proverbes 10 : 2 et 11 : 4) 

Si la religion accorde tant d'importance au Sacrifice, c'est qu'elle se tient sur un plan juridique et comptable et prétend faire le compte de nos mérites et démérites, en dehors du point de vue divin (et réel) qui relève de lA VIE.

D.ieu peut redonner la vie à celui qui l’a perdue, mais dans ce cas-là, on le voit, ce n’est pas « en payant » qu'un être est capable de recevoir un nouveau cœur et un nouvel esprit (Ezéchiel 36 : 26). Ce n'est possible qu'en aimant D.ieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces, tout simplement.

D.ieu donne Sa Tora pour revivifier une humanité malade, la guérir et l’éduquer, afin qu’elle soit réellement créée à Son image et dans Sa ressemblance.- Ceci s’applique à tous les ordres de l’existence humaine : physique, psychologique, spirituel, intellectuel, économique, écologique, social, politique et aussi religieux (dans le sens antireligieux et anticlérical, bien entendu).

Si on lit la Tora avec des lunettes hébraïques, on s’aperçoit que le projet divin est de nous préparer une place non au ciel, mais sur la terre qu’Il va guérir et où Il va ressusciter ceux des morts qui ont gardé Sa vie en eux.

Ceci commence par un jugement, et nous voyons Sa justice immanente en œuvre déjà dès à présent. Il y a vingt ans, nous assistions à l’effondrement de l’URSS sur elle-même. Aujourd’hui, nous voyons l’Europe sombrer et Obama tenter le même suicide aux Etats-Unis.

L’Europe en fait est morte à Auschwitz. Elle a assassiné six millions de Juifs plutôt éduqués et prêts à s’assimiler, puis a reçu en retour soixante millions de Musulmans assez souvent analphabètes, agressifs et conquérants. Elle traine son coma dépassé avec des eurocrates non élus, des démagogues bling-bling et des média dans le sens du vent. Depuis 2000, selon l’agence arabe Wafa, l’Union européenne a fourni pour les « P » occupant le Pays d’IsraEl « une aide de plus de 500 millions € par an en moyenne », sans exiger que cesse l’incitation à la haine dans les programmes scolaires et les média. Cette haine ressort, selon un sondage récent : 63% des « P » soutiennent le bombardement par missiles des villes israéliennes, 57% les attentats-suicide et 75% l'enlèvement de soldats. Qui peut croire que nous sommes dans un « processus de paix » ?

Mais 500 millions € par an, c’est une paille quand la dette de l’Etat français dépasse 1600 milliards. Si ça vous semble un nombre abstrait, parlons concret : cela représente 26 600 € par habitant. Faîtes le calcul pour votre famille…

Si vous avez moins de 50 ans, oubliez les 60, les 62, les 67 ans déjà votés en Allemagne, oubliez les promesses de vos caisses de retraite, passez au large du gouffre de l’assurance-maladie. On vous a dit que vous cotisiez pour votre retraite ? En fait vous payez celle de ceux qui sont retraités aujourd’hui. Il reste 3 cotisants pour un retraité, alors qu’il y a 30 ans, le ratio était de 5 pour un.

On continuera donc de photocopier du papier-monnaie, afin d’alimenter une immense gabegie et d’élargir les territoires perdus de votre République. Ces Kouchner, Moratinos et consorts qui prétendent nous interdire de construire dans notre capitale, en Judée et en Samarie, ceux-là laisseront vos villes à la portée des fusées iraniennes. A moins que, enfin…

« Ainsi dit l’Éternel des armées : Je suis pris d’une grande jalousie à l’égard de Jérusalem et à l’égard de Sion, et d’une grande colère contre les nations qui sont à leur aise ; j’étais un peu fâché, mais elles ont aidé au mal. Aussi, dit l’Éternel, Je suis revenu à Jérusalem avec compassion. Ma maison y sera bâtie, dit l’Éternel des armées, on tirera le cordeau sur Jérusalem. Crie encore, annonce : Ainsi dit l’Éternel des armées : Mes villes regorgeront encore de biens, et l’Éternel consolera encore Sion, et choisira encore Jérusalem. » (Zacharie 1 :14-17)

La consistance du Jour de la Délivrance et sa proximité deviennent de plus en plus palpables ici en IsraEl : nous sommes aux premières loges. Le rythme des attaques s’accélère, falsifications et calomnies sont sans limite, l’hypnose du serpent islamique sur l’Occident se renforce, car cet Occident n’a jamais été complètement guéri d’un antijudaïsme antique et médiéval. « Les civilisations sont mortelles » écrivait Paul Valéry. En fait, elles se suicident. Mais la grande différence entre vos pays et le nôtre, c’est qu’IsraEl repose sur l’Alliance divine. L’Eternel attire les nations vers la Pierre qui les dérange à Sion et qu’ils veulent soulever (Zacharie 12 : 3). Le monde ne s’y trompe pas : il sait que c’est ici qu’il a rendez-vous.

Notre seule pensée nuit et jour est dans les Prophètes d’IsraEl. Nous voulons vous les partager avec notre roman historique et d’anticipation : Le jour un de la délivrance. (Nous continuons d’écrire le 2ème tome). Ce n’est qu’une fiction mais c’est probablement le seul moyen de faire connaître les prophéties bibliques au grand public. Ci-joint, vous trouverez un bon de commande de ce nouveau livre.

Le temps est proche. A l’écoute de Celui qui nous dirige, nous reportons notre voyage en Europe, avec l’aide de D.ieu,  à l'été prochain. C’est pour accueillir nos amis d'IsraEl et de l'étranger dans notre maison d'hôtes agrandie et rénovée, dans notre oasis de Sapir, dans le désert de la Arava, le pays où il n’y a pas d’hiver. Bonne année 5771. (Ah, au fait, les premières gouttes symboliques sont tombées et la température, dans la Soucca qu’on ne démonte pas, est cet après-midi de 32°).

Vous êtes donc les bienvenu(e)s,

Shalom de Michael et Ola !



[1] Cette célébration du « Sacrifice » est la base d’un culte où la « Victime » est vénérée indépendamment de son droit. Un criminel est nécessairement victime de la société, l’avocat de la partie civile a le mauvais rôle. De même les Juifs n’ont le beau rôle que morts, pas s’ils se défendent.

[2]  Tsédèq veut dire Justice et Tsédaqa peut se traduire par Equité. Trop souvent Tsédaqa est malheureusement traduite par Charité. Pourtant il ne s’agit que de transmettre à celui qui manque ce que D.ieu nous a donné pour lui. Ce n’est que Justice, là aussi, Justice divine…

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Published by Michael & Ola - dans Nourriture biblique
21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 01:25

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(Si vous peinez a lire, cliquez sur
www.elisrael.blogspot.com
nous y avons en ce moment moins de problemes de mise en page.
Contact: elisrael777@gmail.com)

 

A chaque generation, chacun doit se considerer comme etant soi-meme sorti d’Egypte nous dit la Haggada (le recit) de Pessa’h. Elle nous donne le Seder (l’ordre) de ce repas de pains sans levain, pain de misere accompagne d’herbes ameres evoquant l’esclavage et le deuil de nos petits garçons.

Mais c’est en meme temps fete, et nous avons aussi l’obligation d’y boire quatre coupes de vin en reference aux quatre etapes de la liberation, elles-memes annoncees par quatre paroles (Exode 6 : 6-7) de YHWH HaChem’ (= le Nom au dessus de tout nom) :

·         Aussi, dis aux enfants d’IsraEl : Je suis YHWH HaChem’ VEHOTSETI Je vous ferai sortir de dessous les fardeaux de l’Egypte,

·         VEHITSALTI Je vous delivrerai de leurs travaux ;

·         VEGAALTI Je serai votre Goel a bras etendu, et par de grands jugements ;

·         VELAQA’HTI Je vous prendrai pour Moi comme peuple, Je serai votre D.ieu ; vous saurez que Je suis YHWH HaChem’, votre D.ieu, qui vous fais sortir (ici, verbe au present) de dessous les fardeaux de l’Egypte.

1) Je vous ferai sortir de dessous les fardeaux de l’Egypte . Nous y sommes si bien habitues que la tentation d’y retourner revient souvent. Il est plus difficile de faire sortir l’Egypte des Hebreux, que les Hebreux d’Egypte.[1]

2) Je vous delivrerai . Ce ne sont pas nos efforts dans quelque Organisation de Liberation qui nous ont fait rencontrer le D.ieu de Moche. C’est LUI seul.

3) Je serai votre Goel . Ce terme intraduisible remonte a une epoque où il n’existait ni securite sociale, ni systeme judiciaire. Autrefois, le Goel devait racheter l’heritage vendu par un proche parent ruine (Levitique 25 : 49), assurer l’avenir de la veuve de son frere mort sans enfant (Deuteronome 25 : 5, cf. Ruth), liberer son parent kidnappe (cf. Loth), executer l’assassin de son parent (Nombres 35 : 19). Idealement, un Goel, c’est un grand frere. Aucun humain ne s’est propose ainsi en Egypte. Il a fallu qu’intervienne… notre Pere celeste, HaChem’.

4) Je vous prendrai : comme on arracherait un enfant du milieu du trafic dans la rue. Nous sommes tellement passifs que D.ieu nous prend en tant que peuple, nous, sans pays, sans autre patrimoine national que des traumatismes d’esclaves liberes et des souvenirs d’ancetres nomades.

Notre identite, la cohesion, l’avenir eternel d’IsraEl sont exclusivement en LUI seul. El veut dire D.ieu. Isra sans El, IsraRIEN , il ne sera rien , ainsi en est-il du Juif sans son D.ieu…

Mais Rabbi Tarphon remarque ensuite un 5eme verbe :

5) VEHEVETI Je vous ferai venir dans le pays… Je suis YHWH HaChem’.

Contrairement aux quatre premiers verbes qui expriment la seule volonte de D.ieu dans notre sortie d’Egypte, le cinquieme implique notre participation dans notre entree dans le pays promis. On prend un enfant, mais c’est un adulte consentant et responsable1que l’on fait venir . Tout est dans les mains des Cieux sauf la crainte des cieux disent nos sages. La generation sortie d’Egypte est morte dans le desert, a l’exception de Calev et Yehochoua, les seuls a beneficier du 5eme verbe .

Ce cinquieme verbe est dans une parfaite continuite logique : HaChem’ promet a Avraham, 400 ans avant Moche, qu’Il va nous faire sortir de l’esclavage d’Egypte,

·         non pas pour que nous nous eparpillions ensuite entre l’Amerique et l’Australie afin de faire ce que bon nous semble, ou meme pour pratiquer le judaisme[2] : en effet, ses dispositions concretes ne sont applicables qu’en IsraEl, le Pays de l’Alliance,

·         mais pour que nous formions dans l’espace particulier qu’Il a defini – la petitesse du pays et l’opposition qu’il suscite ne vous interpelle pas ? - une societe laboratoire fonctionnant selon l’ethique de son createur, modele de toutes les autres societes humaines.

Comme signe prophetique du cinquieme verbe Je vous ferai venir, ce Rabbin d’il y a 2000 ans demande de preparer une cinquieme coupe, nommee coupe d’Elie… que les autres sages de la Michna n’ordonnent pas de boire. Une fois remplie, elle reste donc en attente sur nos tables. En effet, boire cette coupe, c’est proclamer que HaChem’ nous fait venir dans Son pays et que nous commençons a appliquer le projet divin. Ce debat ancien evolue en fonction de la position de ceux des Juifs qui veulent vraiment qu’IsraEl ressuscite en tant que nation de l’Alliance de HaChem’ dans son pays.

La guerre de resurrection en 1948, le desert qui verdoie et fleurit, l’autre guerre des Six Jours de 1967, de Kippour en 1973, la liberation des otages d’Entebbe en 1976, la destruction de l’usine atomique française en Iraq en 1981, le retour annonce des exiles du Nord (Russie) et du Midi (Ethiopie) nous font vivre des moments heroiques et miraculeux.

Ils nous rafraichissent des periodes où nous deplorons nos infidelites, le materialisme de la societe de consommation, le manque de vision. Nous voulons nommer ces moments brefs mais exaltants des parentheses davidiques. Apres avoir ete le premier a sonner du chofar au Mur Occidental en 1967, le General Shlomo Goren, Grand Rabbin de Tsahal et parachutiste, etait d’avis de boire la cinquieme coupe. La guerre du mois dernier a Gaza est une de ces parentheses davidiques . Elle etait bien differente de celle si mal vecue contre le Hezbollah libanais il y a seulement deux ans. Il faut vivre ici durant les periodes de guerre et celles plus heureuses d’accomplissement prophetique pour sentir l’ame brulante du peuple.

Pourquoi parler de parentheses davidiques ? C’est parce que l’epoque actuelle nous amene a evoquer deux rois d’IsraEl, Saul et David. David fait reference a l’Oint de HaChem’ (Messie). Saul l’est aussi, et David le respecte en tant que tel. Que va-t-il arriver a Saul ? Que fait David ? Il se prepare, il est en reserve. Nous avons ici une direction et un programme.

Le prophete Samuel raconte comment, a la demande du peuple d’avoir un roi comme en ont tous les peuples (1 Samuel 8 : 5), D.ieu nomme et oint (10 : 1) comme roi Saul, (de son vrai nom Chaoul = demande ). Et ensuite comment ce Roi perd son royaume.

Il commence par desobeir au prophete (13 : 9) puis epargne Amaleq malgre l’ordre divin (15 : 9). Ensuite il persecute David le heros de son armee, dont il est jaloux, extermine toute la ville de Nob (22 : 17) parce qu’elle n’a pas denonce David en fuite.

On dit depuis ce temps : Celui qui agit avec compassion a l'egard du cruel finira par etre cruel a l'encontre des gens emplis de compassion.

A la veille de la bataille de Guilboa (1 Samuel 28), Chaoul consulte une sorciere et perd la bataille où son armee est detruite. Son fils Yonathan, ami de David, y est tue, et lui se suicide.

David les pleure et execute le descendant d’Amaleq qui avait acheve Chaoul (2 Samuel 1 : 16).

Le champ de bataille de Guilboa nous projette bien sur aux versets 6 et 7 de DaniEl 12 : Jusqu’a quand (se fera attendre) la fin de ces evenements extraordinaires ? … quand la force du peuple saint sera entierement brisee[3], tous ces evenements s’accompliront.

Depuis le traite de paix d’Oslo de 1993 signe avec un ennemi dont le programme n’a rien a envier aux nazis[4], le regime de Chaoul est pret a partager nos 27 000 km2 restants[5] avec des chefs de milices qui engouffrent les fonds europeens, americains et memes israeliens, non pour le bien-etre de leurs freres, mais pour former une generation a la haine des Juifs puis des Occidentaux.

Notre D.ieu nous a donne une feuille de route (Jeremie 12 : 14-17 : Ainsi dit HaChem’ sur tous Mes mauvais voisins qui attentent a l'heritage que J'ai donne en possession a Mon peuple, a IsraEl, voici, Je vais les deraciner de leur pays, et J'arracherai du milieu d'eux la Maison de Yehouda. Apres les avoir ainsi deracines, Je reviendrai vers eux avec pitie, et Je les ramenerai chacun dans son heritage, chacun dans son pays.‎ ‎S’ils apprennent les habitudes de Mon peuple, jurant par Mon Nom : ‘Vive HaChem’ !’ alors qu’ils avaient accoutume Mon peuple a jurer par Baal, ils seront etablis solidement au milieu de Mon peuple. Mais s'ils refusent d'obeir, Je deracinerai ces peuples, Je les deracinerai et les ferai perir, dit HaChem’.

Au lieu de cela, notre regime de Chaoul actuel a accepte la these arabe - puis europeenne depuis la fondation d’Eurabia[6] - these universellement adoptee enfin, selon laquelle la paix du monde depend d’un minuscule corps etranger dans le Moyen-Orient musulman. Il faut echanger les territoires contre la paix . L’islam ne cache pas qu’il s’agit la d’un plan par etapes vers la paix du cimetiere ou de l’esclavage. Occidentaux et Juifs dejudaises cultivent l’illusion qu’une amelioration du niveau de vie des Musulmans peut les amener a revenir a de meilleurs sentiments. Or, ceci ne se verifie nulle part. Le djihad recrute ses chefs aussi chez des gens instruits et riches. Au contraire, c’est pur mepris envers des fideles d’une religion que de penser emousser leurs convictions religieuses grace a des avantages economiques. Ce raisonnement est typiquement marxiste.

La paix ne peut s’echanger que… contre la paix. A l’inverse, une treve temporaire (houdna) – où les roquettes sont encore lancees - est facteur de guerre. Elle ne sert – c’est la d’ailleurs une conception officiellement connue dans l’islam[7] – qu’a reconstituer les forces jusqu’au prochain round.

Il n’y a pas deux islams, l’un radical et terroriste, que les pacifistes appellent ISLAMISME par opposition a un islam pacifique. La predication de Mahomet sort simplement d’une periode de lethargie, et l’islam revient a sa source.

La puissance financiere venue du petrole, ainsi que le pacifisme belant de l’Europe lui donnent les moyens de vouloir convertir ou soumettre (comme dhimmis) le monde entier. Allie au nazisme durant la 2eme guerre mondiale, puis instrumentalise par le KGB durant la guerre froide, il represente de nos jours, selon la Tora, l’esprit implacable d’Amaleq[8] par sa violence extreme et irrationnelle.

Le Roi Chaoul devient fou, et notre regime de Chaoul actuel a tant de tolerance envers Amaleq qu’il est cruel envers ses propres civils.

Par une volonte aveugle d’apaisement, il multiplie les gestes, comme il dit, et comme l’Europe et l’Amerique lui suggerent.

Il se retire (Ehoud Baraq) du sud du Liban dans la nuit du 23 mai 2000 en abandonnant nos allies chretiens du Liban.

Le Hezbollah en profite pour stocker des fusees et nous tirer dessus.

Il expulse (Sharon et Olmert) de leurs fermes 8 000 patriotes de Gaza et de Samarie en les logeant ensuite dans des baraques, faisant trainer leur reinstallation.

Idem, le Hamas en profite pour stocker des fusees et nous tirer dessus.

Il libere des centaines d’assassins vivants, non repentis et recidivistes, en echange des deux cadavres de nos soldats enleves.

Il confie le controle de la frontiere de Gaza a l’Egypte[9].

Il abandonne depuis 8 ans les habitants de Sderot et du pourtour de Gaza. Ceux-ci disposent de 15 secondes pour s’abriter des roquettes du ‘Hamas.

Finalement, il stoppe la destruction du Hamas a Gaza, lui laissant crier victoire et sequestrer Guilad Shalit, detenu depuis plus de deux ans, sans nouvelles ni visites.

Il a peur, non des terroristes, mais de deplaire a l’opinion internationale.

Comme Chaoul qui avait peur, alors qu’il avait vu la puissance divine, nos dirigeants sans Tora craignent de deplaire aux dirigeants pacifistes occidentaux en voie d’islamisation. Ils ont peur d’etre seuls face au monde. C’est deja le cas.

IsraEl est seule, mais si elle l’assume, elle sera seule avec D.ieu. Ne serait-ce qu’a vue humaine, mieux vaut etre seul en gardant les yeux ouverts, qu’etre en groupe et avancer[10] vers le precipice les yeux fermes.

Nos dirigeants actuels manquent de vision. Nos religieux sont trop souvent absorbes par leurs pinaillages pour leur en inspirer. La politique[11] s’est malheureusement imposee a l’Histoire. Nous avons honte de l’abaissement pitoyable de la petite oligarchie politique et mediatique qui a fait main basse sur IsraEl.

Il est facile de mesurer le fosse qui separe les ambitions des dictateurs hallucines aux avantages que cherchent a leur faire miroiter les negociateurs adeptes de Mr Chamberlain. Ni lui, ni Daladier n’ont trompe Hitler. Ils lui ont offert la Tchecoslovaquie. Lui n’a pas renonce a se tailler un empire nazi a l’echelle de l’Occident. On ne trompera pas davantage les islamistes, de Ben Laden au Hamas en passant par l’Iran, en leur offrant un mini etat palestinien. Ils disent et proclament qu’ils veulent le califat du monde et un islam couvrant la planete.

La seule chose qui arretera ces fanatiques est un echec assez concret pour leur ouvrir les yeux. L’Allemagne visait l’empire de l’Occident et le Japon l’empire d’Orient. Ils ont subi une defaite catastrophique. La defaite les a amenes a des ambitions constructives. Les islamistes, l’Iran et la Syrie n’ont pas encore connu la defaite salvatrice qui canaliserait leur energie vers des fins plus louables.

A la veille des elections, le gouvernement de Chaoul a voulu limiter sa degringolade dans les sondages. En fait, il a pris acte de la declaration, cette fois imprudente, du Hamas de ne pas renouveler la treve. Chaoul a envoye David a Gaza. Le petit David nous a rejouis.

Le premier jour des combats, le porte-parole de l'armee declare a la television que tous les citoyens d'IsraEl etaient unis dans la priere pour le salut de nos soldats. Ce n'etait pas le langage officiel habituel. Ces mots exprimaient la realite intime du pays en cette heure grave.

Tous les journaux publiaient la photo des combattants de Tsahal priant avec les tephilin’, avant de partir au combat. Ils relataient l'emotion des jeunes recevant la benediction dans un stade, au son du chofar. On collectait pour eux les taliths[12] qu’ils reclamaient.

Les supermarches expediaient, directement depuis leurs caisses, des colis de friandises factures aux clients a moitie prix pour les combattants dans l’enfer de Gaza. Chaque famille etait concernee. Nos jeunes rentraient quelques heures pour une douche, et ils repartaient sans parler, ainsi le jeune frere d’Ola et ses camarades pour qui nous prions.

Beaucoup, eloignes de la Tora, ont redecouvert le livre des Psaumes et la priere, a l'occasion de cette guerre. Ils comprenaient qu’ils se battaient contre un ennemi qui invoque lui aussi un dieu, meme si ce n’est qu’une idole de mort et de folie. Ils redecouvraient ainsi soudain, en pleine guerre, leur vocation et leur identite profonde, pourquoi ils vivaient et devaient se battre.

Voici ce qu'ecrivait David (Ps 27 :12), et qui prend aujourd'hui un sens nouveau : De faux temoins se sont leves contre moi, et des gens qui respirent ‘HAMAS. (En hebreu, violence se dit ‘Hamas).

Belles ames, faux temoins, ‘Hamas nous accusent de ripostes disproportionnees . Pour nous, vouloir vivre n’est pas disproportionne. L’equite n’est pas dans la comparaison des nombres de victimes, mais dans la neutralisation des bourreaux. De plus, la population qui vote Hamas n’est pas innocente. La lutte contre le chomage ne peut justifier Hitler.

Mais le mensonge fait partie de l’islam : les chiffres de l’ennemi sont truques, les reportages occidentaux biaises et les boucliers humains d’emploi systematique. Avec la ligature d’Isaac[13], HaChem’ a appris aux Hebreux a renoncer aux sacrifices humains, donc nous avons des abris. Et en plus, a Ofaqim, le nouveau maire, un heros de la guerre de Kippour, a ajoute d’enormes tuyaux de 2 m de diametre de place en place dans les rues pour les passants. Ceci, c’est pour les explications naturelles.

Mais il y a un autre facteur evident, que les ecoles de guerre ne peuvent etudier, comme pour la guerre des Six Jours. De meme que les Scud de Saddam Hussein, les roquettes de Gaza (8000 depuis 2001) sont meurtrieres (23 morts). Mais la difference entre 8000 et 23 est le nombre de celles que l’ennemi n’a pas su ajuster, bien qu’il vise deliberement nos civils. Ce sont celles qui ont ete detournees en plein vol. Par Qui ? Par notre Pere !

Un recit a fait le tour de notre pays, apres le tsunami de boue mediatique europeenne : plusieurs groupes de soldats ont vu une dame voilee de noir dans les rues de Gaza. Elle s’adressait a eux en hebreu : ‘n’entrez pas ici, la maison est piegee’. Elle s’est presentee comme Rachel , disant qu’elle protegeait ses enfants.

Ainsi dit HaChem’ : Que ta voix cesse de gemir et tes yeux de pleurer ; car il y a un salaire pour ton travail, dit HaChem’ ; ils reviendront du pays de l’ennemi. Oui, il y a espoir pour ton avenir, dit HaChem’, tes fils reviendront dans leurs frontieres. (Jeremie 31 : 16-17) L’un des descendants de Rachel est Ephraim. Ephraim s’est assimile dans les nations (Osee 7 : 8). Rachel pleure ses enfants disparus en exil et dans l’assimilation. Hachem’ la console en lui annonçant qu’ils vont revenir. Lui-meme reveille des ames d’IsraEl, une par une, depuis toutes les nations. Celles-ci s’accrochent au vrai D.ieu et viennent reclamer l’heritage d’Ephraim. Nous allons a leur rencontre.

La parenthese de la Maison de David se referme apres les elections, avec le temps des magouilles du Royaume de Chaoul pour la formation d’une coalition, imprevisible et instable.

Tentons d’evaluer un vote sur la question existentielle : de nouveaux traites de paix bidon contre l’abandon du Golan a la Syrie, de l’est de Yerouchalaim et de la Judee Samarie a un 2eme Etat arabe palestinien, qui permettrait plus facilement de tirer des roquettes sur l’ensemble de notre mince territoire.

C’est le suicide de Chaoul, mais malheureusement, Yonathan’ y laisserait aussi la vie.

Y seraient probablement favorables : 55 deputes sur 120 soit 45,8%. Mais 65 deputes sur 120, soit 54,1% annoncent qu’ils seraient determines a sauvegarder notre Pays.

Si tout le pays avait vote comme Sderot qui vit depuis des annees sous les tirs du Hamas, le gouvernement actuel aurait obtenu 12% des voix au lieu de 34,1%. Notre Chaoul actuel a ete soutenu directement dans sa politique d’abandon par trois partis arabes.

C’est ainsi que nous sommes entres dans ce processus de paix avec le traite d'Oslo de 1993. Ils disent ‘paix’ mais il n’y a pas de paix (Jeremie 6 : 14, 8 : 11, Ezechiel 13 : 10)

Depuis cette paix , les attentats arabes ont tue 1500 civils juifs. Ces partis de Chaoul affirment, avec le soutien des medias tant occidentaux qu’israeliens, detenir le monopole de l’intelligence et de la morale. S’ils sont devenus minoritaires, c’est surement parce que le peuple n'est pas assez intelligent et a tort.

Meme minoritaires, ils peuvent encore, en raison des ingerences americaines et europeennes, fabriquer des dossiers calomnieux et negocier dans le dos d’un gouvernement patriote comme cela s’est passe en 1993.

Si on veut estimer où en est IsraEl - non pas le regime des partis mais le peuple juif - vis-a-vis de la question existentielle ci-dessus, otons du calcul les deputes des partis arabes, qui ont soutenus, en temps de guerre, le Hamas et en 2006 le Hezbollah. L'un de leurs deputes Azmi Bashara est en fuite, suspect d'espionnage. La Cour Supreme de Chaoul a interdit qu'on lui supprime sa pension.

Les patriotes pourraient l’emporter sur les pacifistes a raison de 60 / 40. Cette derniere analyse va dans le meme sens qu’un sondage de fin 2007, qui portait sur la preference que les jeunes auraient eu en 1948, a la veille de l’independance : quel mouvement de resistance auraient-ils soutenu ?

1. La Haganah, l’organisation militaire semi-officielle emanant de l’Agence juive, dominee par les partis de gauche, professant la moderation ?

2. L’Irgoun appelant a une revolte immediate contre les Britanniques et a la conquete de l’ensemble du pays d’IsraEl ?

3. Le groupe Stern pret a recourir aux methodes les plus dures pour assurer la creation d’un Etat juif ?

Les resultats sont eloquents. 40% des jeunes interroges ont choisi la Haganah, 30% l’Irgoun et 30% le groupe Stern. En d’autres termes, la ligne ferme mene par 60% contre 40%. Les jeunes Israeliens manifestent un patriotisme tres net. C’est vrai des laiques comme des religieux, des jeunes nes dans le pays comme des immigrants, des Ashkenazes comme des Sepharades, des garçons comme des filles. La commission Vinograd, qui a analyse les defaillances de la seconde guerre du Liban, en 2006, a confirme que les jeunes combattants, qu’ils fassent partie des unites professionnelles, du contingent ou des reserves, ont eu une conduite au-dessus de tout reproche et un haut degre de motivation . Les problemes etaient a l’echelon du gouvernement et de l’etat-major.

Pourquoi ce retour aux sources des jeunes ? Leur regard est neuf, et le sang de David ne peut mentir. C’est notre sujet de priere essentiel. Quelque chose de nouveau commence chez nous, les promesses divines sont irrevocables, et les versets de Zacharie 12 (5-9) nous interpellent :

ALOUPHEI YEHOUDA Les generaux[14] de Yehouda diront en leur cœur : ‘Pour moi la force des habitants de Yerouchalaim est en HaChem’ des Armees, ELOHEIHEM leur D.ieu'.

En ce jour-la, je ferai des generaux de Yehouda comme un brasier allume parmi du bois, comme une torche enflammee au milieu d'un tas de gerbes ; ils devoreront a droite et a gauche tous les peuples d’alentour, et Yerouchalaim restera installee a Yerouchalaim.

Mais d'abord HaChem’ secourra les tentes de Yehouda, pour que ne s'elevent pas trop la fierte de la Maison de David et celle de l'habitant de Yerouchalaim au-dessus de Yehouda.

En ce jour, HaChem’ defendra l’habitant de Yerouchalaim, et le plus vacillant d’entre eux sera ce jour-la comme David, et la Maison de David sera K’ELOHIM comme des etres divins, comme le Messager de HaChem’ devant eux.

En ce jour, je m'appliquerai a detruire toutes les nations venues contre Yerouchalaim.

La Maison de David dont nous parle Zacharie ne viendra pas avec ses 3000 ans de genealogies, mais avec son esprit. Il est ecrit comme David . Il est urgent de mieux connaitre Saul et David. Samuel veut nous parler de nos dirigeants actuels et de ce qui va suivre. La delivrance vient de D.ieu. Il nous revet de Son esprit pour nous preparer a recevoir le Fils de David avec tous Ses saints (Zacharie 14 : 5). L’inspiration qu’Il nous donne s’alimente, comme pour David, par des chants de louange et de guerre. Preparons-nous a partager le vin nouveau de cette coupe d’Elie.

 



[1] Bien entendu, l’epopee des Hebreux se transpose dans la situation personnelle actuelle de chaque etre humain, juif ou pas.

[2] La Tora annonce une Alliance globale, et non une religion, concept exilique : Le Juif doit vivre en Terre d’IsraEl, meme dans une ville dont la majorite des habitants sont des non Juifs, plutot que d’habiter en dehors de la Terre d’IsraEl, meme dans une ville dont la majorite des habitants sont des Juifs. Car celui qui sort en dehors de la Terre d’IsraEl, c’est comme s’il pratiquait l’idolatrie. (Rambam-Maimonide, Michne Tora, Lois des Rois 5: 12)

[3] La Guemara Sota 49b decrit la situation catastrophique qui regnera en Erets Israel, juste avant que ne se revele le Machia’h.

[4] Mahmoud Abbas, President de l’Autonomie Palestinienne a soutenu en 1982 a Moscou une these de Doctorat en Histoire sur la negation du genocide juif, sous la direction de Yevgueni Primakov alors chef du KGB.

[5] Le 24 avril 1920, la Conference de San Remo preleve sur les debris de l’Empire turc et confie a l’Angleterre un territoire de 116 000 km2, des deux cotes du Jourdain, en vue d’y fonder le Foyer National Juif. La SDN (ancetre de l’ONU) le confirme en juillet 1922. L’Angleterre en preleve alors unilateralement les ¾, 89 000 km2, pour y fonder l’Emirat de Transjordanie, Etat arabe de Palestine, mais qui ne porte pas ce nom. Est-il juste de partager le quart qui nous reste ? Voir Consolez, consolez mon peuple n°1.

[6] Eurabia etait a l'origine le titre d'un bulletin d'information publie par le Comite europeen de coordination des associations d'amitie avec les pays de la Ligue arabe. Il designe aujourd'hui le processus politique dirige initialement par la France depuis la Guerre des Six Jours, dont l'intention premiere etait d'augmenter le pouvoir de l'Europe face aux Etats-Unis en alignant ses interets sur ceux des pays arabes et islamiques.

[7] Le traite de paix de Hudaybiya, que Mahomet a conclu pour dix ans et viole apres deux ans, a ete donne en exemple a Sadate par l'Universite islamique du Caire en 1977 pour l'autoriser a signer la paix avec IsraEl.

[8] Etude Amaleq dans Apprends-nous a compter nos jours n°3

[9] L’Egypte, pays arabe soi disant modere, ayant signe un traite de paix avec IsraEl des 1978, trahit ses engagements, les uns apres les autres. Le pays est pauvre, le regime corrompu, les soldats mal payes manquent de motivation pour empecher les trafics en tout genre des Bedouins a travers l’immense Sinai (armes, drogue, prostituees).

[10] Le nom du parti Kadima signifie en avant (vers le precipice).

[11] Politique, mot grec, absent de la Tora, a la meme guematria qu’Amaleq)

[12] Talith : lire Nombres 15 : 37. Tephilin’, lire Deuteronome. 6 : 9

[13] L’islam pretend que c’est Ismael qui etait sur l’autel (Aid el Kebir, fete du Mouton), confirmation qu’il n’a pas saisi la leçon.

[14] ALOUPH signifie aujourd’hui general . Ceci a un sens dans le contexte israelien : pour les dirigeants actuels du pays, HaChem’ n’est pas toujours leur D.ieu .

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 17:18
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L’horloge du monde, c’est IsraEl, et le calendrier hebreu est aussi plein d’enseignement : ses principes sont étudies
dans nos trois brochures Apprends-nous a compter nos jours.

Chaque Chabbath a ses lectures bibliques et porte le nom du premier terme significatif de sa Paracha (portion de Tora, les cinq livres de Moche). A chaque Paracha est associee une Haphtara (portion des Prophetes) en rapport avec elle.

Il arrive de plus en plus souvent que ces lectures nous parlent des evenements que nous vivons, surtout en periode de crise ou de guerre. Prier, c’est parler à D.ieu. Lire la Tora et les Prophetes, c’est ecouter ce qu’Il veut nous dire a chaque instant.

Voici donc, pour les deux mois de Chevath et Adar 5768, le programme des « emissions hebdomadaires » du D.ieu d’IsraEl, que vous pouvez capter sans parabole : il suffit d’une Bible.

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1) Chabbath Bo, 5 Chevath 5768, 12 janvier 2008.

Paracha : Chemoth/Exode, ch 10 jusqu’au ch 13, verset 16. Recit de la suite des plaies d’Egypte. La Paque.

Haphtara : YirmeYahou/Jeremie 46 : 13-28. Il annonce le jugement sur l’Egypte. En voici les deux derniers versets : « Et toi, mon serviteur Yaaqov, ne crains pas, ne t’effraye pas, IsraEl ! car voici, je te sauve d’un [pays] lointain, et ta descendance, du pays de leur captivite. Yaaqov reviendra, il sera tranquille et en repos, et il n’y aura personne qui l’effraye. Toi, mon serviteur Yaaqov, ne crains pas, dit l’Eternel, car je suis avec toi ; car je detruirai entierement toutes les nations ou je t’ai chasse, mais je ne te detruirai pas entierement. Je te corrigerai avec mesure, je ne te tiendrai point pour innocent. »

2) Chabbath Bechala’h, 12 Chevath 5768, 19 janvier 2008, porte aussi le nom de Chabbath Chira (= Cantique), car dans la Paracha qui va de Chemoth 13 : 17 jusqu’a la fin du chapitre 17, se trouve le Cantique de la Mer Rouge. Elle se termine par l’attaque d’Amaleq [1]. Les soldats hebreux combattent, mais ils ne vainquent que quand Moche a les bras leves vers D.ieu. Il faut l’un et l’autre.

Haphtara : Juges 4 : 4 a 5 : 31.

Histoire et cantique de Devora.

3) Chabbath Yitro, 19 Chevath 5768, 26 janvier 2008.

Paracha : Chemoth 18 a 20.

Visite du beau-pere de Moche.

Les Dix Paroles.

Haphtara : YechaYahou 6 : 1 jusqu’a 7 : 6. « L’Eternel eloignera les hommes, et grand sera l’abandon au sein du pays. Un dixieme reviendra et sera a nouveau broute, mais tout comme le terebinthe et le chene, lorsqu’on les abat, conservent leur souche, la semence sainte sera cette souche. » (YechaYahou 6 : 12-13)

4) Chabbath Michpatim’, 26 Chevath 5768, 2 fevrier 2008.

Paracha : Chemoth 21 a 24.

Lois sur la liberation des esclaves, sur le dedommagement en cas de blessures, sur l’homicide, sur l’annee chabbatique dont le produit est destine aux pauvres.

Haphtara : YirmeYahou 34 : 8-22.

« Vous ne m’avez pas ecoute pour proclamer la liberte chacun a son frere, et chacun a son prochain… Je livrerai les hommes qui ont transgresse mon alliance… » (YirmeYahou 34 : 17,18)


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1) Chabbath Terouma, 3 Adar 5768, 9 fevrier 2008.

Paracha : Chemoth 25 :1 a 27 : 19

Le sanctuaire portable du desert. Ch 25, v 8 : « Ils me construiront un sanctuaire pour que je reside en eux » (et non pas seulement dans le sanctuaire). Ch 25, v 40 : « Medite et execute, selon le plan qui t’est indique sur cette montagne ». Chaque detail porte un message spirituel.

Haphtara :  1 Rois 5 : 26 (ou 5 : 12 selon editions) a 6 : 13.

« Je demeurerai au milieu des enfants d’IsraEl, et je n’abandonnerai pas mon peuple IsraEl. » (dernier verset)

2) Chabbath Tetsave, 10 Adar 5768, 16 fevrier 2008.

Paracha : Chemoth 27 : 20 a 30 : 10.

Les vetements pour le culte, l’autel des parfums qui n’etait pas decrit dans la Paracha precedente.

Haphtara :  Ye’hezqEl/Ezechiel  43 : 10-27. Reprise des sacrifices dans le futur Temple dont les details sont expliques.

3) Chabbath Ki Tissa, 17 Adar 5768, 23 fevrier 2008,

Paracha : Chemoth 30 :11-34 :35. Saintete du peuple et des ministres du culte, Chabbath, la faute du veau d’or.

Ch 32, v 32 : « Pardonne leur peche, sinon efface-moi de ton livre. »

Ch 34, v 6 et 7 : « L’Eternel passa devant lui, et cria : L’Eternel, l’Eternel ! D.ieu, misericordieux et faisant grace, lent a la colere, et grand en bonte et en verite, gardant la bonte envers des milliers [de generations], pardonnant l’iniquite, la transgression et le peche, et qui ne tient nullement [celui qui en est coupable] pour innocent… »

Haphtara :  1 Rois 18 :1-39

« Jusqu’a quand hesiterez-vous entre les deux partis ? Si l’Eternel est D.ieu, suivez-le ; et si c’est Baal, suivez-le ! » (1 Rois 18 : 21)

4) Chabbath Vayaqel, 24 Adar 5768, 1er mars 2008,

Paracha : Chemoth 35 :1-38 :20,

Construction du Sanctuaire. Il est possible d’en voir une reproduction grandeur nature au Parc Naturel de Timna, pres d’Eilat, et d’en faire ensemble l’etude, Bible en main.

Haphtara :  1 Rois 7 : 13-26 (ou 40-50) Construction du Premier Temple a Yerouchalaim : « Le roi Chelomo (Salomon) fit venir Hiram de Tyr (Liban). C’etait le fils d’une veuve de la tribu de Nephthali, et son pere etait Tyrien, ouvrier en cuivre ; et il etait rempli de sagesse et d’intelligence, et de connaissance pour faire tous les ouvrages en airain ; et il vint vers le roi Chelomo, et fit tout son ouvrage. » (v 13-14)

Comme cette lecture nous transporte bien loin de la guerre de l’an dernier, et nous fait aspirer a un bon voisinage avec le Liban, comme au temps de « l’alliance fraternelle » dont parle Amos 1 : 9 !


Bonne lecture !  Reflexions et commentaires : elisrael777@gmail.com



[1] Voir l’etude dans Apprends-nous a compter nos jours n°3, p 120-134.




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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 09:14
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la « guématria »

· Les lettres hébraïques ont une valeur numérique.

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Grâce à cette valeur numérique, la « guématria » fait ressortir des correspondances qui autrement resteraient inaperçues, sans rapport avec les abus de certains Nostradamus informatisés actuels.

· Le mot אָב (av) = « père » vaut (1 + 2) = 3.

Le mot אֵם (ém’) = « mère » vaut (1 + 40) = 41.

Leur somme 44 est la valeur du mot יֶלֶד (yéléd) = « enfant » (10 + 30 + 4).

· אֱלֹהִים (Elohim’) = « D.ieu » a un Nom qui vaut

(1 + 30 + 5 + 10 + 40) = 86.

Dans ce mot, la première lettre א (aléph) et la dernière ם (mém’) forment le mot אֵם (ém’) = « mère ». Hasard ? Mais la différence entre 86 (אֱלֹהִים Elohim’ = « D.ieu ») et 41 (אֵם ém’ = « mère »), c’est 45, valeur numérique de אָדָם (adam’) = « homme » (1 + 4 + 40).

Elle rappelle le caractère maternel de la tendresse divine.

Ceci s’exprime en philosophie par l’idée de « Tsim’tsoum’ » (diminution), et s’illustre arithmétiquement de la façon suivante :

אֱלֹהִים Elohim’ D.ieu (86) crée le monde en se retirant, de manière à lui permettre d’exister. Il donne la liberté à l’être humain (Adam' 45), en abandonnant une part de sa souveraineté. Pour donner et maintenir la vie, Il fait place à l’être humain à l’intérieur de Lui-Même, comme une mère (41) à l’enfant attendu.

· אֱלֹהִים (Elohim) désigne dans le premier verset de la Tora D.ieu vu comme Créateur. Comme Il met en place un système de lois naturelles dans le but d'assurer le bon fonctionnement de l'univers, la valeur numérique des lettres hébraïques

- du mot אֱלֹהִים (Elohim)

- et du mot הטֶבַע (ha-tév’â = « la nature » : 5 + 9 + 2 + 70) est équivalente (86).

· יהוה (le Tétragramme “YHVH” indicible, dont nous remplaçons la prononciation par HaChèm' ou Adonaï) est le Nom sous lequel se présente D.ieu vu comme Sauveur. Pour tempérer ses propres décisions de Justice, il intervient dans notre vie, nous fait grâce, nous pardonne, et même nous délivre surnaturellement.

La valeur numérique de יהוה (“YHVH”) est (10 + 5 + 6 + 5) = 26.

26 est la somme de :
אֶחָדhad = un) dont la valeur est (1 + 8 + 4) = 13,
auquel s’ajoute אַהַבָה (ahava = amour) dont la valeur (1 + 5 + 2 + 5) est aussi 13.

Le D.ieu Sauveur est donc Unité et Amour. Il se révèle à Moché (Moïse) au buisson ardent, et annonce l’entrée dans l’histoire de Celui que nous ne connaissions auparavant que de loin, comme “Grand Architecte de l’Univers”.

· Est-ce fortuit, si le nom de אֱלִיעֶזֶר Eli’êzer (dont la valeur numérique est 318) est mentionné à proximité du nombre (318) de disciples d’Avram’ / Abraham (Béréchith / Genèse 14 : 4 et 15 : 2) ?

Cet article est tiré de « Apprends-nous à compter nos jours », ouvrage que vous pouvez vous procurer (pour 14 € / 21 CHF, port inclus) auprès de elisrael777@gmail.com

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 12:18

בס''ד

Le message de la Bible hébraïque arrivant directement d'IsraEl

Kislev 5767 / décembre 2006

Réflexions et contact : elisrael777@gmail.com

 

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La circulaire "Bonne Nouvelle d’IsraEl " que nos amis ont reçu durant la guerre de l’été 2006 commentait le Psaume 83 où Ils ont dit : allons, faisons-les disparaître en tant que nation, ainsi on ne se souviendra plus du nom d'IsraEl.

Le soutien de l’Europe à l’islam y était dénoncé, et je vous faisais part que j’avais un cancer.

Ce n’était pas une Bonne Nouvelle paraît-il…

Parait-il… Alors sondons ensemble[1] aujourd’hui la Parole de D.ieu qui – avec l’Histoire - nous enseigne que c’est même et justement à l’intérieur des tragédies qui nous frappent, que se trouve le germe d’une immense délivrance (voir mon serviteur nommé Germe, Zacharie 3 : 8).

En tout cas, même si elle n’a pas la même dimension politique ou eschatologique, voici déjà une Bonne Nouvelle d’IsraEl au premier degré : je suis vivant, et guéri du cancer.

Le secret de notre Bonne Nouvelle d’IsraEl est chez David

(1 ChmouEl/SamuEl 13 : 14) :

בִּקֵּשׁ יְהוָה לוֹ אִישׁ כִּלְבָבוֹ

biqèch Adonaï lo ich kilévavo

D.ieu s’est cherché pour Lui un homme selon Son cœur.

Notre arme secrète en IsraEl, c’est d’avoir, comme David, un cœur selon Celui de D.ieu. On dit chez nous :

לָהֶם ישְׁ טִילִים לָנוּ ישְׁ תְהִלִּים

lahèm yèch tilim, lanou yèch téhillim’

Ils ont des missiles, mais nous, nous avons des Psaumes.

Si notre cœur n’est pas selon Celui de D.ieu, la vie peut se transformer en pleurs, en souffrances, en solitude, en persécutions, en maladie, en déceptions, en faillite, en chômage. Sans un cœur selon D.ieu, la vie est trop dure. Un cœur selon D.ieu a le droit, parfois, de hurler de douleur. Ce n’est pas un cœur de pierre. Mais la joie de D.ieu demeure.

La joie, la vraie, ne dépend pas des biens matériels, ni de la paix des hommes, ni de la santé, ni même de l’amour d’un conjoint. Si la joie se basait sur ces choses bonnes, mais changeantes, elle ne serait pas la vraie joie. Ne pas confondre la joie, ni avec l’insouciance, ni avec la gaieté, ni même avec l’optimisme.

Voici l’enseignement de la Tora, le message hébreu sur la joie. Ce n’est pas une liste de trucs psychologiques pour réussir dans la vie. La Tora place les choses en relation et nous montre toujours ce qui va contribuer à l’amélioration ou à la détérioration. Elle connaît la structure du monde aux différents niveaux, depuis des millénaires. La Tora est le mode d’emploi de la création. Etudiez et appliquez ce manuel, sinon vous perdez la garantie du constructeur.

D’abord une parole de femme, ‘Hanna, trois mots dans le livre de son fils, 1 ChmouEl 2 : 1 :

כִּי שָׂמַחְתִּי בִּישׁוּעָתֶךָ ׃

ki sama’htti bichou’âtékha

car je me suis réjouie dans Ton salut.

Hanna ne parvenait pas à avoir un enfant, sa rivale la ridiculisait et son mari ne parvenait pas à la consoler. Elle pleurait, pleurait continuellement jusque dans ses prières. Une situation humaine compréhensible par chacun. Alors ‘Hanna nous donne la clé de ce qui lui a redonné sa joie. Attention, au verset 18 du chapitre 1, avant qu’elle n’ait son enfant elle n’eut plus le même visage, sa joie était déjà revenue.

Hanna ne dit pas car je me suis réjouie après avoir reçu Ton salut mais je me suis réjouie (quand j’ai réussi à me placer avec joie) dans Ton salut. Nous apprenons là tout l’enseignement hébreu qui nous permettra de bien décrypter les psaumes.

La joie, la vraie, tient en plusieurs points :

· C’est un état simultané à la difficulté et non pas qui la suit.

· La difficulté est vue comme faisant partie du salut. La difficulté n’est pas vue comme quelque chose qui précède le salut.

· Le remède à la souffrance engendrée par la difficulté, c’est le fait qu’une femme ou un homme parvienne à cette heure-là à se placer à l’intérieur de Celui qui est LE salut des humains. Tout est là : réussir même dans les larmes à faire l’effort de se placer à l’intérieur de Celui qui est tout bonheur et toute réparation, car Il est LA bonté et a tout créé pour cela. Tout dépend de l’endroit où l’homme se place.

Pour ce motif, nos Sages font remarquer que les premiers mots du Psaume 33

רַנְּנוּ צַדִּיקִים בַּיהוָה

rannénou tsaddiqim bAdonaï

ne disent pas : réjouissez vous, justes, pour HaChèm’ ou en l’honneur de HaChèm’,

mais : réjouissez-vous, justes, EN HaChèm’. De même, dans le Psaume 84 : 5

אַשְׁרֵי יוֹשְׁבֵי בֵיתֶךָ

achré yochevé véitékha

littéralement : heureux ceux qui sont assis DE ta maison et non pas seulement DANS ta maison. Cela veut dire : ceux qui en font partie intégrante, et non pas seulement qui viennent s'asseoir un moment en passant.

Nous comprenons alors de quelle dédicace, de quelle maison nous parle David dans le Psaume 30. Cette Maison est certes celle construite par son fils Salomon à Yérouchalaïm (et que le Messie reconstruira selon Zacharie 6 : 12-13). Mais elle est avant tout SIGNE de Celle, déjà et depuis toujours existante - puisque c'est D.ieu dans Son Amour - où nous devons nous asseoir. Ici, nous plaçons nos vies à l’intérieur de Celui qui donne la vraie joie. Il est en moi et je suis en Lui.

וְעָשׂוּ לִי מִקְדָּשׁ וְשָׁכַנְתִּי בְּתוֹכָם ׃

 

Vé’âssou li miqdach véChakhan’ti bétokham’

« Ils Me feront un sanctuaire et J’habiterai à l'intérieur d'eux-mêmes ». (Chémoth/Exode 25 : 8)

D.IEU NE DIT PAS QU’IL HABITERA DANS CE SANCTUAIRE, MAIS QU’IL HABITERA EN NOUS (Qu'a t-Il à faire d'un édifice religieux ? Ce qui L'intéresse, c'est d'habiter en chacun de nous, en toi et en moi – voir Jérémie 7).

Tout est SIGNE.

Les doctrines humaines peuvent s’y tromper, car LE SIGNE EST ENSEIGNE PAR HACHEM’. C’est le chemin donné et ordonné par D.ieu.

Mais Il nous donne aussi l’intelligence pour aller plus haut. Exemple, l’expiation : ce n’est pas le sang du bouc qui la procure, ni le sang d’aucun être vivant. HaChèm’ n’est pas Moloch. Le sang offert au sacrifice est le SIGNE de notre dévouement à D.ieu et de la consécration de notre vie qu’Il réclame.

מִזְמוֹר שִׁיר חֲנֻכַּת הַבַּיִת לְדָוִד ׃

mizmor chir 'hanouccath habaïth leDavid

1. Chant élagueur pour l’inauguration de la Maison (de D.ieu) à David.

Le premier mot, mizmor veut dire chant mais on y trouve aussi la racine du verbe élaguer, comme pour le Psaume 83. Débarrassons-nous donc des plantes parasites et nuisibles, des idées et des infos, européennes, françaises, belges et suisses en particulier.

אֲרוֹמִמְךָ יְהוָה כִּי דִלִּיתָנִי וְלֹא שִׂמַּחְתָּ אֹיְבַי לִי ׃

aromimekha Adonaï ki dillitani vélo simma'htta oyevaï li

2. Je T'exalterai, Adonaï, car Tu m'as tiré du puits comme un seau. Et Tu n'as pas réjoui mes ennemis à mes dépens.

דִלִּיתָנִי

Dillitani

Tu m'as tiré du puits comme un seau.

Ce mot est extraordinaire. Le verbe puiser en français vient du mot puits. Mais son frère hébreu dillitani, tout d’abord englobe sous cette forme le verbe, son sujet et son complément d’objet direct. Ensuite, ce verbe hébreu puiser ne vient pas du mot puits mais dérive de dalla» qui veut dire fil mince, et de dli qui veut dire seau (que puiserais-tu avec seulement un fil ?). De plus, dal veut aussi dire pauvre (mince comme un fil, qui dépend des autres) et délèth, la porte, suspendue à ses gonds.

Le mot dillitani explique comment celui qui fait descendre un seau vide pendu à un fil mince – image de la pauvreté totale, un malade étant un pauvre en absolu, même s’il est milliardaire – dans un puits obscur qui n’en finit pas de descendre… en remonte de quoi désaltérer d’eau fraiche et pure toute une famille. De quoi ouvrir une nouvelle porte sur la vie. C’est cela, dillitani.

J’ai subi un diagnostic de cancer. Cela fait toujours un choc. J’ai réglé mes affaires, demandé pardon à qui je le devais, rangé les papiers avec Ola, essayé de prévoir au cas où… A l’hôpital, je me suis dépouillé de tout (dal = pauvre), même de mon alliance, et j’ai revêtu un drôle de pyjama, qui n’était pas à moi. Puis je ne me souviens plus de rien.

Si. J’ai entrevu dans mon brouillard une grande lumière et des anges, vert-clair, chirurgiens et infirmières. Et quand je suis revenu à moi, j’étais comme un nouveau-né, dépendant d’autrui pour les besoins courants. Alors les anges se sont occupés de moi, et Ola que j’aide à marcher, c’est elle qui me soutenait. Et je n’ai jamais tant dormi. Nombre d’entre vous m’ont soutenu aussi, par téléphone, par courrier, et autrement encore (merci).

Un mois et demi après, un professeur de médecine dit à son collègue en me désignant : Il a bien prié (allusion à ma kippa).

Je n’ai plus de cancer, je suis vivant. La vie a un nouveau goût, le temps est encore plus précieux, et la rage au travail de D.ieu plus prenante. D.ieu a entendu ma (et votre) prière, il a vu mes larmes (Isaïe 38 : 5). Je mourrai peut–être encore, mais de toute façon, je ressuscite toujours.

IsraEl est menacé de mort par A’hmadinejad, d’Iran. L’Iran, c’est la Perse. Si vous n’arrivez pas à prononcer le nom de l’Hitler persan, dîtes Aman dit le diable. Relisez Esther, vous préparerez ainsi Pourim. Et cet Aman qui n’a même pas de masque voudrait que nous n’éclations pas de joie devant le Pourim qu’il se prépare, qu’il prépare à l’islam et aux Nations (qui ne sont Unies que contre El et IsraEl) !

A’hmadinejad attend le Mahdi (le messie musulman). Devinez qui va arriver ? Le Machia’h juif !

יְהוָה אֱלֹהָי שִׁוַּעְתִּי אֵלֶיךָ וַתִּרְפָּאֵנִי ׃

Adonaï Elohaï chivva'tti éléïkha vattirpa-éni

3. Adonaï, mon D.ieu, j'ai crié vers Toi et Tu m'as guéri.

יְהוָה הֶעֱלִיתָ מִן שְׁאוֹל נַפְשִׁי

Adonaï hé'êlita min chéol naphchi

חִיִּיתַנִי מִיָּורְדִי בוֹר ׃

hiyyitani miyyoredi vor

4. Adonaï Tu as fait remonter du Chéol mon âme, Tu m'as permis de vivre, d'entre ceux qui descendent dans la fosse.

זַמְּרוּ לַיהוָה חֲסִידָיו וְהוֹדוּ לְזֵכֶר קָדְשׁוֹ ׃

zamerou lAdonaï hassidav véhodou lézékhèr qodcho

5. Chantez pour HaChèm’, vous qui L’aimez, et célébrez la mémoire de Sa sainteté.

כִּי רֶגַע בְּאַפּוֹ חַיִּים בִּרְצוֹנוֹ

ki réga bé-appo 'haïm biretsono

בָּעֶרֶב יָלִין בֶּכִי וְלַבֹּקֶר רִנָּה ׃

bé'êrèv yalin' békhi vélabboqèr rinna

6 Car il y a un moment pour sa colère, les deux vies (celle-ci, et celle du Monde à Venir à la résurrection) sont selon Sa volonté ; le soir, les pleurs viennent loger chez nous, et au matin : un chant de joie !

וַאֲנִי אָמַרְתִּי בְשַׁלְוִי בַּל אֶמּוֹט לְעוֹלָם ׃

va-ani amartti véchalvi bal émmoth lé’ôlam’

7. Je me disais dans ma tranquillité : Je ne serai jamais ébranlé.

יְהוָה בִּרְצוֹנְךָ הֶעֱמַדְתָּה לְהַרְרִי עֹז

Adonaï biretson'kha hé'êmadetta léhareri 'ôz

הִסְתַּרְתָּ פָנֶיךָ הָיִיתִי נִבְהָל ׃

histtartta phanéïkha hayyiti nivhal

8. Adonaï, selon Ta volonté, Tu as donné la stabilité à mes montagnes d’énergie.

(Et soudain) Tu cachas Ta face… je fus bouleversé !

אֵלֶיךָ יְהוָה אֶקְרָא וְאֶל אֲדֹנָי אֶתְחַנָּן ׃

éléïkha Adonaï éqra véèl Adonaï èt’hannan’

9. Vers Toi, Adonaï, je crie, vers mon Seigneur je supplie !

מַה בֶּצַע בְּדָמִי בְּרִדְתִּי אֶל שָׁחַת

ma bétsa' bédami béridetti èl cha’hath

הֲיוֹדְךָ עָפָר הֲיַגִּיד אֲמִתֶּךָ ׃

hayodékha 'âphar hayagghid amittékha

10. Quel profit trouves-tu dans mon sang ? A ce que je descende dans le trou ? La poussière Te célèbre-t-elle ? Raconte-t-elle Ta fidélité ?

שְׁמַע יְהוָה וְחָנֵּנִי יְהוָה הֱיֵה עֹזֵר לִי ׃

chema' Adonaï vé’honnéni Adonaï héyé ‘ôzèr li

11. Entends, Adonaï et fais-moi grâce. Adonaï, aide-moi.

הָפַכְתָּ מִסְפְּדִי לְמָחוֹל לִי פִּתַּחְתָּ שַׂקִּי

haphakhtta misppédi léma'hol li pitta'htta saqqi

וַתְּאַזְּרֵנִי שִׂמְחָה ׃

vatté-azzréni sim’ha

12. Tu as changé mon deuil en danse de joie, Tu as dénoué mon sac, et de la joie Tu m'as fait une ceinture.

לְמַעַן יְזַמֶּרְךָ כָבוֹד וְלֹא יִדֹּם

léma'ân yézammérékha khavod vélo yiddom'

יְהוָה אֱלֹהַי לְעוֹלָם אוֹדֶךָּ ׃

Adonaï Elohaï lé'ôlam' odékka

13. C’est pour cela que Te chantera la gloire (mon âme), et (elle) ne se taira pas. Adonaï, mon D.ieu, à tout jamais je Te célèbrerai.

Voici donc la Maison inaugurée par David dans ce Psaume 30 ! Certes, la fête hivernale de ‘Hanoucca (= Dédicace) commémore la victoire militaire donnée par D.ieu contre un roi grec de Syrie il y a 2171 années, MAIS SURTOUT la continuation de notre lutte spirituelle pour que chacun(e) dans le monde connaisse la beauté, la lumière et la chaleur de LA MAISON où le D.ieu d’IsraEl nous invite ensemble, EN LUI.

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Published by Ben Yaaqov - dans Nourriture biblique